« Mes clients savent qu’ils peuvent me faire confiance. Je sais ce qu’ils recherchent ; ils savent ce qu’ils peuvent trouver. Je ne les trahis jamais. Ce matin, j’ai eu Yannick Alléno au téléphone et pourtant il connaît tout le monde ! » Il est un peu à l’image de ces restaurants où il y a un patron. On sait à qui on a affaire. Et du coup, on sait qu’on peut lui parler. Cela vous change des établissements de chaînes !
Ne lui parlons pas trop du marché immobilier de luxe un peu en berne en ce moment : « Même si les Américains et surtout les Chinois font leur grand retour. »
Et l’avenir, cher Marc ? « 2024 va être la bonne année pour se remettre à acheter car c’est par avis de gros temps qu’on fait les meilleures acquisitions. » « D’autant que quand c’est chahuté, l’immobilier reste un pôle de sécurité ! » On le croit sur parole. En plus, il semble avoir trouvé une nouvelle martingale. Plutôt que de s’escrimer à vouloir racheter à prix d’or certains de ses concurrents, Marc Foujols a flairé le bon filon : « Pratiquer comme cela se fait aux États-Unis, le développement de partenariats avec d’autres agences confrères. Sans se marcher sur les pieds, je démultiplie ainsi l’offre et donc aussi par voie de conséquence la demande. » Cela semble simple.
C’est par temps de crise qu’il faut rechercher les coopérations avec d’autres confrères ou fournisseurs. C’est vrai dans tous les secteurs de l’économie. Au Scheffer, petit bouchon lyonnais typique près du Trocadéro, Foujols, réjoui, me raconte être ainsi bientôt présent à l’île Maurice, à Miami ou à Cannes. Il est comme cela, Foujols, on ne l’arrête pas !
Robert Lafont