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Que faire des fichés S les plus dangereux ?

A l'encontre de ce qu'ils pensent, leur pétoche n'écarte aucun danger et les pitres qui nous dirigent devraient enfin s'en rendre compte avec ce énième meurtre au couteau dans la capitale, d'un simple passant rentrant chez lui.

Entreprendre - Que faire des fichés S les plus dangereux ?

Les couards croient duper l’opinion en parant des vertus de la prudence ménagère les conflits ethniques et sociaux, ce qui n’est qu’une capitulation devant la frousse que leur inspire la violence.

Cette morale au goût de vomi n’est pas sans rappeler les pitoyables excuses présentées par les suppliciés à leurs bourreaux des tribunaux de l’inquisition.

Encore ces malheureux avaient-ils au moins l’excuse d’avoir été torturés avant, ce qui n’est en aucun cas la situation des pleutres dont je parle, que seule leur trouille anime. Et ça veut diriger ? Et ça prétend savoir ? Et ça croit prévoir ? Comme je l’ai indiqué dans un article précédent, fuyant le commentaire visqueux des bonnisseurs de vérité qui sévissent sur la bande image, je m’investis sur You Tube et c’est un régal de musique rare et variée. J’ai découvert récemment la mezzo soprano Luciana Mancini. C’est un régal. Elle est péruvienne, chante comme une déesse et de plus est d’une grande beauté.

Son répertoire original explore la musique baroque des 16 ème et 17 ème siècle ainsi que des promenades dans les contrées méditerranéennes et sud américaines à la recherche de curiosités populaires. Je l’ai dit, un vrai régal. Elle fait partie des invités réguliers de L’arpegiatta et c’est une preuve de qualité. Toujours la proximité du Padre Soler, de Couperin, de Rameau, Rossini et tous les grands, Bach et Haendel en tête, sans oublier Purcell. Ça change des informations au purin qu’on nous dispense sur le fond d’un hachis parmentier humain qui devient notre lot, tandis qu’une folle s’acharne à détruire la ville des des Dieux, Paris, que quarante rois et deux Empereurs avaient bâtie.

De la musique avant toute chose avait demandé Paul Verlaine. On le comprend !

Ce meurtre du pont de Bir Hakeim est non seulement horrible, mais il est en plus idiot et de plus préparé par la gabegie geignarde et désinvolte des forces de répression coté magistrature. Quand donc finira cette tolérance aux monstres dont se toupettent comme d’un chapeau nos chats-fourrés new genre, le jean troué et les baskets remplaçant l’hermine, dans la vêture comme dans la pensée. On a connu l’adage précautionneux: « Charité bien ordonnée commence par soi-même », maintenant court dans l’esprit faux des apprentis sacristains de la société cette démente inversion des valeurs aux conséquences tragiques « charité mal ordonnée commence par nuire aux autres ».
On en reste pantois.

On ne peut se permettre de laisser courir en liberté des individus pareils, surtout s’ils ont été repérés. Il faudra sans doute en venir à la solution que fut l’ouverture des bagnes de Nouvelle Calédonie et de Cayenne sous le Second Empire pour remédier à l’effrayant désordre engendré par la seconde République et ses rêveurs debout.

Il faut y réfléchir avec sérieux: les américains ont conservé Guantanamo pour cette raison.  C’est à creuser. Pensez à Rossini, pensez au bonheur, que seul un soin constant permet d’éclore.

L’horreur n’est pas fatale, elle se résout par le courage et se nourrit de la crainte. les monstres attaquent les écoles, veulent terroriser la rue et portent des accoutrements ridicules dignes des sectataires du Père UBU. C’´est normal, ces clowns font rire mais surtout ils font peur. Qui mène la barque doit avoir la main sûre.  Depuis quand n’est-ce plus le cas ? La réponse à cette question explique la descente que nous connaissons.

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?

Comme l’a écrit si joliment Verlaine.

Il a également écrit dans un autre poème:

Je pense aux jours anciens et je pleure

Nous en sommes tous là. Je voudrais finir cet article comme cela m’arrive de temps à autre, par William Shakespeare, ce magicien des âmes. Nous portons le fardeau du corps mythique d’un bonheur révolu hélas, comme cette France au visage de madone dont parlait le général de Gaulle dans ses mémoires, comme aussi le roi Lear celui de sa fille Cordelia, morte dans ses bras.

Hurlez, hurlez, hurlez, hurlez ! .- Oh ! vous êtes des hommes de pierre ; si j’avais vos voix et vos yeux, je m’en servirais à faire craquer la voûte des cieux… Oh ! elle est partie pour toujours ! … Je sais quand on est mort et quand on est vivant.

Evitons d’en arriver là.

Jean-François Marchi


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