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Pourquoi la France n’a-t-elle pas le droit de renvoyer les immigrés clandestins ?

Selon l'agence Frontex, l'an dernier, ce sont plus de 330 000 personnes qui ont franchi les frontières des pays membres de l'Union européenne.

Un migrant dort dans la rue en attendant de recevoir une aide alimentaire à Paris, le 18 octobre 2023. (Photo Firas Abdullah/ABACAPRESS.COM)

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Par Tom Benoit, Directeur de la rédaction de Géostratégie Magazine

Il semblerait qu’en portant le masque de la bienveillance, l’UE empêche les États d’incarner pleinement certaines de leurs principales caractéristiques : la démocratie, l’identité…

Car oui, nombre de pays, dont la France, n’ont pas le droit – ce dernier restreint par l’Union européenne – de renvoyer à ses frontières une personne qui cherche à intégrer un État illégalement.

Identité nationale bafouée

Les dirigeants politiques français, plus encore que ceux des pays qui nous sont voisins et dont l’identité nationale est moins bafouée que la nôtre, devraient agir factuellement pour permettre à notre pays de protéger son territoire.



Le peuple de France ne communique pas avec l’Union européenne. C’est bien aux politiques, élus et rémunérés avec des fonds publics, d’engager l’énergie et la réflexion nécessaires pour interrompre des diktats dont l’application dispose le pays dans une situation frôlant désormais l’irréversibilité.

Immigration massive

Peu à peu, l’immigration massive met à mal le sens même de notre régime démocratique ; comment se projeter dans un système démocratique lorsque la population est composée d’une part considérable de personnes, certes citoyennes, mais dont la culture, le cœur et l’esprit sont ailleurs ?

L’Europe, dans l’acception juridique de celle-ci, n’est pas l’ennemi à abattre ; elle pourrait d’ailleurs permettre la prospérité des pays qui sont comptés en son sein. Pour cela, une coopération entre Bruxelles et les acteurs majeurs de chaque État de l’UE est incontournable.

Au temps où la politique monétaire de notre pays était appliquée par la Banque de France, le Gouverneur de celle-ci travaillait dans l’intérêt de l’économie française. Aujourd’hui, avec des trajectoires divergentes, entre des États touristiques ou industriels, massivement financés par l’émission d’obligations ou modérément endettés, la politique monétaire n’évolue plus dans l’intérêt des nations. C’est ce que nous expliquons dans le dernier numéro de Géostratégie Magazine avec Jacques de Larosière, ancien directeur général du Fonds monétaire international et ex-Gouverneur de la Banque de France.

Parcourez ce nouveau numéro de Géostratégie Magazine pour disposer d’une lecture du monde, pour mieux comprendre sa tonalité, et surtout, pour mieux le sculpter. L’avenir appartient à l’élite – la vraie -, que celle-ci soit physique, intellectuelle ou financière. Bonne lecture !

Tom Benoit


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