Faut-il avoir fait plusieurs fois le tour de la terre, visité 120 pays, rencontré et filmé les plus beaux sites de la nature pour se rendre compte, à 74 ans, que l’homme est la première espèce à protéger ? Voilà le paradoxe de ce photographe de renommée mondiale, auteur du livre « La Terre vue du ciel », best seller planétaire et réalisateur du documentaire « Human » qui, du haut de sa cabane en bois perchée sur un chêne de 250 ans de sa propriété bucolique aux confins de la forêt de Rambouillet dans les Yvelines, avoue au Parisien qu’« être écolo, ce n’est pas aimer les petits oiseaux, c’est aimer la vie, sans cynisme. Aller vers plus d’humanisme. »
Une pierre jetée dans le jardin de nos écolos politiciens avérés qui donnent d’avantage l’impression d’utiliser le Vert comme marche-pied électoral mieux à même de dissimuler une vision trotskiste, voire anti-capitaliste du monde et de son développement. Aujourd’hui, tout le monde devrait être écologiste, car qui peut s’opposer à la nécessité de préservation de la planète et de l’espèce humaine ? C’est bien sûr une question de proportion et de rythme. Alors ne laissons pas cet objectif essentiel être défendu uniquement par une seule frange, celle d’une gauche anti-entreprises, anti-progrès , anti-patriotique, celle de rouges repeints en vert. Merci Monsieur Arthus-Bertrand, fondateur de la Fondation GoodPlanet, de nous rappeler que l’homme est bien la seule querelle qui vaille !
Robert Lafont