Robert Lafont

C’est un croisé de la PME comme il nous en faudrait tant ! Président de la CPME Île-de-France (7000 adhérents), Bernard Cohen-Haddad ne ménage ni son temps, ni son énergie.

De Pinault à Lévy, d‘Arnault à Magrez ou Ladreit de Lacharriere : hommage à ces papys du business qui font encore tourner le système. Ils ne décrochent pas et ils ont bien raison !

Celui que l’on appelait le milliardaire rouge, Jean-Baptiste Doumeng, l’homme d’affaires communiste, roi de l’import-export avec l’URSS, s’en était même vanté en direct à la télévision en 1983, chez Michel Polac dans son émission Droit de Réponse : « Quand on est pauvre et qu’on veut se lancer, il faut voler. Moi, en Algérie, je n’avais pas un sou. Alors, j’ai pris une vache dans un champ et suis parti avec. »

Christopher Quet, fondateur de Vverse, veut redonner aux entreprises la pleine maîtrise de leurs données et de leurs communautés dans une dimension multidimensionnelle 3D mêlant réalité virtuelle ou expérience terrain.

Dans le business, il y a d’incroyables chefs d’entreprises et qui ne font pas forcément parler d’eux. C’est dommage !

C’est facile d’entreprendre à 68 ans ? À la question, l’ex-grand journaliste du JT de France 2, qui pensait faire de la télé toute sa vie, me sourit.

En prenant la place de la Russie dans le palmarès des vendeurs d’armes mondiaux, notre pays marque un grand coup, et tout le monde devrait s’en féliciter.

Ne laissons pas partir nos pépites les unes après les autres. Il faut bien plus de temps pour bâtir une usine que pour délocaliser.

Souvent, ceux qui parlent ne sont que des théoriciens. Et ceux qui agissent, ne prennent pas le temps de témoigner. Le patron d’InVivo réussit à cumuler les deux. On le présente souvent comme « l’homme le plus puissant de l’agriculture française ». L’air de rien, Thierry Blandinières est en train de transformer…

Il n’est pas encore trop tard pour imposer à l’IA une législation au niveau mondial pour certifier l’origine des vidéos.

Pas besoin d’être grand clerc pour observer que chaque jour, des entreprises, et notamment les géants du web, grossissent à vue d’œil sans parler des fusions-acquisitions incessantes. Ce n’est pas le cas des États-nations qui se contentent de 1 à 5 % de taux de croissance en moyenne. Le poids économique de ces multinationales va peser de plus en plus lourd et constituer de véritables oligopoles technologiques et financiers sur des secteurs vitaux.

Finalement, quand il y a 400 000 emplois vacants, rien n’est plus piégeux que d’indemniser de façon durable des gens inactifs !

Avec European Digital Group, Vincent Klingbeil montre qu’il n’y a pas de fatalité en affaires. Mieux, il ouvre la voie à une nouvelle façon d’entreprendre haut et fort en fédérant des patrons créateurs d’affaires. Exceptionnel !

L’entreprise créée par Dominique Flota dispose d’une banque de venins unique au monde qu’elle extrait dans sa ferme d’élevage aquacole : près d’une centaine de cônes marins, dont nombre d’espèces rares en provenance de notre Outre-Mer. Un véritable coffre au trésor de molécules innovantes dans lequel puiser les solutions thérapeutiques de demain ! Le potentiel est immense et planétaire.

À un moment ou à un autre, il va falloir qu’on s’interroge sur notre capacité collective à favoriser nos meilleurs talents entrepreneuriaux !

Axel Ruckert est l’un de nos plus brillants restructurateurs d’entreprises. Aujourd’hui, il se bat pour éviter le démantèlement d’Atos.

La prise de participation du patron de LVMH, même minoritaire (10% de Webedia via Agache, le holding de la famille Arnault), au capital de Webedia, le plus grand groupe français d’information numérique (660 millions d’euros de chiffre d’affaires, 2650 salariés, 40 millions de visiteurs uniques), annoncée par Le Figaro, si elle se confirmait, serait tout sauf anecdotique.

Axel Ruckert est tout sauf un amateur. C’est l’un des plus grands restructurateurs d’entreprises. En plusieurs décennies, il a remis en selle de nombreux canards boiteux bien mal en point comme Philips Téléphonie mobile, Chapelle d’Arblay, BSN Glasspack ou Bull.

« Quand on entreprend, peu importe qui vous êtes; l’essentiel c’est la manière dont vous êtes perçus ! »

La responsabilité de nos chefs d’entreprises n’est-elle pas aussi d’installer leurs affaires sur un temps long ? Un objectif de plus en plus difficile à atteindre face à des marchés plus mouvants que jamais et avec un mouvement de concentration ininterrompu.

Le Directeur Général de Renault Group montre que la mobilité et le pragmatisme sont des valeurs cardinales du dirigeant d’aujourd’hui, et qu’elle n’est pas l’apanage des seuls patrons de PME ou des entrepreneurs.

On l‘a échappé belle ! En pleine crise agricole, voir disparaître l‘un de nos meilleurs beurres avec celui d‘Isigny en Normandie, celui d‘Echiré, pépite du beurre AOP Charentes-Poitou, très prisé de nos grands chefs cuisiniers, aurait fait désordre.

Redonner la primauté au sens du commerce et au service du client.

Les grands groupes ont un rôle de dynamiteur formidable à jouer pour nombre de PME. Outre la relance des ventes, ce peut être excellent aussi pour leur image.

Dans les affaires , rien n’est facile et ce sont souvent les plus déterminés qui remportent in fine l’affaire.

L’ambitieux entrepreneur de Onepoint augmente même sa participation dans le capital d’Atos, le géant du numérique. Une marque de son audace et de sa détermination.

Certains, dans le microcosme, sont-ils en train de redécouvrir tout ce que le magnat breton a apporté en 40 ans à l’économie du pays ? Et si l’on arrêtait de lui faire de mauvais procès ?

Tout le monde attendait l’offre de reprise de l’entrepreneur normand Adrien Tourres, patron des verreries Waltersperger (Seine-Maritime) et La Rochère (Haute-Saône). Mais sa décision de se retirer in extremis du dossier a créé la stupéfaction aux Andelys, charmante commune de l’Eure de 9 000 habitants en bord de Seine, chère au peintre Nicolas Poussin.

Et si l’avenir n’appartenait qu’à ceux qui savent sortir des chemins trop balisés ?