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Eric Zemmour tente le tout pour le tout… Le Journal des Législatives du 27/04

Photo de Victor Joly/ABACAPRESS.COM

Premier déplacement pour Emmanuel Macron…

Ce mercredi, le Palais de l’Elysée a annoncé que le président de la République se rendrait à Cergy, dans le Val-d’Oise. C’est son premier déplacement depuis sa réélection. Lors d’un bain de foule, sur la place Saint-Christophe, Emmanuel Macron a assuré qu’il continuerait à aller sur le terrain, à agir et à rencontrer les Français. Il a échangé avec des habitants, des commerçants et des jeunes entrepreneurs un peu plus tard dans la journée.

Pour l’Elysée: “Ce déplacement illustre la volonté, qui est celle du président de la République, depuis 2017, d’aller sur le terrain, au contact des Françaises et des Français, d’échanger avec eux, à l’écoute de leurs préoccupations, de leurs attentes et de leurs besoins.”

Questionné à la volée par BFMTV sur la volonté de Jean-Luc Mélenchon d’être “élu” premier ministre, il s’est montré sur la réserve: «Chaque chose en son temps, il faut respecter les électeurs.” A l’évidence Emmanuel Macron se focalise, pour le moment, davantage sur le lancement de son second mandat et sur la nomination de son nouveau gouvernement, plutôt que sur le “troisième tour” de juin prochain.

“Il y a de la symbolique dans les premières heures d’un mandat”

Ce mercredi, la visite du président de la République à Cergy (Val-d’Oise) était symbolique puisque les abstentions, au deuxième tour de l’élection présidentielle, avoisinaient les 30%. Après un bain de foule, dans un quartier populaire, il a déclaré, à l’occasion d’un point presse: “J’affirmé avoir entendu les messages envoyés par les quartiers les plus populaires de la République durant la campagne. Je veux, donc, apporter un message de considération et d’ambition pour nos quartiers avec une volonté d’avancer.”

“Il s’était installée, dans ce type de territoire, une forme de défiance à l’égard de la chose publique et un sentiment d’abandon. Ce n’est pas une visite qui change le sentiment d’abandon, mais il y a de la symbolique dans les premières heures d’un mandat. Etre là, c’est dire que j’ai été dans les quartiers populaires pour la campagne et que je veux l’être aussi, dans les premières heures, et tout au long de mon mandat, en leur donnant les moyens de réussir et d’avancer.”

“Il va falloir gagner, inspirer, enthousiasmer…”

C’est Guillaume Daret, journaliste à France Télévisions, qui a rapporté, sur son compte Twitter, les mots d’Emmanuel Macron devant ses équipes, ce mardi soir, au QG de campagne de la Porte de Versailles: “Dans les semaines à venir, il va falloir gagner, inspirer, enthousiasmer et continuer à rassembler le pays sur le projet qui est le nôtre autour du pacte scellé avec les Français ces 10 et 24 avril.”

Macron, sur les législatives, sans Bayrou ni Philippe…

Après l’élection présidentielle et avant les législatives, La République en marche va-t-elle parvenir à mettre en place la grande coalition espérée pour obtenir une majorité forte à l’Assemblée Nationale, à l’issue des élections législatives? Ce mardi, un repas a été organisé, à l’Elysée, pour travailler sur le scrutin des 12 et 19 juin.

Alors qu’Emmanuel Macron rêve d’élargir sa base, le chef de l’Etat n’avait pas convié François Bayrou (MoDem) ni Edouard Philippe (Horizons) autour de la table, dévoile Le Figaro. Ces formations vont-elles, pour autant, être laissées sur le côté pour l’élection à venir? Peut-être pas…

Des relations qui se détériorent…

Ce mardi, le journal Le Parisien a dévoilé l’information: Édouard Philippe, ancien Premier ministre d’Emmanuel Macron, n’aurait pas encore félicité le chef de l’État réélu depuis dimanche dernier. Depuis le départ de Matignon, du maire du Havre, en juillet 2020, les relations entre les deux hommes politiques ne cesseraient de se détériorer selon le quotidien régional.

Laurent Berger: une rencontre avec les partenaires sociaux

Ce mardi, dans le journal Le monde, Laurent Berger, le patron de la CFDR, a signé une tribune intitulée “Monsieur le président, vous ne pourrez pas relever ces défis tout seul”: “Je voudrais que vous convoquiez , le plus rapidement possible, une rencontre avec les partenaires sociaux et les grandes associations.”

“Appelez-la comme vous voulez (Conférence, Grenelle, Convention, etc.), mais lancez dès maintenant ce grand rendez-vous social pour changer de méthode et associer le plus grand nombre à la co-construction des décisions. Les travailleurs en ont assez des ordonnances, des lois et des décrets imposés d’en haut.”

Jean-Pierre Chevènement lance son mouvement…

Ce mercredi, l’ancien ministre socialiste, Jean-Pierre Chevènement lance officiellement son mouvement “Refondation républicaine”. Le député de Paris, Jean-Yves Autexier, a été le premier à le rejoindre.

A Marianne, il a expliqué: “Ce mouvement entend négocier des circonscriptions avec “La République en Marche”, auquel Jean-Pierre Chevènement s’est lui-même rallié, pour influer sur le second quinquennat d’Emmanuel Macron”.

Jean-Pierre Chevènement avait formalisé son soutien au président sortant, fin février, dans un entretien pour Le Journal du Dimanche. Les entourages des deux hommes se sont maintes fois rencontrés, ces derniers mois, mais l’étape de former un mouvement, pour le soutenir dans les législatives, est sans précédent.

“Fidèle aux objectifs définis par Emmanuel Macron”

Alors qu’il a annoncé, ce mercredi, la création de son parti Refondation Républicaine, l’emblématique Jean-Pierre Chevènement, ancien ministre socialiste et récent soutien d’Emmanuel Macron, s’expliquait:

“Avec la création de mon nouveau parti, je veux rester fidèle aux objectifs définis par Emmanuel Macron, pour tenter de jouer un rôle d’orientation au sein «d’une majorité présidentielle ouverte et plurielle. Une petite dizaine de candidats sera investie pour les prochaines législatives.”

“Le courant de ce nouveau parti politique reposera sur des idées souverainistes pour viser un redressement de la France appuyé sur la reconquête de l’indépendance en tous domaines et sur la relance du nucléaire.”

L’importance de remporter les législatives…

C’est à l’occasion d’une interview, sur BFMTV, la semaine dernière, que Jean-Luc Mélenchon a répété l’importance de remporter les législatives: “Dans le texte de la Constitution, le président négocie et signe les traités. Il a donc un poids considérable dans les affaires étrangères. Il est le chef des armées. Il a, aussi, un poids considérable sur la question de la défense.”

“Mais l’article 20 de la Constitution dit que c’est le Premier ministre qui conduit et dirige la politique de la Nation. Si bien que, élu par le peuple français au titre de cet article, si ça ne convient pas au président, il peut s’en aller. Moi, je ne m’en irai pas!”

La France Insoumise veut construire une fédération…

Ce mercredi, sur France2, Clémentine Autain, députée de La France Insoumise, a déclaré: “Nous avons la volonté de construire une fédération, à travers des discussions avec les différents partis (EELV, NPA, le PC et le PS). L’objectif est de réunir une majorité cohérente sur la base du programme qui est arrivé en tête derrière Jean-Luc Mélenchon, ayant réalisé le meilleur score à gauche à la présidentielle.”

Les évènements vont se précipiter. Le 7 mai aura lieu la convention d’investiture des candidats aux législatives de l’Union Populaire, en Île-de-France. Ensuite, Jean-Luc Mélenchon devrait multiplier les plateaux de télévisions, tenir trois ou quatre meetings et rendre visite aux candidats investis sur tout le territoire.

Où en sont les discussions entre EELV et LFI?

Sur France Info, ce mercredi, Julien Bayou, porte-parole du parti Europe-Ecologie-Les-Verts, est revenu sur l’avancée des négociations avec La France Insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon: “Nos convictions ne sont pas à vendre, elles sont à prendre ou à laisser. Je précise que les discussions vont au fond des choses. Notre mouvement est pro-européen. Nous sommes inflexibles sur la « retraite à 60 ans et à son chiffrage et fortement opposé à de nouveaux investissements sur le nucléaire.

Qu’est-ce que propose La France Insoumise? A ce stade des négociations, ils ont proposé, aux écologistes, 15 à 20 % de députés éligibles sur 165 circonscriptions. Julien Bayou a précisé que ce qui a été proposé à EELV pour le moment ne convient pas au parti et a assuré qu’ils se laissaient jusqu’à ce week-end pour acter une coalition ou non.

“La coalition la plus large, sur la base la plus claire”

Ce mercredi, dans le journal Libération, Julien Bayou, secrétaire national d’Europe-Ecologie-Les-Verts, est revenu sur la possibilité d’un accord entre les différents partis de gauche, pour les législatives: “Reconnaissons d’abord que la tâche n’est pas aisée entre “Europe-Ecologie-Les-Verts”, “La France Insoumise”, le “Parti Communiste” et le “Parti Socialiste”. Nous plaidons pour la coalition la plus large, sur la base la plus claire. Mais la marche est haute”

“Nous cherchons à faire, en quelques semaine,s ce que nous n’avons pas pu, ou pas voulu construire, en cinq ans. Forcément, ça coince un peu. Nous prenons acte de la réussite de “La France Insoumise” à l’élection présidentielle qui leur confère un rôle prépondérant et une responsabilité encore plus lourde. Toutefois, chaque scrutin a sa logique propre. Refaire le match de la présidentielle, c’est se condamner à la défaite”

“je dis “chiche!” à la volonté de Jean-Luc Mélenchon d’être Premier ministre, mais cette alliance ne peut pas se faire avec une volonté hégémonique. Il ne s’agit pas d’élire des hologrammes dans l’ensemble des circonscriptions. La représentation de chacun doit être juste. C’est une condition de la victoire”.

La France Insoumise demande de la clarté à Europe-Ecologie-Les-Verts

Alors que, ce mercredi, les discussions entre La France Insoumise et le Parti Socialiste s’étaient relativement bien déroulées, le parti de Jean-Luc Mélenchon doit encore conquérir les autres franges de la gauche, à commencer par Europe-Ecologie-Les-Verts. Et ça n’est pas si simple…

La France Insoumise vient de diffuser, ce mercredi, un communiqué reprochant que, depuis quarante-huit heures, plusieurs dirigeants écologistes soient revenus publiquement sur les engagements programmatiques importants pris par leur direction lors de la première réunion.

Le communiqué énumère les prises de position changeantes des Verts : “Désormais, “Europe-Ecologie-Les-Verts” ne s’engage plus clairement pour la retraite à 60 ans pour toutes et tous, le blocage des prix du carburant et l’application du principe de désobéissance en Europe, quand cela est indispensable pour appliquer notre programme.”

“Les dirigeants d’EELV semblent utiliser nos discussions pour régler des désaccords internes. Nous ne souhaitons pas être instrumentalisés dans ce qui semble être la préparation du prochain congrès d’EELV.”

Alors, les négociations vont-elles se poursuivre? La France Insoumise fait savoir: “Il n’y a aucune raison pour que les négociations s’arrêtent. Mais seulement, à condition qu’il y ait plus de clarté de la part des écologistes et que les éléments programmatiques soient définitivement clarifiés avant de reprendre nos discussions.”

Sandrine Rousseau sera bien candidate aux législatives…

Sur Mediapart, ce mardi soir, Sandrine Rousseau, la candidate malheureuse à la primaire écologiste, a affirmé qu’elle serait bien « candidate sur la 9ème circonscription de Paris. Elle a expliqué quelles idées elle avait en commun avec La France Insoumise:

“L’écologie n’appartient à personne. Ils ne sont pas plus légitimes que moi à porter cette écologie et, par ailleurs, je pense que derrière, il y a la reconstruction de la gauche. Elle passe par le fait qu’il y ait plusieurs partis politiques et que l’on porte des lignes qui soient différentes.”

Un “négociateur” pour le Parti Socialiste…

C’est le maire socialiste de Saint-Vallier (Drôme), Pierre Jouvet, qui a été désigné “négociateur”, pour son parti, auprès de La France Insoumise, pour les élections législatives. Ce mercredi, sur Sud-Radio, il a confirmé qu’il rencontrait une délégation comprenant, notamment, Manuel Bompard et Adrien Quatennens:

“Je suis plutôt optimiste sur les chances de cette union d’aboutir. Ce rassemblement est possible et nécessaire avec le camp de Jean-Luc Mélenchon. Ceux qui veulent continuer d’aller chez Emmanuel Macron, qu’ils le fassent!”

Se tournant vers une gauche plus radicale, il s’est présenté comme un représentant d’une nouvelle génération détachée de François Hollande: “Je n’ai pas l’impression qu’il soit tout à fait d’accord avec ce rapprochement. Et alors?”

Il a même évoqué les “vieux éléphants” du PS, en leur transmettant un message indirect: “Laissez-nous faire, laissez-nous tranquilles. Vous avez sabordé le “Parti Socialiste” quand il était au plus haut niveau.”

Il mise donc sur ce rapprochement, pour obtenir une “gauche capable de gouverner » et ce, peu importe si les différences avec le PS sont nombreuses. Il dit agir selon la « volonté des Français et Françaises de voir la gauche rassemblée.”

Entre le PS et LFI: “Pas de points insurmontables »

Ce mercredi, se tenait une concertation entre les représentants de La France Insoumise et du Parti Socialiste en vue d’une alliance aux législatives. L’objectif était de ne pas se lancer divisés dans la course à l’Assemblée Nationale, en présentant plusieurs candidatures de gauche, dans les circonscriptions.

Organisé au QG de La France Insoumise, dans le 10ème arrondissement de Paris, selon France Info, le rendez-vous devra, toutefois, dans un premier temps, mettre au clair les divergences programmatiques entre les deux formations pour trouver un terrain d’entente.

Ce moment crucial pour l’avenir politique de la gauche française semble s’être bien déroulé. Manuel Bompard, le négociateur de La France Insoumise, a déclaré: “J’estime qu’il n’y a pas de points de discussion qui paraissaient insurmontables. On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux, trois ans.”

Du côté du Parti Socialiste, aussi, on ressort satisfait de la consultation, son porte-parole, Pierre Jouvet, s’est expliqué, dans le journal Le Monde: “Nous nous félicitons d’une discussion constructive qui nous a permis d’avancer sur certains points. Il n’y a pas, entre nous, de points de blocage insurmontables.”

Pour Christophe Cambadélis: “les gauches ne sont pas fongibles”

Alors que des discussions importantes entre La France Insoumise et le Parti Socialiste, l’ex Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, s’est montré très ferme, ce mercredi, sur France Info: “J’estime que Jean-Luc Mélenchon ne propose pas une coalition au PS, mais bien une reddition. Je rappelle qu’il a lancé sa campagne pour les législatives, tout seul, et qu’il a déjà demandé aux Français de l’élire Premier Ministre.”

“Si les gauches ne sont pas irréconciliables, elles ne sont pas fongibles. Jean-Luc Mélenchon a une manière plébiscitaire de concevoir une alliance, sur le modèle “qui m’aime me suive”. J’appelle tous ceux qui sont en désaccord avec cette orientation à se regrouper, à se réunir et à faire de la résistance.”

Des départs au Parti Socialiste…

Depuis cette semaine, la main tendue d’Olivier Faure à Jean-Luc Mélenchon ne sera pas sans conséquences. Alors que des discussions s’ouvrent , ce mercredi, entre La France Insoumise et le Parti Socialiste, en vue des législatives, deux membres socialistes ont annoncé leur départ: Laurent Azoulai, délégué général du PS, entre 1988 et 1990, également trésorier de la campagne de Lionel Jospin en 1995, et Boris Venon, Premier secrétaire fédéral des Yvelines, qui déclare:

“Je ne puis me résoudre à porter cette stratégie de tentative d’accord, avec la gauche radicale, qui va à l’encontre de mes valeurs et de ce que je porte politiquement depuis des années.” Laurent Azoulai, quant à lui, a déclaré: “Je considère que l’insoumission est un terme insupportable en ce qu’il signifie ne pas respecter, ni la loi de la démocratie, ni les lois de la République.”

A droite, pas de compromission avec Macron…

Après les élections présidentielles et, depuis cette semaine, les ténors des Républicains ne veulent pas d’une alliance avec La République en Marche, pour les législatives. A l’issue d’un Conseil stratégique organisé, ce mardi, la direction avait annoncé son refus de la logique du parti unique à la disposition du président de la République.

Et alors que certains députés Les Républicains pourraient être tentés de rejoindre, ou d’établir des accords avec la majorité présidentielle, Christian Jacob, président du parti, s’est montré ferme sur le sujet dans une interview donnée au Figaro: “On est soit Républicain, soit majorité présidentielle. La double appartenance n’existe pas. Je le répète: on est soit LR, soit LREM.”

Encore un ralliement pour Emmanuel Macron?

Depuis ce mardi, le comité stratégique des Républicains, a acté le rejet de toute alliance avec la majorité présidentielle, pour les élections législatives. Et pourtant, le suspens continue de flotter autour du ralliement possible de certains membres du parti de droite à La République en Marche. Selon les informations du Parisien, le sénateur Les Républicains, Edouard Courtial, ancien secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy, serait à deux doigts de franchir le pas pour rejoindre le camp du président réélu.

Jean-François Copé: “Deux thèses s’opposent…

Sur Public Sénat, ce mercredi, alors que la direction des Républicains refuse toute alliance avec La République en Marche, Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux et ancien patron de l’UMP, s’expliquait: “En réalité, vous avez deux thèses qui s’opposent, entre les défenseurs d’une ligne claire d’opposition à Macron et ceux qui ont pris un peu de recul et qui pensent que ce qui compte c’est de venir en aide aux Français. Je suis opposé à l’idée d’un parti unique, mais je souhaite, tout de même, que “Les Républicains” prennent leur part dans la construction de la majorité.”

“Il n’y a pas que du nul dans ce que fait Emmanuel Macron”

Toujours sur Public Sénat, ce mercredi, Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux, est revenu sur l’échec de son parti à l’élection présidentielle: “J’estime, avec optimisme, que nos idées sont encore très présentes dans l’esprit des Français. Je réfléchis, actuellement, pour savoir comment on peut être utile aux Français, pendant ce quinquennat.”

“Même si je n’adhère pas au « tout est nul dans ce qu’a fait Emmanuel Macron”, j’estime que les “Les Républicains” ont des points de convergences avec lle programme d’Emmanuel Macron. Il y a un énorme chaînon manquant sur le régalien.”

“Je pense qu’envoyer le plus de députés possibles à l’Assemblée Nationale, pourrait peser là-dessus et être utile aux Français, au moment où Emmanuel Macron se tourne, avant tout, vers la gauche, voire l’extrême-gauche.”

“Il faut imaginer, pendant deux ou trois ans, donner une impulsion sur ces réformes qui n’ont pas été faites: les retraites, les finances publiques, la sécurité et la laïcité. Tout est possible.. Pour rappel, ces derniers jours, Jean-François Copé s’est dit fermement opposé à l’idée d’une union entre Les Républicains et La République en Marche pour les législatives.

Le Rassemblement National  n’a pas confiance en “Reconquête!”

Ce mardi soir, sur BFMTV, Franck Allisio, porte-parole du Rassemblement National (RN), est revenu sur les décisions prises, en bureau exécutif, à propos des élections législatives: « Au moment où je vous parle, il y aura 577 candidats aux élections, estampillés RN ou soutenus par le RN.”

“Ce seront des personnalités que l’on soutiendra, mais il n’y aura pas d’accord d’appareil. Il se peut qu’il y ait des personnalités, comme cela a toujours été le cas, qui sont soutenues par le RN mais qui ne sont pas du RN.”

“Nous avons écarté l’idée de faire alliance avec “Reconquête!” d’Eric Zemmour. Mais, évidemment, cela exclut tout ce qui relève de la trahison ou de l’insulte.”

“Tous ceux qui ont été traîtres ou insultants, vous comprenez bien. C’est de l’humain et c’est tout à fait compréhensible. Pour se mettre en équipe, il faut avoir confiance, et là nous n’avons pas confiance, et peu de gens pourraient avoir confiance dans de telles circonstances.”

La main tendue… rejetée par Zemmour en 2019

Le porte-parole du Rassemblement National, Franck Allisio, s’exprimait, ce mardi soir, sur BFMTV: “L’historique, on ne le rappelle pas assez souvent. La première main tendue, c’était déjà Marine Le Pen aux européennes. Elle est allée voir Eric Zemmour et elle lui avait dit “puisque tu veux t’engager en politique, viens avec nous, on fait un ticket et on y va”.”

“Eric Zemmour a refusé la main tendue et quelques années plus tard, on l’a retrouvé en campagne qui a fortement ressemblé à un réquisitoire de bout en bout contre Marine Le Pen.” C’est un évènement qui peut, en partie, expliquer la détermination de Marine Le Pen à fermer la porte à Eric Zemmour en vue des législatives.

Le refus de tout accord avec Eric Zemmour

Ce mercredi, se tient la commission nationale d’investiture du Rassemblement National pour les élections législatives. D’après des sources de France Info, cette commission sera l’occasion d’acter, officiellement, le refus de tout accord de parti avec Eric Zemmour. Le Rassemblement National investira ou soutiendra donc des candidats dans toutes les circonscriptions, en vue du premier tour des élections législatives, qui aura lieu le dimanche 12 juin 2022.

Coalition: Eric Zemmour tente le tout pour le tout!

Depuis toujours, le parti d’Eric Zemmour, Reconquête!, plaide pour une grande alliance à droite pour remporter les législatives de juin prochain, en vain. Aucun des partis sollicités, à savoir Les Républicains, Debout la France et le Rassemblement National, ne répond à l’appel.

Le refus en bloc opposé par le Rassemblement National pourrait être un coup de massue pour le camp d’Eric Zemmour qui a crucialement besoin de soutien s’il veut envoyer quelques députés à l’Assemblée Nationale.

Alors, le président de Reconquête! ne se décourage pas… Ce mercredi, sur Twitter, il déclare: “J’affirme qu’au nom de l’union nationale, notre parti ne présenterait pas de candidat face à Marine Le Pen, Eric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan.”

C’est une décision très téméraire, au moment où Sébastien Chenu, le porte-parole du Rassemblement National, affirmait, après le deuxième tour de l’élection présidentielle, qu’il mettrait un candidat face à Eric Zemmour si ce dernier se présentait aux élections législatives.

Un appel au rassemblement avec Marine Le Pen…

Sur BFMTV, ce mercredi, Stanislas Rigault, soutien d’Éric Zemmour et porte-parole de Reconquête!, s’exprimait: “Je semble ne pas comprendre et j’essaie de voir ce qui s’est passé le soir du premier tour de l’élection présidentielle, où Eric Zemmour a immédiatement, sans marchandage, sans concession, appelé à voter pour Marine Le Pen. Cet appel a apporté beaucoup d’électeurs à Marine Le Pen.”

“Et je déplore la fin de non-recevoir du “Rassemblement National” à “Reconquête!” concernant une alliance de partis aux élections législatives. J’appelle à ne pas s’attarder sur les phrases des uns, des autres. Nos bases, qui sont peut-être différentes, ont la même envie: que Marine Le Pen et Éric Zemmour puissent discuter ensemble.”

Quatre soutiens d’Éric Zemmour avantagés pour les législatives…

Ce mercredi, sur RMC a été dévoilée l’information que quatre soutiens d’Éric Zemmour devraient ne pas avoir de candidat du Rassemblement National, face à eux, dans leurs circonscriptions respectives aux élections législatives. Il s’agirait de Guillaume Peltier, Stanislas Rigault, Dénis Cieslik et Sébastien Pilard.

Bernard Pace


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