Tribune. Ce qui s’est produit à la dernière élection présidentielle est d’une importance capitale. Les attaches partisanes qui liaient jusqu’alors l’électeur à des structures définies selon le prisme politique des origines de la III ème République : bonapartisme, radicalisme , socialisme, etc… , ont volé en éclats. Libéré de toute fidélité, le citoyen exprime son choix dorénavant sous les couleurs alternées de la précarité et de l’improvisation presque caractérielle. C’est là que l’on retrouve malicieusement la définition du héros moderne par Jacques Lacan . . .