Communiqué de presse d’ETHIC (Entreprises de Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance)
Est-ce que les représentants du patronat français trouvent légitime qu’on accepte que la SNCF et la RATP reviennent sur la réforme des retraites, au nom d’une paix sociale achetée par le gouvernement ?
Quelle entreprise oserait enfreindre ainsi ces accords signés en toute impunité ? Quel exemple pour les salariés du privé ! C’est un manque d’éthique, de respect et d’engagement qui n’est pas acceptable dans une démocratie républicaine. Qu’en pensent les partenaires patronaux représentatifs ?
Le mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance) s’interroge sur le manque important de réactions devant un gouvernement qui cède aux menaces de la SNCF. La « victoire » de la nouvelle négociation a consisté à mettre en place des conditions favorables aux cessations d’activité pour les cheminots qui veulent partir plus tôt.
Un dispositif de retraite anticipée qui permet de détricoter la réforme des retraites pour certains, au moment où l’on explique qu’il faut travailler plus, plus longtemps et que la dette nous y contraint… Par ailleurs, à la RATP, la CGT a déposé un préavis de grève qui couvre toute la durée des épreuves olympiques et paralympiques. « Jusqu’où allons-nous abdiquer ? » se demandent les chefs d’entreprise d’ETHIC.
Le Medef, dans les circonstances actuelles, reste-il un spectateur impuissant ?