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Tribune. La société Atos a dépassé tous les chiffres, achetant au lieu de conquérir ses concurrents par dizaines, sans se préoccuper ni du prix, ni de la qualité, un administrateur voulait simplement être le premier, le plus fort, le plus beau. La réunion des “quatre” créa le « un pour tous, tous pour un », celle de la société qui acheta à tour de bras, se termine en quenouille : seule, rejetée et non défendue.
Atos puni par le CAC 40
Atos en 1997 : CA 11 milliards, 110 000 employés. En 2008, avec l’arrivée de Thierry Breton, c’est la Bérézina. Il achète, achète, achète.. Le CAC 40 punit le mal inspiré : chute du cours de près de moitié. Thierry Breton sera relogé ailleurs.
A LIRE : Daniel Kretinsky va-t-il profiter du dépeçage annoncé d’Atos ?
Il suffit de se rendre sur Wikipédia, de lire l’historique d’Atos pour comprendre pourquoi elle en est arrivée là – nul ne peut, après lecture, citer ce qui a été acheté par Thierry Breton, pourquoi et à quel prix. Les cabinets conseil ont dû se régaler, il y aura donc eu un gagnant dans l’affaire.
Faire table rase
Alors ? Il faut d’abord démêler l’écheveau : pourquoi telle ou telle société qui est porteuse d’avenir ? qui est rentable est aujourd’hui à jeter ? Il est urgent de faire table rase et de reconstituer une société capable de durer et d’apporter à la France les services dont elle a besoin. Bien sûr qu’une commission d’enquête doit être désignée. Nous avons besoin de savoir, de comprendre.
Faut-il sauver le soldat Atos et pourquoi ? Nous pouvons penser qu’il s’agit d’une nécessité, alors il faudra indiquer la route, fabriquer un plan — de quoi avons-nous besoin ? comment y arriver ? quel coût pour la nation ? — et un ordre de bataille pour que la société Atos redevienne un fleuron français utile.
Henri Fouquereau
vous etes totalement a coté de la plaque ou vous n’avez meme pas ete fichu de lire correctement les chiffres que vous tentez peniblement d’evoquer !!!
Atos en 1997 n’existe pas, c’est une petite SSII nationale tres tres loin des 110.000 salariés que vous citez. En revanche a l’issue de la presidence Breton, donc en 2019 la effectivement on est a 110.000 salariés, CA de 12 Milliards et zero dette nette. Vous ne savez donc pas lire correctement un bilan.
Durant la decennie 2008-2019 – donc sous Thierry Breton – les acquisitions menées (Siemens, Xerox IT, Bull principalement) ont ete saluées par tous les marchés et specialistes du secteur, car positionnant strategiquement l’entreprise sur les metiers d’avenirs, et surtout en permettant a l’entreprise de remporter des marchés internationaux et justement rivaliser avec les leaders de chaque secteur, le tout sans endettement. Le cours de Bourse n’a jamais été sanctionné, et croit sans discontinuer jusqu’a pres de 80 euros et la valeur globale de l’entreprise triple en devenant numero 1 europeen sur a peu pres tous les secteurs porteurs de croissance. On se demande de quelle berezina vous parlez.
En revanche l’acquisition totalement delirante et surpayée de DXC technologie decidée par son successeur Bertrand Meunier en 2021 c’est le tournant qui marque la chute du cours et la sanction des marchés, tout comme l’etrange decision de nommer Belmer comme DG qui ne connaissait rien des sujets du groupe, ce qui a finit d’enterrer la sanction des marchés et la chute du cours de pres de 80%. Vous ne maitrisez absolument pas le sujet, probablement aveuglé par un biais politique totalement navrant
Etonnamment votre analyse n’est pas terrible non plus ; puisque la chute d’Atos en bourse commence dès 2017 peu de temps après l’entrée au CAC 40 et s’accélère en 2021 à sa sortie du CAC 40.
La mauvaise affaire avec les procès liés à l’acquisition de SYNTEL en 2018 marque le début des achats compulsifs véreux qui ont entrainé la perte de confiance des actionnaires.
vous reprenez des arguments defendus par Bertrand Meunier de facon assez lache pour justifier sa pauvre performance et son incapacité à tenir ses objectifs de resultats. Les questions soulevees par les actionnaires et les marchés en 2018 avaient été repondues et justifiées par la direction generale d’atos de facon reactive et n’a plus soulevé le moindre debat dans aucune des AG successives(la « chute » du cours que vous evoquez à 60 eur n’a rien a voir avec la debacle actuelle et le cours avait tres vite ete restabilisé a 80 – de plus elle est liée a l’echec de l’opa sur gemalto plus qu’a l’acquisition de syntel). Je vous rappelle egalement qu’en 2020, soit plusieurs mois apres le depart de Thierry Breton, le cours a continué d’augmenter de plus 15% demontrant alors que la confiance etait revenue en 2019 et 2020 et qu’atos et etait strategiquement positionné comme une des entreprises du secteur s’en sortant le mieux dans le contexte de covid. La perte de confiance des actionnaires date bien de 2021 et la revelation d’une acquisition totalement delirante, trop chere et infondée pour DXC, suivie d’une instabilité manageriale totalement lunaire qu’on ne peut imputer a personne d’autre qu’a l’équipe dirigeante (CA compris) qui a succédé a Breton en 2020.
Oui t’as raison le capitaine s’est baré après avoir percé le bateau..
Breton c’est un carnage. 🤣
Breton,le carnage partout où il passe..
Les mêmes idées pour l europe..🤣
Soit dit en passant, il n’y a pas eu d’acquisition de DXC, tous ces commentaires sont plus fantaisistes les uns que les autres