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Solex : la célèbre marque française ne doit son salut qu’à la volonté d’un homme, Gregory Trebaol

Entreprendre - Solex : la célèbre marque française ne doit son salut qu’à la volonté d’un homme, Gregory Trebaol

Derrière un succès industriel, il y a toujours la volonté d’un homme ou d’une équipe !

À 41 ans, ce diplômé de l’Ecole des Cadres, chaperonné un temps par Alain-Dominique Perrin (l’ancien patron de Cartier) commence à voir l’avenir en vert. Son défi de relancer, au sortir de l’école dans les années 2000, la fabrication en France du fameux Solex commence à payer. L’usine flambant neuf de Saint-Lo (50) dans la Manche en Normandie tourne à plein régime. Produisant 250 vélos par jour, l’usine Mobiky de 70 salariés profite à plein de l’engouement actuel pour le vélo électrique. Avec un taux de croissance de 30 % par an, le marché ne connaît pas la crise et profite à plein aux fabricants tricolores, de Moustache à Webot où O2feel…

Pourtant, le groupe MGF Easybike (30 millions d’euros de chiffre d’affaires) avec ses marques Matra ou Solex revient de loin. Un temps en difficulté, il a su avec l’entremise des services de l’avocat spécialisé Francois-Xavier Ruellan (AustinKelsen) redresser le tir à temps.

Pourtant, dans les années 2000, la marque Solex était bien reléguée dans les cartons du groupe Magnetti Marelli (Groupe Fiat). Et personne, en Italie, n’envisageait de pouvoir faire revivre un jour la belle endormie du vélomoteur tricolore. Elle était pourtant restée bien emblématique d’un certain art de vivre à la Française au même titre que pouvait l’être sa consœur Vespa au delà des Alpes.

Pour l’anecdote, c’est l’homme d’affaires français Jean-Pierre Bansard (groupe hôtelier Cible) qui eut l’idée, le premier, de la relancer dans les années 2000 l Après avoir vu, pris dans les embouteillages sur les Champs-Elysees, un vieux Solex noir garé à côté de sa voiture. Bansard eut tout de suite l’intuition du potentiel gâché avec l’abandon d’une telle marque iconique. Après une négociation longue et difficile avec les propriétaires transalpins, Bansard rencontra peu après le jeune Trebaol qui rêvait aussi de son côté, après son école de commerce, de relancer la célèbre motocyclette. On connaît la suite. Les deux hommes finirent par s’associer pour que le rêve se transforme en réalité concrète. Et cela ne fait que commencer. Gregory Trebaol s’apprête avec de nouveaux financements à annoncer de nouveaux développements. Cela roule !Des histoires comme on les aime…

Robert Lafont


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