Un État palestinien, un sauvetage humanitaire, voire un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, tout le monde pourrait finir par tomber d’accord. Encore faut-il que ceux qui manifestent en masse contre l’intervention de Tsahal, en représailles des terribles massacres et pogromes du 7 octobre, acceptent de dire en même temps la nécessité absolue d’éradiquer les terroristes du Hamas.
Et c’est toute l’ambiguïté de la démarche actuelle, qui plus est, reste parfois ou souvent empreinte d’un antisémitisme « d’atmosphère » comme on dit aujourd’hui, tout à fait inacceptable. Comme le dit bien l’historien militaire Michel Goya (Le Figaro, 3/11/2023), l’heure est arrivée où : « Il faut détruire l’État Hamas en occupant son espace, ce qui suppose de le remplacer par une autre entité politique pour administrer Gaza. Il faut ramener l’organisation terroriste à sa position d’organisation clandestine. L’État islamique, le Hezbollah et le Hamas sont devenus des proto-États dotés d’armées de dizaines de milliers de bons combattants avec une bonne infanterie. Cela on peut – et il faut – le casser. »
Plus que jamais : oui aux Israéliens, oui aux Palestiniens, mais non au Hamas !
Robert Lafont