Gabriel Attal ne doit rechercher que l’intérêt de la France

Gabriel Attal a des atouts. Présentant bien, il parvient à saisir et formuler ce que nos compatriotes veulent entendre. C’est déjà un bon point à mettre à son actif, et qui tranche avec le discours technocratique et rugueux d’Elisabeth Borne, mais est-ce suffisant pour autant ! Avoir 34 ans est tout sauf une qualité, mais c’est au moins la marque d’une ambition précoce.
Espérons qu’elle soit mise au service de l’intérêt du pays.

Endettement, immigration, fiscalité, insécurité, décentralisation, réforme de l’État, de l’éducation et des hôpitaux : sur tous les grands chantiers, nous serons vite fixés. En attendant, laissons-lui une chance ! C’est aussi un peu la nôtre.

Robert Lafont