Une situation ubuesque qui prêterait presque à sourire si une personne qui devait être expulsée, en l’occurrence Mohammed Mogouchkov, ne s’était pas transformée quelques années plus tard en criminel terroriste islamiste alors qu’il aurait dû être expulsé du territoire national depuis plusieurs années.
Il aurait dû l’être précisément si une association, en l’occurrence, la Cimade, n’avait pas été l’une de celles avec le Mrap ou RESF qui a exercé un puissant lobbying en 2014 à l’encontre du gouvernement et du premier ministre de l’époque Manuel Valls pour le faire renoncer à l’expulsion. C’est ce qui se produira, et qui aboutira plusieurs années ensuite à l’exécution le 13 octobre dernier du professeur Dominique Bernard au lycée Gambetta d’Arras.
En 2022, la Cimade (service œcuménique d’entraide aux migrants) aura perçu 6,5 millions d’euros de fonds publics, dont 2,6 millions d’euros proviennent du ministère de l’intérieur et 2,5 millions directement de l’État via les préfets. Des subventions versées en toute aménité afin de permettre à des migrants irréguliers d’exercer de nouveaux recours précisément quand leurs demandes d’asile ont été rejetées par l’Ofpra. Un État, le nôtre, qui tend la joue pour mieux se faire battre puisque l’État finance en toute transparence « l’assistance juridique aux étrangers en situation irrégulière. » (sic)
On marche sur la tête. Qu’attend Gérald Darmanin pour supprimer les financements à de tels organismes comme la Cimade. En 2022, la France est le pays d’Europe où il y a eu le moins de reconduites aux frontières puisque seulement 7% des OQTF ont été exécutées. Cela ne peut plus durer.
Robert Lafont