Aux États-Unis, même phénomène et en sens inverse, notons ainsi que sans le silence des grands journaux américains (Washington Post, New York Times…) sur l’affaire Biden (mettant en cause son fils Hunter et la façon dont il aurait tiré profit personnellement de la position de son père), il est peu probable qu’il ait réussi à l’emporter face à un Trump encore très haut dans les sondages jusqu’à l’affaire du Capitole.
Ce n’est pas moi qui le dis mais Ken Weinstein, Directeur de recherche au cercle de réflexion Hudson Institute, rajoutant même (Le Figaro 12/01/2024) : « Trump aurait pu être réélu en 2020. Cela n’annule pas le 6 janvier mais cela montre l’hypocrisie de ces grands médias. »
Le plus grand danger pour la démocratie n’est-il pas quand les principaux organes de presse agissent en meute ? À cet égard, il est essentiel que les médias puissent continuer de se concurrencer, voire de se répondre. En France, l’arrivée de Bolloré est en train de rééquilibrer un paysage journalistique, qui en avait bien besoin, tant son tropisme tournait à gauche voire à l’extrême gauche. Tout le monde doit pouvoir se confronter au libre débat des idées. La vérité ne vient-elle pas de la diversité ?
Robert Lafont
