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La détresse des agriculteurs et des professions libérales

Les malheureux agriculteurs, baladés cyniquement par un gouvernement  aux ordres de l'invisible mandant fédéraliste européen, ne sont pas les seuls dans leur cas.

Entreprendre - La détresse des agriculteurs et des professions libérales

Bien sûr, qui ne voit que s’articule dans l’ombre le dessein de les dissoudre dans la soupe approximative du magma salarié sur lequel le pouvoir peut tout par le jeu de l’impôt.

A ces malheureux se joignent dans leur vulnérabilité et leur détresse, les professions libérales dont l’indépendance de pensée ulcère les ilotes qui  dirigent le pouvoir. Pour eux, il n’existe pas de liberté de penser ni d’agir car ils sont les esclaves du machouillis  unique que le Je-sais-tout qui préside ordonne.

Aux premiers rangs de ces professions, les avocats auxquels la beloubête du Gévaudan doit la fronde qui entraina le fiasco de la réforme des retraites qu’elle soutenait ardemment comme Garde des Sceaux. On ne peut rappeler plus élégamment le souvenir de la chanson du regretté Rice Barrier. ( « C’est moué la servante du chatiau qui vide et rince les siaux »).

Elle a de la mémoire. Le gouvernement aussi, et quand on sait qu’il se trame là haut le dessein secret de contrôler les honoraires de cette profession, au prétexte de faire la chasse à l’argent sale du crime organisé, on voit le danger qui guette la défense pénale.

En faisant peser sur l’avocat le soupçon de la complicité d’avec ses clients, au motif que ceux-ci le payent, c’est la liberté de la parole qui est menacée. Aucun pouvoir jusqu’à ce jour n’avait osé s’attaquer aussi perfidement à l’indépendance de la robe. Le totalitarisme, ce n’est pas autre chose.

On le voit, c’est la liberté tout court des professions qui exaspère l’autorité et ses nervis. Elle parle de réformes ? Mon oeil, comme le disent les enfants. C’est la déroute programmée des classes moyennes, ce pivot de la démocratie voulu et établi par un siècle de progrès social qu’initièrent les Bonaparte et que conforta De Gaulle. Las, les satrapes du big-brother à la Orwell veulent détruire cet équilibre que l’Europe avait bâti sur les principes de la démocratie éclairée fondée sur la culture, les livres et le christianisme.

Les forces du chaos et de la nuit, menées par leur reine dans l’opéra de Mozart La flute enchantée, révèlent l’image impeccable de ce qui s’est produit. L’assaut est conduit par le personnage diabolique de Monostatos aux bas des remparts du temple de la beauté et de la raison.  Derrière la parabole de cet opéra, nous sommes en train de vivre en direct  la réalité du drame.

Sarastro, le grand Maître symbolique de l’ordre ancien est sur le point de perdre pied et le bien comme le beau peuvent rentrer dans leur niche, la bêtise des croyances les plus ridicules se décuple au rythme du plaisir prémédité du saccage de la mesure de toutes choses. Et pour mieux faire encore, qui jacasse dans les nuages se pavane en préparant la guerre au monde. Ah ! Il est joli cet Olympe.

Ainsi se révèle très tristement l’ultime portier de la nuit. Ouille ! « Portier de nuit » est un film qui tragiquement illustre le moment que nous vivons. Il est interprété par Dirk Bogarde et Charlotte Rampling. A voir d’urgence.

« Sous l’oeil des barbares » avait titré Maurice Barres, un livre prémonitoire, qu’il faut aussi relire pour se rendre compte de l’état des lieux. C’est dire le chemin à suivre pour remonter le temps et remédier au désordre. Tout commence avec le vote aux élections européennes, à ne pas rater. Il s’agit de chasser les imposteurs du navire et de reprendre le fil du progrès humain délaissé à force de mensonges et de contritions mal à propos, nourris par une lecture erronée de l’histoire vécue par la nation.

Que d’ignorance quand on juge comme on respire, à tort et à travers ce qu’on ne comprend guère.

C’est l’heure du choix: votons et boutons, telle Jeanne d’Arc les méchants hors du Royaume !

Votons et boutons !

En conséquence, le sujet principal des élections européennes n’est pas de savoir ce que fait la Russie en Ukraine mais de congédier les apprentis sorciers qui jouent imprudemment avec les braises.

Faire du soutien à l’Ukraine le sujet du vote est un piège grossier qui vise à reconduire aux affaires les incapables dangereux qui mettent le pays en danger de mort.

Votons et boutons-les dehors.

Jean-François Marchi


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