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Salon de l’Agriculture : du goudron et des plumes pour Macron

Le président français Emmanuel Macron lors de la 60e édition du Salon international de l'agriculture (SIA), (Stephane Lemouton/Pool/ABACAPRESS.COM)

Un salon de l’agriculture encombré de récriminations, notre Sire accablé de reproches, un discours(le sien) qui peine à convaincre, il y a de la rumba dans l’air, comme le chantait Alain Souchon.

Le Président ne sait pas justifier d’une manière crédible l’invitation réelle ou supposée de l’association « soulèvement de la terre » au pseudo-débat qui devait lui permettre de tirer les marrons du feu, en affectant de renvoyer les protagonistes du débat dos à dos après les avoir préalablement chauffés et poussés à bout. La manoeuvre, pour rikiki(e) qu’elle soit n’en apparait pour le coup que plus déplaisante et cynique.

Du goudron et des plumes pour le tricheur, comme dans les aventures de Lucky Luke, l’homme qui tire plus vite que son ombre car il est difficile de faire mieux comme ratage.

Tout sonne faux dans l’équipe ! Y compris la fausse colère à la manière d’un Caligula de bazar qui prétend n’être pour rien dans la combine ! Notons que le vrai Caligula avait comme chef de sa garde prétorienne un dénommé Macron. Ensemble ils avaient assassiné Tibère pour prendre sa place. Joli monde. Que peut donc en penser le mol Hollande ?

Le monde agricole en ébullition, voilà qui rappelle les manifestations populaires provoquées par la réforme ratée des retraites, autre exigence du pouvoir bruxellois, toujours aussi inapte à protéger les intérêts des français, tellement sa hâte est grande d’en finir avec la France.

Domestiques endimanchés même quand on les voit en bras de chemises, leur but n’est que de faire la fête au frais des veaux (cf.Gal. De Gaulle : les français sont des v…). Ça sent la jacquerie tout ça, c’est dommage que les maîtres du jour ne le voient pas.

J’ai parlé de goudrons et de plumes. Justement, il existe un texte prodigieux d’Edgar Poe dans les « Histoires grotesques et sérieuses »qu’on trouvait jusqu’à il y a peu, en livre de poche qui s’intitule : L’ingénieux système du Dr Goudron et du Professeur Plume, qui pourrait illustrer le présent propos. C’est un vrai soulas (plaisir) que le rappeler.

Un jeune visiteur américain, à l’époque  on ne les habillait du vocable de « touriste », se promenait dans la campagne française et passant dans une contrée verte et accueillante, le souvenir lui revint qu’un sien ami lui avait vanté en ces lieux un hôpital révolutionnaire dans lequel les fous étaient soignés par le système dit de « la liberté ». L’envie lui prit de rendre visite au célèbre médecin inventeur de cette thérapeutique, et il alla se présenter à l’homme de science renommé, avide de faire sa connaissance. Hélas pour lui, il se rendit vite compte que tout n’allait pas comme il l’avait pensé. Les infirmiers en charge des fous passaient leurs journées à liquider la cave bondée des meilleurs crus qui se pussent trouver dans le monde dans un état d’ébriété avancé, tandis que les clameurs des fous enfermés dans les caves du château où était installé l’hôpital retentissaient jusqu’à gâcher les fêtes continuelles données par le personnel de l’hôpital, aux frais de l’institution. Le malheureux jeune homme se rendit compte alors que les fous avaient pris le pouvoir et incarcéré leurs soignants pour mener la grande vie. À la fin de l’aventure, ainsi qu’il adviendra hélas à notre pays en raison de la politique entreprise, en commentant la période inimaginable d’usurpation luxueuse des lieux et l’exercice du pouvoir, le chef des imposteurs, qui n’était autre que l’ancien directeur ayant perdu la raison lui aussi, lâcha : si je devais définir ce qu’a été le « système de liberté » que j’avais mis en place, je dirais simplement qu’il était délicieux.

Comment mieux dire ? Alors que nos responsables décochent de pathétiques coups de poings dans le vent en direction du RN.

Face à une impopularité grandissante, et méritée, le Président dénonce avec obstination la responsabilité des autres que lui-même, semblant vouloir ressusciter la martingale mitterrandienne baptisée ( au choix) arc républicain, ultra droite responsable de tout y compris du mauvais temps et plus généralement coupable de tous ses problèmes.

Pendant tout ce temps, afin de diversion et pour sauver son maigre trône, l’enfant couronné nous prépare à une guerre que le peuple français refuse obstinément avec la Russie. Ce n’est pas faute pourtant pour des chaines comme LCI de marteler jour et nuit la proximité voire la nécessité d’un conflit dont l’intérêt n’est autre que dissoudre les nations encore existantes sous la bannière européenne. 

Ô  le Bismarck miniature qui nous refait le coup de 1870 puisque la guerre contre la France n’a servi qu’à fédérer les principautés allemandes pour les fondre dans l’empire de Guillaume.

Au fou l’agent !

Jean-François Marchi


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