Par Sophie de Menthon, présidente du Mouvement ETHIC (Entreprises à taille humaine indépendantes et de croissance)
Les chefs d’entreprise du mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance) s’interrogent sur la naïveté du Président de la République, et s’inquiètent de ce qui pourrait encore leur retomber dessus ?
En effet, comment peut-il espérer un quelconque consensus sur quoique ce soit en invitant les chefs des partis d’opposition ? (Au fait il n’y avait pas un pseudo arc républicain ?)
La seule et unique intention des présents sera de prouver que leur parti, lui, ne se pliera pas aux desiderata présidentiels. Ils voudront dicter leurs conditions (à quoi ?).
C’est de la mauvaise communication puisque le perdant sera forcément l’organisateur !
Mauvais buzz déjà, de ceux qui ne veulent pas obtempérer pour assister au dîner, le même dîner qui fait déjà l’objet de critiques : il faut qu’il soit froid et pas servi à la table présidentielle! Question de symbole. On se nourrit mais chacun de son côté, il y en a qui demandent des plateaux repas.
Et au menu (au choix par référendum) : cheveux dans la soupe à la grimace, multiplication des petits pains, poulets rôtis, salade russe, œufs et portables brouillés, fromage à se partager et pomme de la discorde. Tenues correctes exigées (de toutes façons il n’y a pas les Insoumis) : les abayas sont à proscrire. Il semblerait qu’ils soient 13 à table, porte-bonheur ou malheur ?
Sort-on grandis de ce type de cuisine politique avec des convives atrabilaires ?
Mais peut-être quelques gourmands de pouvoir se trouveront-ils rassasiés ?
Sophie de Menthon, présidente du Mouvement ETHIC (Entreprises à taille humaine indépendantes et de croissance)
