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Cannes : le triomphe d’Artus

Artus, Clovis Cornillac et leur équipe de tournage à Cannes

Cela restera sans doute comme l’une des plus attachantes montées des marches de ce 77ème Festival de Cannes : celle de l’humoriste Artus venu fêter, mercredi soir, le grand succès en salles de son film « Un p’tit truc en plus ». Une comédie qu’il a réalisée et dont il est la vedette avec Clovis Cornillac, Alice Belaïdi et une épatante troupe d’acteurs handicapés.

Résultat : plus de 3 millions de spectateurs depuis sa sortie le 1er mai dernier. Un véritable phénomène de popularité qui s’est vérifié sur la Croisette lors de l’arrivée de l’équipe de ce long métrage…que personne ne voulait produire et qui va s’avérer finalement comme une affaire très, très rentable. Autre moment important de la soirée du 22 mai : la présentation hors compétition du très attendu « Le comte de Monte Cristo » mis en scène par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte.

Une grande superproduction, d’après le livre d’Alexandre Dumas, avec Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Laurent Lafitte, Bastien Bouillon, Anamaria Vartolomei, Julie de Bona, Pierfrancesco Favino ( par ailleurs membre du Jury) ou Patrick Mille. Tout ce beau monde était réuni sur le tapis rouge en présence d’autres personnalités qui ne voulaient pas rater cet événement cinématographique. On pouvait ainsi remarquer, entre autres, Carole Bouquet, Raphaël Quenard, la chanteuse américaine Kelly Rowland, Brigitte Fossey, l’écrivain Philippe Claudel, Jacques Attali, Samuel Le Bihan, le pilote de Formule 1 Pierre Gasly, la top-modèle brésilienne Izabel Goulart, la tenniswoman norvégienne Jenny Stray Spetalen ou encore le patron de Pathé, Jérôme Seydoux.

En ce qui concerne la compétition, l’ennui, l’insipidité et la prétention auront été les points communs des deux très médiocres films présentés hier, « Grand tour » de Miguel Gomes et « Motel Destino » de Karim Aïnouz. Deux œuvres sans saveur qui ne donnent pas envie d’aller ou d’aimer le cinéma. Une faute de goût de la part des sélectionneurs quand on sait que pas un seul long métrage en provenance d’Israël, par exemple, n’a pas été retenu cette année, comme lors des précédentes éditions d’ailleurs, ce qui peut prêter à interrogation…Alors que l’industrie cinématographique israélienne est l’une des meilleures pour sa créativité, ses talents et la diversité de ses sujets.

Aujourd’hui, le Festival proposera en compétition « L’amour ouf » de Gilles Lellouche avec le duo Adèle Exarchopoulos – François Civil en vedettes mais aussi toute une pléiade d’acteurs comme Benoit Poelvoorde, Alain Chabat, Raphaël Quenard, Vincent Lacoste, Élodie Bouchez, Jean-Pascal Zadi ou Karim Leklou. Une intense histoire d’amour sur plusieurs années avec des séquences musicales dont on attend beaucoup. Et autre film qui concourt aussi pour la Palme d’Or ou un autre prix : « All we imagine as light » de la réalisatrice indiennne Payal Kapadia.

À demain en direct de la Croisette !

René Chiche
Envoyé spécial au Festival de Cannes


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