Et en plus, le coup provient d’une radio dite de « service public » censée donc défendre (avec l’argent des Français) le pluralisme politique et la liberté d’expression des journalistes. La réaction n’a pas tardé. Il a fallu d’une simple rumeur au conditionnel propagée par le journal Le Monde pour que la sanction tombe immédiatement en retour.
En l’occurrence, suspension immédiate dudit intervieweur, coupable d’un livre qu’il n’a même pas écrit, interrogeant quelqu’un qui, bien que représentant 41,45 % des citoyens (score de Marine Le Pen au second tour en 2022) aux dernières élections présidentielles, serait toujours considéré comme infréquentable. De qui se moque-t-on ? L’affaire n’aurait pas eu lieu si bien entendu il s’était agi d’un livre d’entretien avec Jean-Luc Mélenchon ou Sandrine Rousseau.
Dans un pays libre comme le nôtre, ce coup porté à la liberté d’écrire d’un journaliste est suffisamment grave (digne de l’épuration stalinienne ?) pour que Madame Rachida Dati, ministre de la Culture, exige un retrait immédiat de la décision prise et à tout le moins d’avoir des excuses de la part de France Info et de Sibyle Veil, la présidente de Radio France. Gageons que nous n’aurons ni l’une, ni l’autre. Plus c’est gros, plus cela passe. Je précise que je ne connais ni Jordan Bardella, ni Jean-François Achilli. Mais qu’il s’agit bien d’une question de principe dans un pays libre et qui aspire à le rester !
Robert Lafont
Partis pris assé minable.
Ce n’est pas ce qu’a fait Jean-Franois Achilli qui mérite qu’il soit exclu.
C’est tant la place censée être impartiale qu’il occupe – comme procureur des candidats …. – enfin surtout quand ils sont de gauche – …. que le fait qu’il n’ait pas été transparent. Une transparence que lui-même aura beaucoup de mal à réclamer à ceux qu’il interrogerait par la suite s’il était réintégré à sa place.