Je m'abonne

Le Parti Socialiste doit-il se soumettre aux Insoumis ? Le Journal des Législatives du 02/05

Jean-Luc Melenchon, chef de la France Insoumise et de l'Union Populaire (Photo by Karim Ait Adjedjou/ABACAPRESS.COM )

Sondage: L’alliance des gauches largement en tête…

A un peu plus de huit jours du deuxième tour de l’élection présidentielle, cela bouge pour les élections législatives. C’est dans un sondage de l’Institut Cluster17, publié ce week-end, que 34% des Français interrogés ont l’intention de voter, au premier tour, pour un candidat soutenu par les principales forces de gauche. L’alliance des forces de gauche (La France Insoumise, Europe-Ecologie-Les-Verts, le Parti Socialiste, le Parti Communiste, Divers gauches), qui se met en place, recueillerait, donc, plus d’un tiers des intentions de vote. Derrière, une hypothétique alliance du Rassemblement National et de Reconquête! recueillerait 24%, à égalité avec le bloc de La République en Marche et de ses alliés. Enfin, 9,5% des sondés, seulement, ont l’intention de voter pour un candidat soutenu par Les Républicains et leurs alliés.

Cérémonie de ré-investiture prévue le samedi 7 mai…

D’après une information donnée sur RTL, ce lundi, la cérémonie de ré-investiture d’Emmanuel Macron, président de la République, devrait être organisée dans la matinée du samedi 7 mai. La nomination du prochain Premier ministre devrait intervenir les jours suivants  tout comme la présentation du nouveau gouvernement.

La majorité présidentielle a ouvert les négociations…

Ce dimanche, a eu lieu au Palais de l’Elysée, une réunion multilatérale, à laquelle ont participé Richard Ferrand, président de l’Assemblée Nationale (La République en Marche), Edouard Philippe, patron du parti Horizons, ainsi que le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fesneau, du MoDem. Il s’agissait de négocier la répartition des investitures aux élections législatives. Une nouvelle réunion doit se tenir, ce lundi, et la liste des candidats devrait être rendue publique dans la semaine. La semaine dernière, une première réunion avait eu lieu, sans représentants du MoDem et d’Horizons.

François Bayrou fustige un accord à gauche

  •  
  • En cette fin de semaine, sur France3, François Bayrou, président du MoDem et soutien d’Emmanuel Macron, a déclaré qu’un possible accord, à gauche, pour les élections législatives “trahit l’histoire du Parti Socialiste”. Mais il a affirmé que “ce n’est pas un danger tellement c’est incohérent”. “Je n’imagine pas une seconde que les Français puissent désavouer leur vote à l’élection présidentielle », a-t-il affirmé.
  •  

“Des accords de partis et de politicaillerie”

Le député de l’Oise, ex-Les Républicains, rallié à Emmanuel Macron, Eric Woerth, interrogé ce week-end, a dénoncé les accord entre partis de gauche, pour les élections législatives. “Des accords de partis et de politicaillerie ». Selon Eric Woerth, ces accords « voudraient préfigurer, selon le parti hégémonique La France Insoumise, l’idée que Monsieur Mélenchon pourrait gagner les élections législatives”, mais “idéologiquement, il n’y a aucune cohérence. D’ailleurs, les socialistes ont bien du mal à y rentrer, puisque quand on leur demande de dénoncer des traités qu’ils ont eux-mêmes contribué à signer, ça devient un peu compliqué.”

Le projet d’alliance à gauche fait réagir…

Des voix s’élèvent, au sein de l’actuelle majorité présidentielle, pour critiquer les accords signés ou en cours de négociation, à gauche. Le député La République en Marche Sacha Houlié: “Incroyable tous ces gens prétendument pétris de principes, prêts à abandonner toute conviction, et notre indépendance énergétique, pour une poignée de circonscriptions. Et ils veulent gouverner notre pays?” s’indigne-t-il.

La présidente déléguée du groupe La République en Marche, à l’Assemblée Nationale, estime, sur RFI, que “ce qui attend les partis, notamment le Parti Socialiste, s’ils acceptaient cette alliance, c’est tout simplement une disparition de leurs idées, et aussi une disparition de leur parti politique”. La vice-présidente d’Agir, parti allié de La République en Marche, Fabienne Keller: “Europe-Ecologie-Les-Verts n’a désormais d’Europe plus que le nom”, tacle-t-elle.

  •  

Michel Denisot bientôt candidat?

Ce samedi, d’après le journal Le Figaro, Michel Denisot, président du club de football La Berrichonne de Châteauroux (Indre), serait en discussions avec des cadres de La République en Marche pour évaluer la possibilité de se présenter, en juin prochain, lors des élections législatives. Michel Denisot devrait se présenter dans son département natal de l’Indre, actuellement occupé par le député LREM François Jolivet. Ce dimanche, sur Twitter, Michel Denisot a balayé cette information: “Je suis candidat à la montée de La Berrichonne de Châteauroux, en Ligue 2, la saison prochaine. Et c’est tout”, a affirmé le président du club de football de Châteauroux.

“Ils ont joué les idiots utiles pour Emmanuel Macron”

Sur LCI, ce samedi, Christian Jacob, président des Républicains, a confirmé la ligne du parti concernant les élections législatives: aucun accord ne sera trouvé avec La République en Marche. “Cette ligne de l’indépendance est la seule possible”, a-t-il assuré. “Il y a la nécessité de faire entendre une voix de responsabilité, là où Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ont joué les idiots utiles pour Emmanuel Macron”, a-t-il ajouté.

Un peu plus de clarté à Nicolas Sarkozy…

Ce lundi, dans le journal Le Figaro, François-Xavier Bellamy, euro-député Les Républicains, appelle l’ancien président de la République à clarifier sa position en vue des législatives: “Nicolas Sarkozy a toujours affirmé la nécessité d’assumer ses choix. Aujourd’hui, il faut qu’il dise clairement s’il veut être un pilier de la majorité macroniste, ou s’il croit à la nécessité d’une opposition de droite”. En effet, Nicolas Sarkozy, qui n’a pas apporté son soutien public à Valérie Pécresse lors de l’élection présidentielle, ne cache pas sa proximité avec Emmanuel Macron, autour de qui il appelait à un rassemblement après le premier tour de l’élection présidentielle.

La majorité: Jean-Luc Mélenchon y croit dur comme fer!

Ce vendredi, dans le Journal du Dimanche, le candidat malheureux à l’élection présidentielle, Jean_Luc Mélenchon, s’exprimait: “Nous devons arrêter Emmanuel Macron, maintenant, aux élections législatives. Après, ce sera trop tard. Ne lui laissons pas les pleins pouvoirs.”

Le leader de La France Insoumise a, en point de mire, le poste de Premier ministre, à condition d’obtenir une majorité à l’Assemblée Nationale, à l’occasion des élections législatives. “Notre victoire est possible. Mon projet n’est pas du tout de limiter la casse: il s’agit de la conquête d’une majorité pour gouverner”, a-t-il ajouté.

Mélenchon sera-t-il candidat à Marseille?

Ce vendredi, toujours dans le Journal du Dimanche, l’actuel député de la quatrième circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille, n’a pas encore confirmé qu’il sera bien candidat aux élections législatives. “Je n’ai pas encore décidé”, a-t-il répondu, ajoutant que s’il est candidat, “ce sera à Marseille”.

Ce samedi soir, sur France2, le leader de La France Insoumise “n’a pas encore tranché”. “Est-ce qu’il faut que j’aille siéger dans un groupe d’opposition, ce n’est pas évident”, a-t-il indiqué. “Je suis candidat à être Premier ministre, c’est aussi une manière de dire les choses… Là oui, je suis candidat, je vais le faire, je suis utile, a-t-il ajouté.

Adrien Quatennens candidat dans le Nord

Pour les élections législatives, alors que Jean-Luc Mélenchon ne sait pas encore s’il sera, Adrien Quatennens, député de La France Insoumise dans la première circonscription du Nord, et un des lieutenants de Jean-Luc Mélenchon, a indiqué, dans le journal La Voix du Nord, qu’il souhaitait “continuer le combat”, affirmant avoir été, depuis cinq ans, “de toutes les mobilisations sociales et écologistes, inclus les Gilets jaunes”.

Jean-Luc Mélenchon “optimiste” sur les tractations à gauche

Ce vendredi, dans le Journal du Dimanche, le leader de La France Insoumise se dit tout à fait « optimiste » sur les négociations, à gauche, en vue des élections législatives. “Je pense que nous allons trouver un accord. Nous aimerions que ce soit réglé très rapidement”, a-t-il déclaré, avant de mettre en garde “les mauvais perdants qui seront jugés sévèrement”.

“Nous leur proposons une bataille pour gagner”

Dans le Journal du Dimanche, ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon, le patron de La France Insoumise, n’y est pas allé par quatre chemins: “Nous leur proposons une bataille pour gagner. C’est fédérateur, non? Il faut qu’ils sortent de la loose”. L’ancien candidat à la présidentielle a estimé que les partis de gauche doivent “assumer la volonté de gagner”. Un accord doit toujours être trouvé avec Europe-Ecologie-Les-Verts, le Parti Socialiste, le Parti Communiste et le Nouveau Parti Anti-capitaliste.

“La gauche est à quelques millimètres de s’entendre”

Ce dimanche, en marge de la manifestation du 1er mai, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé sur l’avancée des négociations à gauche. “Le programme sera un programme partagé et un programme de gouvernement”, a-t-il assuré. Jean-Luc Mélenchon a également déploré la lenteur des négociations avec les communistes et les socialistes, mais il est resté optimiste devant ses sympathisants. “Nous sommes à quelques millimètres de nous entendre tous”, a-t-il déclaré.

Un accord historique conclu entre LFI et EELV

Les dernières conversations nocturnes tenues dans la nuit du 1er au 2 mai, après deux semaines de négociations, ont permis de conclure un accord entre La France Insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts, pour les élections législatives. Les 12 et 19 juin prochains, les deux partis de gauche se présenteront sous une bannière commune, celle de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale.

“Ils s’alignent sur les points programmatiques”

Alors que les désaccords étaient nombreux entre La France Insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts, les deux forces de gauche ont trouvé des accords sur différents points programmatiques cités dans le communiqué commun publié par les deux partis: “la hausse du smic à 1.400 euros, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité, l’éradication de la pauvreté et la planification écologique”, entre autres. Sur l’Europe aussi, des pas ont été faits par les deux parties. Ainsi, la “désobéissance” reste de mise mais uniquement “pour échapper à certaines règles économiques et budgétaires”.

100 circonscriptions réservées aux écologistes

C’était, aussi, une source de désaccord entre La France Insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts: le nombre de circonscriptions allouées à chaque formation politique. L’accord conclu, dans la nuit, prévoit de réserver 100 circonscriptions aux élus écologistes.

“Nous sommes pro-européens, fédéralistes”

Ce lundi, sur BFMTV, Julien Bayou, secrétaire national d’Europe-Ecologie-Les-Verts, a assuré:  “Nous sommes pro-européens, fédéralistes, ça ne souffre d’aucune ambiguïté”. C’était un point important qui a interrogé pendant les négociations avec La France insoumise, qui a une vision plus critique de l’Union Européenne.

Mais pour Julien Bayou, les positions ne sont pas incompatibles: “Est-ce qu’on est satisfaits du fonctionnement de l’Europe actuellement? La réponse est non. Est-ce que nous voulons réorienter l’Europe? La réponse est oui.” Le conseiller régional d’Île-de-France tient quand même à clarifier une chose: “Jamais nous ne mettrons le doigt dans l’engrenage d’une sortie de l’Europe, d’une sortie de l’euro, d’une désagrégation du projet européen”.

 Julien Bayou appelle “à la coalition la plus large”

Ce lundi, sur BFMTV-RMC, Julien Bayou; secrétaire national d’Europe-Ecologie-Les-Verts, a salué l’accord de cette nuit: “Nous avons posé un premier acte très fort avec La France Insoumise”. Ce n’est, toutefois, qu’un premier pas pour l’alliance de la gauche et le secrétaire national d’Europe-Ecologie-Les-Verts explique que “c’est aux Français d’en faire un moment historique”. Quant à l’association du Parti Socialiste et du Parti Communiste avec La France Insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts, Julien Bayou assure que “les discussions vont se poursuivre. […] L’idée c’est bien, non pas d’inviter chacun, chacune, à abandonner ses convictions (…). Nous faisons une bannière commune, nous appelons à la coalition la plus large sur le mandat le plus ambitieux”.

Jean-Luc Mélenchon: un pas de plus vers Matignon?

Depuis le soir du deuxième tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a affiché son ambition de devenir Premier ministre et il espère que l’union de la gauche le propulsera à Matignon. Le communiqué, rédigé par les deux parties signataires de l’accord, La France Insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts, précise qu’en cas d’obtention d’une majorité parmi les 577 députés, “le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon”.

“La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale”

Cette nuit, dans leur communiqué commun signifiant leur accord, La France Insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts, annoncent: « Nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai”. Une célébration pour fêter le lancement de La Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, la nouvelle bannière de l’alliance de la gauche.

Un accord historique et un gouvernement pluriel

Sur France Inter, ce lundi, Manuel Bompard, ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, s’est réjoui de l’accord “historique” conclu entre La France Insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts, ajoutant “qu’il n’y avait jamais eu d’accord entre ces deux partis, au niveau national, pour les élections législatives”. Cette alliance de la gauche devra se répercuter dans la composition du gouvernement juge Manuel Bompard: “A partir du moment où l’on fait une coalition parlementaire, il faut que le gouvernement reflète la diversité de cette coalition”.

“La diversité de ce rassemblement est une force”

C’est dans le journal Libération, ce lundi, que Clémentine Autain, conseillère régionale de La France Insoumise, a donné son avis sur l’accord passé avec les écologistes: “Ce que nous sommes en train de construire, je l’ai activement souhaité depuis les débuts de mon engagement politique”. Pour elle, “la diversité de ce rassemblement est une force”: “Qui peut croire que nous pourrions être majoritaires dans le pays, sans diversité des sensibilités et sans pluralisme?”

Clémentine Autain se réjouit, aussi, d’une alliance programmatique et pas seulement stratégique: « Nous avons, dès le début, dit non à une simple répartition des postes, nous avons immédiatement cherché un accord politique pour gouverner. Au fond, nous passons de la culture de la résistance à celle de l’espérance. L’enjeu n’est pas de sauver les boutiques des uns ou des autres mais de permettre aux Français, dès le mois de juin, de ne plus subir la violence sociale et l’inaction climatique de Macron.”

“Pas juste un accord de coin de table et de tambouille électorale”

Ce lundi, sur France Info, Manon Aubry, euro-députée de La France Insoumise, s’est exprimé sur l’accord avec les écologistes: « C’est une Union Populaire, une union autour d’un programme et c’est ce qu’il y a de plus important”, déclare-t-elle.

Alors que son parti a signé, dans la nuit de dimanche à lundi, un accord qu’elle qualifie d’”historique” avec Europe-Ecologie-Les-Verts, Manon Aubry souhaite que “l’union continue de s’élargir, continue de rassembler et y compris avec les communistes et les socialistes”. Pour elle, “ce n’est pas juste un accord de coin de table et de tambouille électorale”, mais c’est « un programme de transformation de la société, pour transformer la vie de millions de gens”.

Manon Aubry annonce les prochaines échéances: « On doit finir le travail programmatique complet dans la semaine et le présenter à une convention commune que nous organiserons samedi prochain, qui sera elle aussi, je crois, historique, puisque nous investirons nos candidats communs aux élections législatives”.

Encore des candidats écologistes…

C’est ce lundi qu’ont été annoncées les candidatures de Sandrine Rousseau et de Julien Bayou, à leur réélection aux élections législatives, respectivement dans les 9ème et 5ème circonscriptions de Paris. Une nouvelle qui ravit Sandrine Rousseau puisque l’éco-féministe était mise sur la touche, durant les premiers jours de négociations, selon les informations de Médiapart. “Il se pourrait que la gauche, partout en France, n’ait qu’un seul candidat dans chaque circonscription. On est peut-être à la veille d’une révolution dans les urnes”, déclarait-elle, ce dimanche, sur France Info, avant l’annonce de l’accord.

“C’est avec les communistes que c’est le plus compliqué”

Sur France2, ce samedi soir, Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise a reconnu que c’est avec le Parti Communiste que les négociations, en vue des élections législatives, sont “les plus compliquée”. “Je refuse que l’on discute de quoi que ce soit tant qu’on n’a pas tranché sur le programme. Parce qu’après, demain, il faut gouverner”, a-t-il affirmé sur France 2.

Les négociations patinent avec le Parti Communiste

Ce samedi, dans un communiqué,  le Parti Communiste a fait le point sur les propositions de La France Insoumise en vue des élections législatives, “qui n’ont pas permis, à cette heure, d’atteindre notre objectif partagé d’une nouvelle majorité de gauche”. Parmi les réclamations listées dans le communiqué, le parti de Fabien Roussel souhaite investir “des personnalités reconnues pour leurs engagements de terrain”.

Fabien Roussel: “C’est une étape importante”

Toujours sur France Info, Fabien Roussel, du Parti Communiste, réagissait à l’accord signé, cette nuit, avec les écologistes: “Bien sûr que c’est une bonne nouvelle! C’est une étape importante pour construire cette grande coalition de la gauche et des écologistes”.

“J’espère que, nous aussi, nous parviendrons à conclure cet accord, dans la journée, dans la soirée, dans la nuit s’il le faut”, affirme-t-il alors que des négociations entre son parti et La France Insoumise auront lieu ce lundi. Pour Fabien Roussel: “il n’y a pas de Plan B, il n’y a qu’un plan A, c’est de nous rassembler pour construire cette grande coalition de la gauche pour avoir notre revanche sur l’élection présidentielle”.

“La force principale qui constitue cette majorité”

Sur France Info, ce lundi, le secrétaire général du Parti Communiste, Fabien Roussel, a donné son avis sur l’idée de voir Jean-Luc Mélenchon à Matignon: “Si nous formons une majorité pour gouverner, le Premier ministre sera issu de la force principale qui constitue cette majorité. Je n’ai pas de problème avec ça”.

“Nous pouvons lever un espoir important”

C’est cette nuit, au moment de signer leur accord, que La France Insoumise et Europe-Ecologie-Les-Verts ont convenu de s’allier sous la bannière “La Nouvelle Union Populaire Ecologiste et Sociale”. Un intitulé qui a fait l’objet de longues discussions: comme d’ailleurs les autres partenaires de négociation de La France Insoumise, les écologistes souhaitaient que le nom de la bannière commune reflète l’élargissement de L’Union Populaire à de nouvelles forces de gauche. Sur Twitter, Fabien Roussel apporte son approbation au choix final: “Il permet que toutes les forces de gauche se sentent respectées. Nous pouvons lever un espoir important”.

“Nous sommes en route vers un accord de toute la gauche”

Sur Public Sénat, ce lundi, Pierre Laurent, le vice-président communiste du Sénat, a donné son avis sur l’accord signé cette nuit: “L’accord La France InsoumiseEurope-Ecologie-Les-Verts est une très bonne nouvelle: nous sommes en route vers un accord de toute la gauche. Les communistes feront partie de cet accord, les conditions vont en être réunies. Cela répond aux attentes profondes du pays”, a-t-il avancé

Olivier Faure fait le point sur les négociations à gauche

Une semaine après le deuxième tour de l’élection présidentielle, l’attention se porte sur les tractations à gauche, pour essayer de trouver un accord entre La France Insoumise, Europe-Ecologie-Les-Verts, le Parti Communiste et le Parti Socialiste, qui pourrait leur apporter une majorité et d’imposer une cohabitation à Emmanuel Macron.

Dans un premier temps d’accord avec La France Insoumise, le Parti Socialiste “a suspendu les discussions”, ce vendredi. “On continue à discuter de tout, des questions de fond, des circonscriptions, de la stratégie”, a assuré Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, sur France Inter. “Si François Hollande veut venir discuter avec jean-Luc Mélenchon, qu’il vienne et il verra qu’il ne s’agit pas du tout d’une disparition”, a-t-il lâché.

Sur France Info, ce dimanche, Olivier Faure indiquait que les négociations allaient reprendre ce dimanche soir.

D’abord se mettre d’accord sur le programme avec LFI…

Sur France Inter, ce samedi, Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, s’expliquait sur les tractations à gauche, en vue d’un accord pour les élections législatives. “Il faut être d’accord sur le fond et ne pas être seulement dans une sorte de tambouille électorale (…) Gouverner c’est sérieux”, a-t-il indiqué.

“C’est le travail qui a commencé, que nous poursuivons et qui va durer dans les prochaines heures. (…) Il y a des sujets sur lesquels il y a des désaccords qui sont connus”, a-t-il ajouté.

“Nous contestons le concept de désobéissance face à l’Europe”

Toujours sur France Inter, ce samedi, Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, donnait des détails sur les points de désaccord, nombreux encore à gauche, pour trouver une entente. “Évidemment, dans les questions difficiles entre nous, il y a la question européenne. Nous contestons, nous, le concept de désobéissance européenne, mais il faut, parfois, mettre en tension l’Europe”, a-t-il concédé. « Je souhaite que le terme de désobéissance ne soit pas inscrit dans notre plate-forme commune (…) nous ne sommes pas des frexiteurs”, a-t-il affirmé.

Les négociations reprennent ce lundi soir…

A son arrivée au siège de La France Insoumise, ce lundi soir, vers 17h, Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti Socialiste, a confié: “Je suis venu rappeler nos exigences, on joue une grosse partie. Il faut qu’on garde un équilibre”. “Soyez patients, c’est une discussion longue”, a-t-il ajouté. Un peu plus tard, Julien Bayou est arrivé à son tour: le secrétaire national d’Europe-Ecologie-Les-Verts, qui est parvenu à un accord avec La France Insoumise, cette nuit, se joint donc aux discussions entre son nouveau partenaire et le Parti Socialiste, en vue d’un accord commun pour les élections législatives. “Ça prendra encore quelques heures, peut-être quelques jours”, a-t-il estimé.

Un vote des militants socialistes?

Ce samedi, sur France Info, la maire socialiste de Vaulx-en-Velin (Rhône), Hélène Geoffroy, souhaitait “un vote des militants socialistes avant toute ratification d’un accord avec La France Insoumise”. “Ce n’est pas une union des forces de gauche qui est en train de se construire. Ce que demandent Jean-Luc Mélenchon et L’Union Populaire c’est, en réalité, que l’on se range derrière leur bannière”, a-t-elle affirmé.

Cambadélis: “s’opposer à un accord avec “La France Insoumise””

C’est dans une lettre ouverte à François Hollande, Bernard Cazeneuve, Jean-Marc Ayrault, Anne Hidalgo (…) et à tous les Socialistes », que Jean-Christophe Cambadélis, l’ex-premier secrétaire du Parti Socialiste, a estimé “qu’il serait temps de se coordonner pour résister et se refondre.” “C’est une question stratégique qui est en cause, car c’est une intégration dans un bloc mélenchonisé”, a-t-il lâché, se plaçant clairement contre une union avec La France Insoumise.

“Le PS est entré dans une logique de soumission”

Toujours au Parti Socialiste, comme Jean-Christophe Cambadélis, Stéphane Le Foll, l’ancien ministre socialiste de l’Agriculture, dans Le Point, a fustigé la tentative d’union du PS avec La France Insoumise, pour les élections législatives. “Le Parti Socialiste est entré dans une logique de soumission. À force de considérer que les autres formations ont raison, les électeurs intègrent cette idée et ne votent plus pour nous. […] C’est même le préalable imposé par La France Insoumise pour entamer les discussions: il faut renier le quinquennat de Hollande. Donc, on s’efface, on s’efface, on s’efface!”, a-t-il raillé.

“Le PS veut brader son histoire pour 20 députés!”

Certains poids lourds du Parti Socialiste s’opposent toujours à un accord, alors que le direction du PS doit s’entretenir avec La France Insoumise, ce lundi. Le maire socialiste du Mans, Stéphane Le Foll, voit en cet accord une radicalisation de la gauche. Ce lundi, sur RTL, il pointe les divergences entre les socialistes et les insoumis et regrette que « la direction du parti socialiste se range derrière le frondeur qui a réussi”. Hier, dans Le Point, il déplorait: “Le PS veut brader son histoire pour 20 députés!”.

“Leur attachement profond à l’idée et à la construction européennes”

Dans une tribune, plusieurs maires socialistes de grandes villes, dont ceux de Nantes et de Rennes, ont réaffirmé leur “attachement profond à l’idée et à la construction européennes”. Une allusion aux discussions en cours entre La France Insoumise et le Parti Socialiste, pour tenter de trouver un accord pour les élections législatives.

Le Parti Radical de Gauche ne fera pas d’alliance…

Ce lundi, dans un communiqué, le Parti Radical de Gauche annonçait: « Le comité exécutif du PRG a voté à 90,5% en faveur de candidatures indépendantes pour les élections législatives”. Il investira, donc, une centaine de candidats, ce vendredi. Le communiqué laisse entendre, sans nommer personne, l’incompatibilité de la ligne du parti avec le programme de l’Union Populaire de Jean-Luc Mélenchon: « Pour le PRG, la laïcité, l’universalisme et la construction européenne ne sont pas négociables”. Il appelle à “la création d’une maison commune de la gauche républicaine dans laquelle il pourrait se fondre à l’issue des législatives”.

Marine Le Pen: un appel à se mobiliser…

Pour sa première déclaration publique, depuis le second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen, la candidate malheureuse du Rassemblement National, s’est exprimé sur Twitter, ce samedi, dans une vidéo. Elle a appelé ses électeurs à se mobiliser en faveur du Rassemblement National, lors des élections législatives prévues en juin prochain.

“Avec un maximum de députés qui me soutiendront à l’Assemblé Nationale, je serais en mesure de protéger votre pouvoir d’achat et de porter des mesures qui reconnaissent, enfin, le travail à sa juste valeur”, a-t-elle affirmé. “Sans députés pour le soutenir, Emmanuel Macron sera impuissant à appliquer son projet néfaste pour la France et ses choix injustes pour les Français”, a-t-elle ajouté.

“Servir à établir la stratégie et à mobiliser les troupes”

Ce dimanche 1er mai, Jordan Bardella, président, par intérim, du Rassemblement National, a animé une visioconférence avec les candidats aux élections législatives. Une réunion qui va servir à établir la stratégie du parti d’extrême-droite et à mobiliser les troupes. La présence de Marine Le Pen n’est pas assurée, selon Le Parisien. La finaliste des élections présidentielles sera candidate à sa succession dans le Pas-de-Calais. De son côté, Jordan Bardella ne briguera pas de mandat de député.

“Le projet de saccage de la société n’est pas une fatalité”

Sur BFMTV, le président, par intérim, du Rassemblement National, Jordan Bardella, a comparé les prochaines élections législatives à un “troisième tour” pour tenter d’obtenir une majorité d’opposition à l’Assemblée Nationale face à Emmanuel Macron. “Il y a un troisième tour (…) J’appelle les Français à aller voter, le projet de saccage de la société, porté par Emmanuel Macron, n’est pas une fatalité”, a-t-il déclaré.

Le “Rassemblement National” entrouvre la porte…

Toujours sur BFMTV, Jordan Bardella, président, par intérim du Rassemblement National, a évoqué un “soutien possible” à des “candidats patriotes”, au second tour des élections législatives, si jamais ils étaient en position de l’emporter. En revanche, le député européen a rappelé que des candidats Rassemblement National seront présents dans toutes les circonscriptions, notamment face à ceux de Reconquête!.

La question des alliances aux élections législatives

Le conseiller régional du Rassemblement National de Paca et membre du Conseil national du parti, Philippe Vardon, a adressé, ce lundi, une lettre à Jordan Bardella, que l’AFP a pu consulter. Il y demande que la question des alliances aux législatives “soit portée devant notre Conseil national”, “qu’elle fasse l’objet d’un vrai débat et soit tranchée par un vote de celui-ci”, ajoute-t-il. Il faut noter que le président, par intérim, du Rassemblement National, Jordan Bardella, a fermé à plusieurs reprises la porte à toute alliance avec le parti Reconquête! d’Eric Zemmour, au premier tour des législatives, cette position ne fait pas l’unanimité au sein du parti.

Les élections présidentielles vont aider le “Rassemblement National”

L’un des porte-paroles du Rassemblement National, Laurent Jacobelli, s’est montré optimiste sur les chances de son parti de remporter plus de sièges qu’en 2017 et donc, d’avoir plus d’aides publiques pour financer son parti. “Il y a 23.000 communes qui ont placé Marine Le Pen en tête, à l’occasion des élections présidentielles, ainsi qu’une cinquantaine de départements”, a-t-il précisé.

Eric Zemmour reprend la main…

Pour la première fois à la télévision, depuis sa défaite à l’élection présidentielle, Eric Zemmour, le président de Reconquête!, sera sur BFMTV, ce lundi soir, à 18h50. Il y répondra aux questions de Bruce Toussaint. Eric Zemmour, qui était hier, à Aix-en-Provence, au contact de ses militants, pour son premier déplacement depuis l’élection présidentielle, semble donc lancer la campagne de son parti pour les législatives, même s’il n’a pas encore annoncé s’il serait lui-même candidat. Après un score de 7% au premier tour de l’élection présidentielle, plusieurs cadres du parti ont quitté le mouvement fondé par Éric Zemmour.

Nicolas Bay appelle à un rassemblement de la « droite patriotique »

Sur Sud-Radio, ce week-end, Nicolas Bay, député européen et ancien du Rassemblement National rallié au parti Reconquête! d’Eric Zemmour, s’exprimait sur les alliances à gauche. « On a un ennemi, c’est l’islamo-gauchisme, dominé par Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise. On a un adversaire, c’est Emmanuel Macron et le bloc macroniste, avec un risque, c’est qu’il ait les pleins pouvoirs en France”, résume-t-il. “Néanmoins, ça m’inspire la nécessité d’un rassemblement aussi des forces de la droite et des forces patriotiques”, pointant que “la gauche sait faire taire ses petites différences par souci d’efficacité électorale.

De même, il estime que son camp “doit être capable de faire taire nos différences”, même s’il “ne s’agit pas de les gommer”. Pour Nicolas Bay: “Si l’on prend les résultats du 10 avril, le Rassemblement National, seul, est capable de se maintenir dans 190 circonscriptions. Si l’on fait le rassemblement avec Reconquête! et avec Nicolas Dupont-Aignan, ensemble, on peut être présent dans 370 circonscriptions au second tour des élections législatives.

Maintenant, la balle est dans le camp du Rassemblement National. » Nicolas Bay propose, donc, une répartition des circonscriptions, “au prorata du poids électoral de chaque formation politique”, pour atteindre “des candidatures uniques de la droite patriotique dans toutes les circonscriptions”.

Guillaume Peltier déplore le manque d’unité à droite

Ce samedi, sur Europe1, Guillaume Peltier, vice-président exécutif du parti Reconquête!, a regretté que “Les Républicains et le Rassemblement national ne soient pas dans une démarche d’unité”, en vue des élections législatives. L’ex-vice-président des Républicains a concédé qu’il n’y aurait pas de “raz-de-marée”, lors du scrutin en juin prochain.

“Personne ne veut perdre, donc personne ne veut y aller »

Alors qu’Éric Zemmour ne devrait pas se présenter aux élections législatives, les autres cadres de Reconquête! sont dans l’interrogation. « Personne ne veut perdre, donc personne ne veut y aller. Ils ont tous Napoléon à la bouche, mais Murat, lui, allait au combat”, a asséné, ce samedi, une source auprès du journal Le Parisien.

« La présidentielle, ça génère de l’enthousiasme. Mais quand la perspective disparaît, ça crée des interrogations. Ceux qui nous ont vus plus haut que l’on ne l’était vraiment font l’apprentissage de la politique”, a affirmé un dirigeant du parti. “Comment faire survivre un parti sans élu?” c’est la question qui anime les réunions, au sein du parti d’extrême-droite, selon le journal Le Parisien qui cite un proche du mouvement.

“Il y a des perspectives et des fondations solides”

La stratégie chez Reconquête! est encore très floue, en vue des élections législatives. Mais l’ancienne membre du Rassemblement National, Marion Maréchal, devenue vice-présidente du parti Reconquête! d’Eric Zemmour,  s’est voulue rassurante. “Pendant des années, le Front National n’a pas eu de député. Ça ne l’a pas empêché d’exister, même si ce n’est pas idéal”, a-t-elle indiqué au journal Le Parisien. “C’est enthousiasmant, parce qu’il y a des perspectives et des fondations solides”, a-t-elle ajouté en perspective des prochaines élections législatives de juin prochain.

Le porte-parole de “Reconquête!” candidat…

Selon RMC, Denis Cieslik, porte-parole de Reconquête!, va se présenter aux élections législatives dans la 6ème circonscription des Alpes-Maritimes. Lors du premier tour des élections présidentielles, le département avait voté à plus de 14% pour Éric Zemmour.

Dupont-Aignan « reprend le combat électoral”

Ce week-end, sur Twitter, Nicolas Dupont-Aignan, l’ex-candidat à l’élection présidentielle, a officialisé sa candidature dans une vidéo. “Je reprends le combat électoral”, a indiqué  le député sortant de la 8ème circonscription de l’Essonne. Vendredi dernier, Nicolas Dupont-Aignan et Florian Philippot avaient annoncé une coalition en vue des élections législatives dans le cadre d’une “Union pour la France”.

La manne financière pour les partis politiques!

Le financement des partis et mouvements politiques, pour les cinq années à venir, dépend essentiellement des élections législatives. Pour cette année 2022, le montant des aides publiques, pour les partis politiques, est fixé à 66,15 millions d’euros. Ce principe d’un financement public des partis politiques a été mis en vigueur par la loi du 11 mars 1988. Les partis politiques reçoivent une aide de l’État en contrepartie de l’interdiction des dons des entreprises ou autres personnes morales.

Une aide de l’Etat en deux parties – le montant de 66,15 millions d’euros est partagé en deux volets: le premier volet (32,08 millions d’euros) est réparti entre les partis politiques, en fonction des résultats qu’ils ont obtenus, en nombre de voix, au premier tour des élections législatives de juin 2017. Chaque électeur rapporte 1,53 euro au parti concerné. Il y a toutefois une condition pour y prétendre. Il faut, au minimum, récolter 1 % des suffrages exprimés, et ce, dans au moins 50 circonscriptions de France métropolitaine (une règle spécifique s’applique pour l’Outre-mer). Le montant de cette partie est minoré pour les partis qui n’ont pas respecté l’obligation de parité (hommes-femmes) des candidatures lors des élections législatives; le deuxième volet (34 millions d’euros), avec une dotation annuelle d’environ 37.400 euros par parlementaire rattaché, est attribué aux partis et aux groupements politiques représentés à l’Assemblée Nationale et au Sénat.

Les partis politiques bénéficiaires de l’aide de l’Etat pour 2022:

La République en Marche (20.981.736€)

Les Républicains (13.048.417€)

Parti Socialiste (5.946.460)

Rassemblement National (5.179.574€)

Mouvement Démocrate (5.056.240€)

La France Insoumise (4.385.898€)

Union Démocrates Radicaux et Libéraux (3.959.891€)

Europe-Ecologie-Les-Verts (2.167.530€)

Parti Communiste (2.163.161€)

Parti Radicaux de Gauche (604.050€)

Debout la France (505.130€)

Lutte Ouvrière (260.734€)

La France qui ose (113.866€)

Alliance Ecpologiste Indépendante (105.888€)

Parti Animaliste (67.186€)

(Source: Ministère de l’Intérieur)

Candidats à la présidentielle et aux législatives?

Le candidat communiste à la présidentielle, Fabien Roussel, a annoncé sa candidature à sa réélection aux élections législatives, dans le Nord. Marine Le Pen va également briguer un nouveau mandat, dans les Hauts-de-France. Jean Lassalle ne se représente pas dans sa circonscription des Pyrénées-Atlantiques, où il est élu depuis 2002. Nicolas Dupont-Aignan va également se présenter, dans l’Essonne. En revanche, le doute subsiste pour Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour et Yannick Jadot.

Jean Lassalle ne sera pas candidat aux législatives

Ce lundi, depuis sa permanence parlementaire d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), l’ancien candidat à l’élection présidentielle, Jean Lassalle, avec son parti Résistons!, a annoncé qu’il ne sera pas candidat à sa réélection pour les prochaines élections législatives.

Jean Lassalle avait été élu député de la 4ème circonscription des Pyrénées-Atlantiques, pour la première fois, en 2002. Après 20 ans à l’Assemblée Nationale, il renonce, donc, à un nouveau mandat de député. Il annonce son intention de proposer à son frère, Julien, de se présenter à sa place.

Bernard Pace


Vous aimez ? Partagez !


Entreprendre est un média indépendant. Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités :

Publiez un commentaire

Offre spéciale Entreprendre

15% de réduction sur votre abonnement

Découvrez nos formules d'abonnement en version Papier & Digital pour retrouver le meilleur d'Entreprendre :

Le premier magazine des entrepreneurs depuis 1984

Une rédaction indépendante

Les secrets de réussite des meilleurs entrepreneurs

Profitez de cette offre exclusive

Je m'abonne