Par Paul Melun, essayiste français.
La France a tort de ne pas s’attarder suffisamment sur les relations diplomatiques qu’elle entretient avec le Maroc.
Le 18 juillet, Israël franchissait le rubicon dans ses relations diplomatiques avec le Maroc en reconnaissant la « marocanité » du Sahara occidental. Elle devient la troisième puissance diplomatique à reconnaître la souveraineté du Royaume du Maroc sur cet immense territoire désertique, après les États-Unis en 2020 et l’Espagne en 2022. Alors que les relations franco-marocaines sont au point mort, il est grand temps que la France sorte de son ambiguïté sur la question et reconnaisse, elle aussi, le Sahara occidental comme partie intégrante du territoire du Maroc.
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Les relations diplomatiques franco-marocaines se sont dégradées depuis 2017, et ont même tourné au fiasco en 2023, lorsque le roi du Maroc, Mohammed VI, démentait les propos du président de la République française en assénant que « les relations ne sont ni bonnes ni amicales, pas plus entre les deux gouvernements qu’entre le Palais royal et l’Élysée ». Les tensions entre les deux pays sont dues à trois irritants majeurs : le refus continu de la France de s’aligner sur les positions américaines, espagnoles et désormais israéliennes concernant la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, les restrictions drastiques de visas octroyés aux Marocains par la France en 2022 et le manque de coopération du Maroc dans l’accueil de ses nationaux déboutés du droit d’asile en France.
Ces dissensions sont regrettables au regard de la coopération fructueuse que la France pourrait entretenir avec le Maroc dans nombre de domaines : renseignement militaire dans la lutte contre le terrorisme islamiste en Afrique de l’Ouest et au Sahara occidental ; maîtrise des flux migratoires et facilitation des expulsions des déboutés du droit d’asile ; création de vastes consulats français au Maroc ayant pour objet d’examiner en amont les demandes d’asile afin de prévenir les départs d’immigrés clandestins ; développement de ponts économiques et culturels avec le Royaume, qui se positionne comme le principal pont entre l’Europe et l’Afrique.
Mais, arguera-t-on, prendre position en faveur du Maroc sur la question du Sahara occidental reviendrait à enterrer tout espoir d’amélioration avec le Gouvernement algérien, qui soutient sans équivoque, le Front Polisario dans sa lutte acharnée en faveur de l’indépendance du Sahara occidental et de l’autodétermination du peuple sahraoui. À cela, il convient d’apporter la réponse du pragmatisme qui devrait guider toute décision en matière de relations internationales : de fait, les relations tant avec l’Algérie qu’avec le Maroc sont au point mort, ce qui rend impossible toute coopération migratoire – aussi bien concernant la maîtrise des départs d’Afrique vers l’Europe qu’en matière d’exécution des obligations de quitter le territoire français. Sachant qu’il est impossible d’améliorer nos relations simultanément avec les deux pays, puisque cela implique de prendre position sur l’épineuse question du Sahara occidental, il sera toujours plus efficace de bâtir une étroite coopération avec l’un des deux Gouvernements. Or, le choix se porte aisément sur le Maroc, considérant, d’une part, le tropisme structurellement anti-occidental et surtout anti-français du Gouvernement algérien et, d’autre part, l’incompétence de son administration et l’instabilité politique du pays.
La nécessité d’une amitié franco-marocaine relève des intérêts fondamentaux de la nation française tant en matière migratoire que sécuritaire. Elle ouvrirait également à la diplomatie de nombreuses perspectives d’influences en Afrique dans le but de contrer les puissances russe et chinoise qui, tels des marchands de sommeil, exploitent le sentiment anti-français pour prendre le contrôle des économies africaines les plus vulnérables.
Paul Melun (Tribune parue dans Géostratégie magazine)
Paul Melun est un essayiste français né à Bordeaux en 1994. Auteur de plusieurs ouvrages, il écrit également pour la revue front populaire et intervient régulièrement dans les médias, notamment sur la chaîne de télévision Cnews.
Je regrette, mais la colonisation a laissé des traces et nous avons tout au pays pour montrer réellement ce qu’a été l’occupation française de l’Algérie, c’est-à-dire des crimes de guerre et contre l’humanité.
La cour internationale a statué en 1975 et a estimé que le Sahara n’appartenait pas au Maroc notamment en se basant sur le traité Marocco espagnol de 1767 ou le souverain Marocain dit n’avoir aucune autorité sur les territoires qui dépasse l’oued Dra, c’est-à-dire le Sahara occidental.
Libre au politicien français de contrevenir à des décisions internationales, mais est de reconnaître la marocanite du Sahara occidentale, mais ce qui va crée des précédents et la France diplomatiquement n’aura plus son mot dire sur les grandes questions internationales étant donné qu’elle se sera elle-même retiré de la légalité qui fonde les relations internationales.
L’Algérie à des partenaires aussi puissant que la France et les affaires marchent très bien, mais voyez vous l’Espagne sa décision a été catastrophique pour les entreprises nationales et depuis la crise, ce sont déjà 600 entreprises qui ont fermé.
Car la France peut reconnaître le Sahara et se ranger derrière les arguments de Rabat, mais suivra toute une batterie de mesures qui handicaperont les sociétés françaises.
Déjà que le Mali, le Niger et le Burkina Faso et maintenant le Gabon tourne le dos à la France qui vous restera il au Maroc notamment devant la concurrence des sociétés israéliennes qui chaque jour s’impose un peu plus à l’économie marocaine.
Mais vous êtes libres, mais chaque décision doit être prise dans l’intérêt de la France et non par haine et rejet d’un pays sinon on ne ferais plus d’affaire avec qui que ce soit et en premier lieu la Chine qui a des pratiques qui heurtent la conscience humaine et les valeurs humaniste qui j’espère encore que la France partage.
Pas de sentiments dans les affaires .
Il faut que la France se réveille
Les relations franco-marocaines étaient bonnes et doivent rester bonne et on doit reconnaître lalegitimite légale du Sahara marocaine
Les relations franco algériennes sont mauvaises et vont rester mauvaises car le peuple et le pouvoir militaire ont une haine vers la France et la construction sera toujours négative tant qu ilya cepouvoir dictatorial qui manipule ce peuple
Avec le maroc ilyaura des progrès d’investissement Avec tout le continent africain
selon un rapport de la cia sur la création de l’Algérie française par la France et sa lutte anticoloniale pour son indépendance, et d’après des mois d’enquêtes, l’enquêteur Jimmy Redford et ses collègues ont conclu d’après les preuves récolter sur place, que la majorité des chouhadas algériens était homosexuels ,manger du cochon et buvait du vin rouge , ce rapport a été conclu par le nombre élevé de préservatifs usagé retrouvé dans leur cachettes ainsi que des prélèvements sur leur tombe qui montre que la majorité des chouhadas algériens avait l’anus perforé en raison du grand nombre de rapport homosexuel entre eux, on a retrouvé aussi des restes de grillades qui selon l’ADN était du cochon en grande majorité, rapport confidentiels numéro 1708. Cia Washington 1963
Je rajouterai que je suis déçu, car je suis un abonné et j’ai tous les numéros » d’entreprendre » depuis des années comme je le suis a » Stratégies » » Entreprendre à l’international » » La lettre A » et » La lettre de l’expansion « .
Mais tout a une fin.
Cordialement.
Le Sahara ne sera jamais Marocain, le Sahara est un territoire libre et indépendant.
Vous êtes certainement un amoureux de l’Algérie française…
Quel honte en 2023 de tenir de tels propos pro-colonisation. Vous en avez rien à faire du peuple Sahraoui. Ce peuple vous répète depuis toujours qu’ils ne sont pas marocains, vous ne comprenez pas ?
Je lisais régulièrement les articles de votre site, ce sera la dernière fois.
PS : Si vous poursuivez sur ce terrain, peut être que votre discours s’explique par certaines enveloppe venant du Royaume Marocain.
Étonnant de voir l’Algérie « simple observateur « abriter, financer les déplacements des polisariens, leurs représentations, leur fournir des armes… tout ça sans limite et surtout sans recensement
Des saharaouis qui sont séquestrés puisqu ils n’ont pas le statut de réfugiés avec une carte du hcr