Pourquoi aimons-nous à ce point les impôts ?

Élisabeth Borne, première ministre, annonce vouloir reprendre les conclusions du rapport Pisani-Ferry-Mahfouz sur le financement de la planification écologique. (Photo Eric Tschaen/Pool/ABACAPRESS.COM)

Une bonne manière en France de faire parler reste de proposer, à l’air intelligent, une nouvelle augmentation d’impôts.

Je plaisante ? À peine… observez nos débats. Même l’un de nos grands esprits, l’économiste Jean Pisani-Ferry, est tombé dans le panneau. Sa proposition de créer un “ISF vert” n’est pas tombée inaperçue chez la plupart de nos commentateurs. Au point qu’Élisabeth Borne, première ministre, annonce même vouloir reprendre les conclusions du rapport Pisani-Ferry-Mahfouz sur le financement de la planification écologique. Quel manque de discernement…

Notre pays a beau être champion du monde des impôts et taxes (480 recensés au total!) avec un niveau de 45,4% du PIB des prélèvements obligatoires contre 39,5% en Allemagne, 33,5% au Royaume-Uni ou 26,6% aux États-Unis. Cela ne suffit pas… Jusqu’où allons-nous devoir tomber pour espérer pouvoir convaincre que l’avenir du pays passe par une baisse massive des impôts et des charges. Une libéralisation fiscale à la Thatcher ou à la Reagan…

La banquise des dogmatiques reste encore solide. Et le travail de sape est continuel dans les facs ou les journaux…

Robert Lafont

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