Il ne faut pas s’y tromper, l’imbécillité est méchante. Je dirais Bête et méchante pour pratiquer la tautologie. Cela souligne avec cruauté la porosité de la dégringolade intellectuelle du pays, quand on voit les trognes courroucées de quelques députés, hélas dits français, reprenant l’antienne de l’anticapitalisme comme source inévitable de ces inadmissibles violences, alors que leur attitude ne démontre qu’une seule chose, la course obscène que fait l’ultra-gauche pour glaner les voix des sans-papiers tout justes régularisés et pourvus désormais d’une carte d’électeur.
Si c’est ça la France du futur, il faut changer soit de moyens pour éradiquer la sottise, soit changer de régime au plus vite. L’usage du vote comme principe de désignation des responsables politiques ne tire sa légitimité et son utilité que du fait que les responsables en question exercent réellement le pouvoir qui leur est confié, et se décident enfin à gouverner, et donc choisir un chemin. Si c’est la prime à l’attentisme qui s’impose comme solution et comme usage, changeons de modèle : l’Empire vaut mieux en ce sens que la République, et l’assentiment qu’on lui donne par plébiscite renouvelé, plus utile que celui obtenu par le vote trouilleux et pétocheux que l’on connaît aujourd’hui. Le pays a besoin d’ être gouverné, pas simplement géré par le directoire européen, sorte de consortium des chargés d’affaire du machin charabieux qui administre désormais la ferme à volailles qu’est devenue l’Europe. Civis romani sumus, et rien d’autre.
Cela implique le devoir de sortir du bouillon au plus vite.
Et de ne pas mendigoter les suffrages des amateurs de djihadistes de tout poil.
Devant la recrudescence des comploteurs, il ne demeure qu’un seul remède, la politique du Directoire devant les événements issus du soulèvement de la place St Roch, Vendemiaire ! Et son général !!!
Je n’en rajoute pas, je pense à Victor Hugo en ce moment: L’Aigle du casque.
J’ai parlé de méchanceté. C’est le mot juste.
L’usage du mot méchant semblait dévalué aux yeux du poète et son poids relatif dommageablement altéré. C’est pour le régénérer qu’il composa le poème « L’Aigle du casque », dans La Légende des Siècles. Écoutons-le, écoutons sa rage, écoutons son mépris des assassins.
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Il tua l’orphelin et dit : je suis content.
Ainsi rit dans son antre, infâme la tarasque.
Alors l’aigle d’airain qu’il avait sur son casque,
Et qui, calme, immobile et sombre, l’observait,
Cria : Cieux étoilés, montagnes que revêt
L’innocente blancheur des neiges vénérables,
Ô fleuves, ô forêts, cèdres, sapins, érables,
Je vous prends à témoin que cet homme est méchant !
Et cela dit, ainsi qu’un piocheur fouille un champ,
Comme avec sa cognée un pâtre brise un chêne,
Il se mit à frapper à coups de bec Tiphaine ;
Il lui creva les yeux ; il lui broya les dents ;
Il lui pétrit le crâne en ses ongles ardents
Sous l’armet d’où le sang sortait comme d’un crible,
Le jeta mort à terre, et s’envola terrible.
C’est ça qui aurait de la gueule comme traitement pour les méchants.
Bravo Victor !
PS : Les méchants sont vraiment des méchants et comme imbéciles ils sont sanglants.
Les civils massacrés en Israël ne nécessitent pas que la réprobation et l’indignation des honnêtes gens mais encore et surtout la sanction, je dirais même l’ablation.
Qui n’a pas déjà rêvé de supprimer la bêtise ?
C’est peut-être le moment opportun. Et surtout qu’on nous fasse grâce des discours enflammés. Aucun appel à la compréhension n’est recevable et donc ne peut être entendu quand il s’exprime en faveur de ces assassins et de leurs supporters.
Jean-François Marchi
