« Tout est possible ! La solution est à l’intérieur de soi. Avant de chercher à s’extérioriser, essayons de nous recentrer, de nous définir, de nous porter. La force de l’homme, c’est son esprit. Rien ne se fait de grand sans le sens du devoir. C’est ce que m’ont enseigné mes parents. On est en train de l’oublier. La France, tu la respectes et tu la sers d’abord… »
D’origine italienne, William Schillardi, 88 ans, est un éveilleur de conscience. Tous les jours, Porte de Saint-Cloud (Paris XVIème) dans une brasserie, au Cardinal, on peut le voir réveiller l’ardeur et l’énergie de cadres au chômage ou de salariés en déshérence. Un véritable bonheur qui atteste que tout se passe d’abord dans la tête, le cœur et le corps. En correspondance les uns avec l’autre comme il le clame et le répète à un public inquiet à qui on n’a jamais parlé de la sorte.
Il n’est jamais trop tard pour ce faire. Les nouveaux entrepreneurs ou dirigeants feraient bien eux aussi de se le coltiner. Schillardi sait de quoi il parle. À 21 ans, pris dans une embuscade mortelle et terrifiante, il a dû traverser le Vietnam seul en pleine guerre pour pouvoir se sauver et retrouver ses compagnons. Un périple de 800 km à pied en haillon et dans la boue sous les coups de fusils dans la jungle indochinoise. Cela vous forme un homme ! Comment a-t-il pu tenir et résister face à une telle déferlante ? La réponse fuse : « J’ai toujours regardé et avancé tout droit et j’y ai toujours cru ! »
Si vous n’êtes pas convaincu, écoutez son interview sur Entreprendre TV. À côté de lui, un de ses amis de longue date l’écoutant parler, en rajoute une couche : « Le corps et l’esprit sont liés. Regardez le nombre d’obèses… Cela veut dire beaucoup de choses. On va vers l’avachissement ! » Les Nations Unies chiffrent d’ores et déjà à plus d’un milliard le nombre d’obèses dans le monde. Merci Fanta ! Réveillons-nous !
Si vous souhaitez le contacter : william.schillardi@gmail.com
Robert Lafont