Un entrepreneur pour la sangria française ?

Quel vigneron osera produire le premier de la sangria française ? L‘enjeu est symbolique.

Mais c’est avec les symboles que l’on relance l’économie d’un pays. Comment le premier pays producteur de vins avec l’Italie peut-il laisser l‘Espagne continuer d‘ exporter 20 % chez nous ses fameuses boissons à base de vins et de fruits si prisées en été ?

À l’image de l’entreprise Don Simon à Daimiel, au centre de l’Espagne (650 M€ de chiffre d’affaires dont la moitié en Sangria, exporté dans 120 pays) ou Bigallet ; les cuvées ne désemplissent pas. Il est étonnant qu‘aucun vigneron de l’Aude ou des Corbières n’ait songé à se lancer sur ce type de boisson si rémunérateur.

L’idée est lancée. Certes, il y a l’énorme engouement actuel pour les vins rosés et dans de nombreux pays. Et nos producteurs (Minuty, Peyrassol, Ott ou Château du Galoupet…) restent en première ligne.

Robert Lafont

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