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HEC Paris : des Anciens et des Professeurs témoignent 

C’est la dernière partie de notre trilogie sur Bernard Ramanantsoa, l’ancien Directeur Général d’HEC Paris. Pour Entreprendre, il a retracé son parcours incroyable. Dans cet article fleuve, des Anciens et des Professeurs témoignent. On ne pouvait pas, non plus, reposer la plume de sa longue vie et de celle d’HEC, sans donner le mot de la fin à son successeur actuel, Eloïc Peyrache.

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En 2015, Bernard Ramanantsoa quitte ses fonctions de Directeur Général et passe le relais à son premier successeur : le Canadien Peter Todd. Il regarde rarement derrière-lui. Mais, quand il se retourne, ses 12 travaux d’Hercule semblent vertigineux. Un pan de vie : la moitié d’un siècle.

Car, rappelons-le, il a mis pour la première fois les pieds à HEC en 1975 (en tant qu’étudiant). Son CV, ses cours, ses écrits, ses élèves, ses faits d’armes et ses travaux herculéens pourraient difficilement être contenus dans un livre de 200 pages. Lui, retient une seule chose : « Je suis professeur à HEC depuis 1979 ». Cette phrase dit tout de l’homme. Mais, elle est un peu courte.

Elle est un peu courte, car qui sait qu’il a été : Membre du Conseil d’Administration de l’Ecole de Paris, Membre de la Commission d’Évaluation des Formations et Diplômes de Gestion du Ministère de l’Éducation Nationale, Vice-Président de l’EFMD (European Foundation for Management Development), Président de la Société Française de Management, Membre du Conseil d’Administration de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire (ENAP), Membre du Conseil d’Administration de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace (Sup’Aéro), Membre du Bureau de la « Conférence des Grandes Ecoles », Administrateur de la Fondation HEC, etc. Bref.

Et, aujourd’hui ? Aujourd’hui, il est, toujours, professeur. « Je suis, également, administrateur d’Orange. » Il faut rajouter, qu’il est administrateur de Bred-Cambodia, de l’Anvie. Il est, aussi, Membre du Comité International de l’AACSB, de l’Advisory Board de l’ESADE, à Barcelone, Membre de l’Advisory Board de l’Université de Saint-Gall, en Suisse.  Enfin, Bernard Ramanantsoa occupe le peu de temps qu’il lui reste en participant à l’Advisory Board de la School of Management de l’Université de Zhejiang, en Chine. C’est fou !

Les Anciens d’abord

Comme Les Copains d’abord, les Anciens d’HEC font partie des co-acteurs, des femmes-hommes-clés de succès qui ont permis de hisser l’école de commerce dans les premières places des classements européens et mondiaux.

Ils sont faits d’âme, de chair et d’os. Jean-Luc Allavena en est un. Il est un Ancien de la grande école de 1986. Lui-aussi a un pedigree « HEC » impressionnant. Lisez : il est Président d’honneur d’HEC Alumni et de la Fondation HEC, Membre de l’International Advisory Board d’HEC, depuis sa création il y a 25 ans. Il a été l’Initiateur des premières campagnes de fundraising d’HEC, en 2003. Deux ans plus tard, en 2005, il est le créateur du premier fonds d’HEC dédié à l’égalité des chances et de la diversité. Ce financier de haut-vol n’est pas n’importe qui. Monégasque, proche d’Albert II de Monaco, il est passé par Lagardère et des fonds d’investissement comme Apollo et Atlantys (le sien).

Il se souvient, d’ailleurs, de sa première rencontre avec le professeur Bernard Ramanantsoa : « J’ai connu Bernard dès mon arrivée à HEC, il y a quarante ans, en 1983. Cela ne s’oublie pas. J’ai été son élève lorsqu’il était professeur de stratégie. Ensuite, nous avons, toujours, conservé ce lien amical et je l’ai aidé dès qu’il a été nommé Directeur Général en 1995.  A ce moment-là, j’étais au sein du Comité des Anciens, comme Vice-Président, puis Président. J’ai entrainé toute la Communauté HEC à soutenir Bernard, afin qu’il puisse développer son plan stratégique. »

Des Anciens à la carrière époustouflante

Parmi les Anciens qui ont pris le temps de nous répondre et qui ont une carrière hors-du-commun, citons Jean-Paul Agon et Jean-Dominique Senard. Pour Jean-Paul Agon (HEC 78), Président du conseil d’administration d’HEC (depuis 2022) et Président de L’Oréal, la mémoire et les souvenirs sont bien vifs : « J’ai connu Bernard comme Dean d’HEC pendant ma carrière chez L’Oréal. Nous avons échangé de nombreuses fois lors de réunions d’Alumni ou dans le cadre de la collaboration intense et continue entre L’Oréal et HEC ».

Quant à Jean-Dominique Senard, ce diplômé de la grande école (76), actuellement Président de Renault, les souvenirs sont plus lointains, mais l’estime est restée au beau fixe : « Mes relations avec Bernard ont toujours été empreintes de respect et d’estime mutuels. Il saura sans doute vous le confirmer. Pour moi, Bernard est un très grand personnage académique, et son passage à HEC fut très bénéfique à l’école. Je l’ai un peu perdu de vue ces derniers temps, l’existence parfois vous éloigne sans qu’il y ait une intention particulière, simplement à cause de l’intensité des agendas des uns et des autres. » Difficile d’imaginer l’agenda de l’ancien patron de Michelin qui a remplacé Carlos Ghosn à la tête du groupe au Losange, en janvier 2019.

« Donner du sens à notre action »

Avec les Anciens, HEC a pu exceller. Mais quel sens donner à cette excellence, et comment l’appréhender ?

Pour Emmanuel Chain (HEC 85), Président d’honneur de HEC Alumni (association des anciens qu’il a présidée de 2015 à 2018), s’il fallait retenir un mot clef, ce serait celui-ci : HUMANITE.

Cet Emmanuel n’est pas un inconnu. Nos lecteurs se souviendront de lui, puisqu’il a été l’animateur et le producteur charismatique de la célèbre émission Capital, sur M6. Une émission qui a démocratisé et simplifié les notions d’entrepreneuriat, de développement commercial et de stratégie économique, pour les mettre au niveau de Monsieur et Madame Tout-le-monde, c’est-à-dire de l’universel.

Lui-aussi a été l’élève de Bernard Ramanantsoa. « Oui, il a été mon professeur de stratégie lorsque j’étais à HEC. Je me souviens, encore, de sa grande intelligence, avec beaucoup d’humanité. Il nous poussait à aller au fond des choses, à remettre en question les évidences, et à donner du sens à notre action. » Il sous-entend alors : le sens sociétal, celui du bien-commun.

Puis, il évoque le lien de Bernard avec l’école, l’association et la fondation : « Il a beaucoup contribué à rapprocher l’école de l’Association et de la Fondation, que dirigeait alors Bertrand Léonard, avec Daniel Bernard, le « parrain » ! Cette entente entre nous, au plus haut niveau, a facilité les échanges avec la chambre de commerce à un moment important où il a fallu choisir une nouvelle gouvernance pour l’école. »

F comme Femmes

Et les femmes dans tout ça ? Il est vrai quelles sont nombreuses. Elles sont, aussi, talentueuses. En novembre dernier, HEC fêtait en grande pompe l’ouverture de son concours aux… femmes ! Nous sommes en 1973. Bernard Ramanantsoa a bien connu cette (r)évolution, lui qui était étudiant à l’ISA (en 1975). D’ailleurs, il s’en souvient très bien car, à l’époque, « elles n’étaient pas aussi nombreuses que maintenant dans l’enceinte ». Il rappelle pour compléter que, « depuis 1916, il existait HEC JF, Jeunes Filles. Mais, l’école était séparée d’HEC Paris. » Les femmes étaient rares, mais, elles étaient chères au cœur des hommes.

Ainsi, « HEC a fait sa révolution », explique Hélène Bourbouloux (HEC 1995), la star des administrateurs judiciaires de France et de Navarre, qui préside le club HEC We&Men (auparavant HEC au Féminin).

Parmi les femmes que nous avons retenues, nous en avons contacté une particulièrement : Mercedes Erra. Au passage, Edith Cresson (HEC JF 1954), avec son grand âge bien respectable, au sujet de Bernard, « ne voit pas qui est ce monsieur, donc je ne peux rien dire sur lui… ». Il est bon de se rappeler qu’elle fut la 1ère Première ministre de la 5è République sous feu François Mitterrand (de 1991 à 1992).

M comme Mercedes Erra

Parmi les autres femmes HEC influentes et/ou qui ont joué un rôle majeur au sein de l’école, il y a quelques autres noms connus du grand public : Claire Chazal, Valérie Pécresse, etc. Il y aurait, également, Rachida Dati, mais, bizarrement, elle ne fait pas partie des anciens. « Tout simplement, parce qu’elle n’a pas obtenu son diplôme, alors qu’elle avait validé tous les modules […] Elle n’a pas assisté au séminaire de clôture de l’année », indique Lionel Cottu, dans l’un de ses livres qui lui est consacré.

Mercedes Erra ? Sa vie, son histoire, son esprit d’entreprise, son amour pour la vie de famille et pour son ancienne école, pourrait faire l’objet d’une trilogie journalistique. Pensez : cette femme d’affaires qui fêtera ses 70 ans en septembre prochain est une personnalité majeure. D’origine espagnole, elle débarque en France en 1960, alors qu’elle ne parle pas un mot de français. L’ascenseur social fonctionne à fond et l’emmène à force d’études et de travail en haut de l’affiche : après HEC Paris (1981) et sa maîtrise de Lettres à la Sorbonne, elle devient une pro de la publicité. Il y a 30 ans, comme Jacques Séguéla en son temps, elle fonde avec ses associés, Babinet, Tong et Cuong, l’agence BETC, dont elle est, depuis l’an 2000, la Présidente.  Imaginez : Cette année, et c’est une première dans l’histoire des classements créatifs internationaux, une agence française est montée à la première place du podium. Et, il s’agit de BETC.

« Grimper au plus haut… »

Bernard Ramanantsoa et Mercedes Erra ont, au moins, un point commun :  ils ont la même ambition mondiale. Elle a été Présidente des Anciens de 2005 à 2008. Elle est, également, Présidente de la Porte Dorée et du musée national de l’histoire de l’immigration. Elle se souvient qu’entre 2005 et 2008, puis, plus tard également, ils discutaient avec passion de « l’école, de sa pédagogie, du futur d’HEC ». Ensemble, ils évoquaient longuement leurs projets et partageaient une vision commune. « Il [Bernard Ramanantsoa] avait pour HEC la même ambition mondiale que celle que j’avais pour BETC. Nous nous rejoignions toujours sur cette idée : grimper au plus haut niveau à partir de Paris. »

Et les professeurs dans tout ça ?

Pierre Dussauge est passé par HEC, en tant qu’élève lui-aussi. Il est, en plus, titulaire d’un doctorat à Dauphine. Comme Bernard Ramanantsoa, il est professeur de Stratégie. Il ne lui ressemble pas physiquement, mais, là encore, les points communs sont nombreux. La diversité culturelle d’abord, puisqu’un doux mélange de ses origines marocaine et américaine ennoblit son adn. En outre, lors de la mise sur orbite mondiale d’HEC (lire la deuxième partie de notre trilogie : Comment Bernard Ramanantsoa a positionné HEC Paris sur orbite-mondiale), il a accompagné le nouveau Directeur Général dans l’univers des grandes écoles américaines. Il s’en souvient très très bien. « Oui, j’ai aidé Bernard à comprendre l’univers nord-américain et à tisser des liens, d’abord, avec des professeurs, puis, avec des Deans dans certaines business schools américaines, notamment à l’Université du Michigan à Ann Arbor. » Comment pourrait-il oublier cette-dernière où il a été professeur-visitant pendant une quinzaine d’années ?

Un autre point commun : « Lorsque j’ai été recruté comme assistant dans le corps professoral d’HEC, Bernard venait d’arriver (2 ans auparavant je crois). Comme nous étions les deux plus jeunes, nous avons noué une grande complicité. Je suis l’un des deux collègues qui l’accompagnait lors du petit déjeuner avec Tézenas du Montcel. J’ai écrit plusieurs articles et livres avec lui. Je suis également devenu Doyen du corps professoral d’HEC vers la fin de son mandat de DG. »

Des Fioretti…

« C’est un livre qu’il faudrait écrire sur lui », me chuchote à l’oreille Muriel Poullain, une ancienne (EMBA 96). Cette française, qui se déclare « citoyenne du monde », a, elle-aussi, un point commun avec Bernard Ramanantsoa : Madagascar, où elle s’est rendue une dizaine de fois pour des raisons professionnelles.

Pour finir sur Bernard Ramanantsoa, des anecdotes qui ressemblent à des fioretti jaillissent de part et d’autre. Commençons par Pierre Dussauge : « [Nous sommes en 1995] récemment nommé DG d’HEC, Bernard est venu un jour dîner chez moi. Etait, également, présent l’un de mes amis, professeur à l’université du Michigan, en visite à Paris. Bernard était de très mauvaise humeur parce qu’un classement de [la revue] Challenges venait de paraître et classait HEC derrière l’Essec. Et ce collègue américain a, alors, demandé à Bernard pourquoi il y attachait la moindre importance. Que la seule chose qui comptait c’était les classements internationaux comme celui du Financial Times. J’ai alors vu l’expression de Bernard se modifier […] A partir de là, il s’est focalisé pour améliorer la place d’HEC dans les classements internationaux. »

Le fioretti de Jean-Dominique Senard est celui-ci : « Sa courtoisie n’a d’égale que sa compétence académique. » De son côté, Jean-Paul Agon n’y va pas par 3 chemins : « Bernard, comme chacun sait, est un homme tout à fait exceptionnel. Il est brillant, profond, charmant, charismatique, fidèle, etc. Bref quelqu’un de formidable… » Formidable, comme le titre de la chanson de Stromae ?

Un dîner avec Mikhaïl Gorbatchev

Poursuivons sur les anecdotes et les fioretti. Jean-Luc Allavena se souvient, lui, de ce moment historique alors qu’HEC Paris recherchait de nouveaux relais, devenant de plus en plus autonome financièrement : « Parmi mes meilleurs souvenirs, je retiens le dîner privé à la Chambre de Commerce avec Mikhaïl Gorbatchev en novembre 2001; la cérémonie de remise des diplômes le 17 juin 2005, au cours de laquelle je lui ai remis le premier don historique des HEC de 2 millions d’euros pour l’égalité des chances… ». Cette égalité des chances, cet esprit, ce grand humanisme, est au cœur des pensées de Mercedes Erra : « J’ai toujours été surprise par les incroyables discours de Bernard, lorsqu’il recevait les élèves qui rentraient à HEC, ou, au contraire, lorsqu’il accompagnait leur départ. Bernard, à ce moment, oubliait toute stratégie pour devenir un vrai philosophe de la vie, un vrai humaniste. Son humanité trouvait matière à s’exprimer dans ces moments clés, symboliques dans la vie des étudiants. À la fois rigoureux et intense, sa vision de la façon dont devaient se conduire les HEC était empreinte d’exigence et d’humanisme. J’ai tant apprécié ses discours. » What else ?

Eloïc Peyrache et le lipdub pour conclure ?

Oui, il nous faut, déjà, conclure cette aventure journalistique, cette trilogie au cœur d’un homme : Bernard Ramanantsoa, au cœur d’une école : HEC Paris, de ses anciens et professeurs. Nous n’avons pas abordé le rôle clef de la Fondation HEC. Ce sera l’occasion, peut-être, d’un prochain reportage. Concluons cette trilogie, avec Eloïc Peyrache, l’actuel Directeur Général d’HEC Paris.

« Ma première rencontre avec Bernard, fut lors de mon entretien d’embauche comme jeune professeur d’économie à HEC, en 2003. Et, c’est à partir de 2009, quand il m’a demandé de devenir Directeur délégué du Groupe HEC que nous avons commencé à beaucoup travailler ensemble. Cela a duré jusqu’à son départ du groupe HEC. 7 années formidables d’échanges, de challenges, d’internationalisation du groupe HEC et d’apprentissage pour moi. »

Une anecdote pour finir ? « Oui, j’ai une anecdote assez décalée. J’aimais encourager la créativité des élèves d’HEC. Un jour, 2 jeunes élèves, fraichement admis, viennent me voir pour tourner le lipdub d’HEC [un clip vidéo promotionnel]. Je n’avais aucune idée de ce en quoi cela consistait. Et ce que voulait dire lipdub, mais j’ai bien entendu donné mon accord. Il s’agissait du premier lipdub d’une école dans le monde. Et j’ai proposé à Bernard qu’on joue ensemble dans ce film. A l’ouverture. Il a tout de suite accepté. Puis, une fois qu’on a tourné, il a eu quelques doutes en me disant “ t’es vraiment sûr de ce qu’on fait ”. Le succès a été planétaire, toutes les écoles se sont mises à avoir leur lipdub. Puis les entreprises, les partis politiques etc… Tout le monde nous en parlait. Les doutes se sont dissipés et j’ai ensuite entrainé Bernard dans de nombreux films avec les élèves. Notamment, des films que nous passions lors de la cérémonie de départ des élèves et qui restent dans leur mémoire encore aujourd’hui. »      

Antoine BORDIER

A lire
Que devient Bernard Ramanantsoa, l’ancien Directeur Général d’HEC Paris ? (1/3)
Comment Bernard Ramanantsoa a positionné HEC Paris sur orbite mondiale (2/3)
HEC Paris : des Anciens et des Professeurs témoignent (3/3)


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1 commentaires sur « HEC Paris : des Anciens et des Professeurs témoignent  »

  1. « Il s’agissait du premier lipdub d’une école dans le monde. (…) Le succès a été planétaire, toutes les écoles se sont mises à avoir leur lipdub. Puis les entreprises, les partis politiques etc… »

    Ou comment réécrire l’histoire…

    Le lipdub d’HEC est posté en décembre 2008 (sur YouTube et Dailymotion), à cette date là la mode était déjà bien lancée, de nombreuses universités anglo-saxonnes avaient déjà fait le leur, et des écoles en France également (Audencia en mai 2008, l’IUT de Rouen en octobre 2008, et l’INSEAD également), et même des institutions plus traditionnelles (celui du MEDEF date de février 2008).

    On lit dans Les Echos sur cette mode du lipdub : « L’idée a été lancée aux Etats-Unis, par une agence de communication new-yorkaise, Connected Venture, en 2007. »

    Donc non, HEC n’a pas lancé cette mode. Après, c’est certainement un des lipdub qui a le plus « buzzé » (avec l’inoubliable lipdub UMP « tous ceux qui veulent changer le monde » quelques années plus tard…)

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