Légaliser le business de la drogue ? Pourquoi pas, la plupart de nos voisins européens l’ont fait et c’est chez nous que l’on consomme le plus de produits stupéfiants avec les dégâts que l’on sait.
Une véritable économie parallèle de plusieurs milliards qui alimente sans limite les trafics dans les quartiers et gangrène la sécurité. Sans parler des conséquences économiques. Combien de milliards échappent ainsi à la TVA, à l’IS ou aux charges sociales ? Ne vaut-il pas mieux avoir des entrepreneurs déclarés et légaux que de se retrouver face à une armée de petits caïds d’autant plus dangereux que non répertoriés et contrôlés. Et je passe les règlements de compte que cela entraîne parfois. Cela devient ingérable.
Le gouvernement s’apprête, me dit-on, à assouplir sa position, voire à fournir un cadre juridique pour la filière des drogues douces, le « cannabusiness ». Il y aurait d’ores et déjà plus de 500 CBD Shops, boutiques commercialisant des produits à base de cannabidiol, une molécule non psychotrope tirée du chanvre. Quand un phénomène vous dépasse, feignez d’en être l’organisateur !