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Que faire face à la fin de l’autorité ?

Alain Renaut, professeur à la Sorbonne, et philosophe a publié "La fin de l’autorité".

Marc Alpozzo, philosophe et essayiste

Par Marc Alpozzo, philosophe et essayiste

Émile Durkheim disait que « la liberté était fille de l’autorité bien entendue ». Sauf qu’au XXIème siècle, l’autorité n’est plus entendue du tout. Entre la fragilisation de l’école qui remonte à trente ans au moins, la montée de l’individualisme contemporain, la parentalité positive, les modèles d’autorité des adultes qui s’effondrent, l’infantilisation de la société occidentale, la remise en cause permanente des modèles d’autorité (politique, éducative et judiciaire), l’autorité ne semble plus compatible avec le modèle de la démocratie tel qu’on l’entend aujourd’hui.

Alain Renaut, professeur à la Sorbonne, et philosophe, auteur de nombreux ouvrages, a publié en 2004, un essai, qui n’a jamais été autant d’actualité, La fin de l’autorité (Flammarion, 2004). Explorant les choix de valeurs qui correspondent au projet fondamental de la modernité et des sociétés démocratiques, il en déduit sept thèmes :

1) Fragilisation de l’école

2) Montée de l’individualisme

3) Expérience problématique de la parentalité

4) Crise de l’autorité

5) La question de la liberté et de ses limites

6) La question du et des pouvoirs

7) La fragilité du discours de l’égalité des chances et de chacun avec chacun

Aussi, parmi tous ces thèmes, la vraie question touche à nos démocraties actuelles qui font face à une crise sans précédent : la fin de l’autorité. Là, la fin de son pouvoir, là, la fin de son règne. L’autorité à l’école, au travail, à la maison, dans la rue s’effrite, se dissout dans le chaos, mais aussi dans une violence jamais connue auparavant dans notre société. Les ados sont d’une violence inouïe entre eux ; les atteintes à l’autorité de l’État n’ont jamais été aussi nombreuses. Pas seulement parce que les valeurs de famille et de liberté ont été remises en cause au point d’effacer toute hiérarchie entre le parent et l’enfant, le professeur et l’élève, le chef et le subordonné, mais parce qu’à force de repenser les principes de liberté et d’égalité, on a fini par détruire tous les modèles, la famille, l’école traditionnelle, l’autorité de l’État[1], à coup de plaidoyers progressistes successifs depuis quarante ans, et on a mis à terre tout modèle possible d’autorité.

Revenons pourtant à l’étymologie. Autorité nous vient d’auctoritas en latin, qui signifie autant autoriser, donc exercer un pouvoir, qu’être auteur, donc poser un modèle. Avec les années, et l’idéologie dominante, il a été réduit par la doxa à n’être plus que la traduction d’auctoritas principis,du temps de la Rome antique, ce qui désignerait le fait d’exercer une volonté, de décider, de commander et d’être obéi, en tant que garant reconnu. N’y a-t-il pas là des facilités intellectuelles dans le discours progressiste néanmoins ? De bons parents à bons enseignants, de la bienveillance à la générosité, de la question de l’autorité à l’âge démocratique, les multiples échecs des nouveaux éducateurs doivent forcément nous obliger à reposer la question de l’autorité.

D’où quelques problématiques induites que l’auteur parsème avec beaucoup de réalisme :

Qu’est-ce qu’une famille et une école démocratique pleinement adossées aux principes de la liberté et de l’égalité ? Quelles méthodes adoptées pour rétablir l’autorité après mai 68 et la crise de l’autorité et des référents représentant l’autorité ? Comment sortir du conflit modernité / autorité ? Comment concilier relation pédagogique et affirmation d’égalité ? Quelle forme de pouvoir peut encore nous apparaître compatible avec les valeurs de l’univers démocratique dans le rapport aux enfants ? Existe-t-il encore une forme d’autorité à laquelle nous pouvons nous référer pour concevoir un modèle de domination, ou faut-il donner aux relations d’autorité une dimension contractuelle ?[2]

Du pouvoir traditionnel ou charismatique au pouvoir légal ou contractuel, quels déplacements dans l’exercice même, dans la teneur même de la domination politique doit induire la dynamique de modernisation qui fait apparaître comme seul légitime un pouvoir librement installé par ceux qui en désignent le détenteur ?

De la fragilisation actuelle du pouvoir au désaveu des politiques, la configuration de la démocratie telle qu’on la connaissait jusqu’ici n’a jamais été autant remise en cause. De la politique comme expertise à la politique comme leadership, on ne sait plus qu’elle modèle adopter face à une société aussi complexe que la nôtre. Doit-on s’en tenir à un chef leader, capable de décider et d’arbitrer, ou doit-on revenir à un modèle plus classique, comme celui du philosophe anglais Hobbes, qui pense que la loi est plus importante que la vérité ? Non seulement nous vivons une dépolitisation de la société et une apolitisation, mais la liberté individuelle devient plus importante aujourd’hui que la liberté civique. Or, plutôt qu’une homme politique postmoderne et gestionnaire, ne faudrait-il pas revenir à un chef dépositaire de l’autorité d’une vision pour le pays ? Avec la fin de la famille, la fin du père, la fin de l’autorité du professeur, l’école est devenue le champ de contestations et remises en cause qui fabrique de futurs adultes qui seront moins des citoyens que des indignés, indignés de tout et surtout de rien, puisque leurs indignations seront surtout fondées sur des caprices et des impressions affectives.

C’est pourquoi il faut se demander, sur le plan de l’école, jusqu’à quel point se peut envisager et pratiquer une transposition du modèle contractuel, et si une transposition peut-elle conserver au pouvoir du maître une réelle forme d’« autorité » ?

De la crise de l’autorité, l’école est probablement le lieu le plus problématique, car il faut bien se demander comment éduquer aujourd’hui. Or, tentant de résoudre, ou tout du moins de donner une réponse à ces nombreux problèmes, Alain Renaut émet plusieurs idées enthousiasmantes, et c’est en matière d’éducation qu’il touche à mon sens de manière extrêmement juste : 

L’autorité politique, pédagogique, judiciaire, etc., n’est acceptée par tous qu’à condition de se présenter comme légitime[3]. Aussi, il faut opter désormais pour un modèle compatible avec l’univers démocratique : le contrat. Car les contractants sont par définition reconnus comme des égaux, et peuvent parfaitement s’entendre par ailleurs par cet accord, même s’il pèse une relation inégalitaire qui fait émerger parmi eux un « pouvoir ».

Or, la question du contrat pose pourtant un problème à l’école, puisqu’on y voit un déplacement de l’autorité, d’autant que la question de l’individualisme et du citoyen-individu place d’emblée l’enfant comme sujet. Ce qui pose une double question : l’enfant est-il l’égal de l’adulte ? Ne doit-il pas respecter une hiérarchie entre lui et l’adulte ?

D’autant que la crise de l’autorité en matière d’éducation n’affranchit pas l’enfant, mais le soumet à une autorité bien plus effrayante et tyrannique, celle de son propre groupe, ou de la déperdition qui suit le fait qu’il soit livré à lui-même. Le travail de laïcisation du pouvoir éducatif consistant à dépouiller de son caractère jadis sacro-saint, l’autorité du monde des adultes, et à effacer les distances entre les enfants et ce monde[4]. Cela entraîne alors la désacralisation de l’autorité paternelle et de l’autorité du mari dans le couple. De cette désacralisation et de l’effondrement de la loi du père, on arrive à une sacralisation de l’enfant, et à l’aveuglement vis-à-vis de ses actes, au point que l’on a beaucoup de mal à faire la distinction désormais entre le bien et le mal. Cela donne une nouvelle forme de parentalité, dite « parentalité positive », qui efface toute frontière entre ce qui est bon ou mauvais pour l’enfant, puisque les adultes s’en remettent à l’autorité de son désir, l’incitant à exprimer sa colère ou ses émotions qu’elles soient négatives ou positives, refusant la discipline, remettant au cause la sanction, et comptant sur l’enfant pour s’autoréguler, voire s’autodéterminer, au point que certains parents refusent de reconnaître le sexe biologique de leur enfant à sa naissance, attendant qu’à l’âge de raison, il le détermine par lui-même.

Aussi, reprenant l’idée « saugrenue » de Lionel Jospin en 2002 de rabaisser l’âge de la majorité à 16 ans, Alain Renaut pose la question, la vraie question : jusqu’où l’enfant est-il notre égal ?[5] Et surtout, dans quelle mesure ne l’est-il pas ? « Les repères se brouillent bien davantage dès lors qu’il nous faut bien identifier dans l’autre moi-même qu’est l’enfant une dimension d’altérité ou de dissemblance qui conduit à conférer des droits spécifiques, par exemple à une protection spéciale ou à une éducation authentique ? » Peut-on et doit-on voir l’enfant comme un semblable ? N’est-ce pas dans la confusion du « semblable » que se niche la crise de l’éducation, la crise de la parentalité, celle de l’autorité ?

À partir de cette question, Alain Renaut arrive à ce constat : l’enfant est le seul individu à demeurer pour les Modernes, un être avec lequel nous avons à entretenir des rapports pas qu’égaux en droit et inégaux en fait, mais d’égalité et d’inégalité en droit[6]. Cette aporie inhérente à l’acte d’éduquer est au centre de la « crise de l’éducation ». De la crise dans le sens, nous déplorerons toujours la disparition de la famille et de l’éducation traditionnelle, même si le constat philosophique d’Alain Renaut est pessimiste : revenir à ces deux valeurs fondamentales se paierait de « la disparition des sociétés démocratiques ». Si l’on établit que les deux piliers de la démocratie sont la liberté et l’égalité, en effet, mais si l’on accepte l’idée que la démocratie c’est la concorde et l’harmonie, alors la restauration de l’autorité par le retour de la famille et de l’éducation traditionnelle est tout à fait envisageable, cette question, qu’il devient impossible d’esquiver », selon Renaut, comme s’imposant « d’autant plus fortement comme celle des remèdes »[7]. À force de démanteler l’autorité parentale, et de donner des droits aux enfants, à force de remettre en cause la discipline, à force de couronner la logique égalitaire à l’enfance (cf. la loi du 4 juin 1970), sans compter la loi du 4 mars 2002 qui met un terme à la magistrature domestique du « chef de famille », la substitution du terme « autorité parentale » par « responsabilité parentale » a achevé d’invertir toutes les valeurs.

Quid de la punition[8] ? Existe-t-il encore un droit de punir ? Et comment punir ? Le pouvoir de punir ne pouvant plus se réclamer d’une « quelconque transcendance dont il se ferait l’interprète », il ne peut s’en référer qu’aux principes du contrat social afin de préserver la paix civile. « Plutôt donc l’exemplarité et l’infaillibilité que la dureté : en vertu de quoi il faut surtout, afin de savoir comment punir, déterminer ce qui est nécessaire et suffisant « pour qu’un châtiment produise l’effet voulu », qui consiste à détourner du crime. » Pourtant, dans l’imaginaire démocratique, la question de la peine devient d’autant plus problématique avec l’émergence du sujet et la découverte de l’inconscient, qu’il soit psychique, social ou encore biologique. Depuis la vulgate foucaldienne, et la modernité, on ne parle plus de faire expier le crime par le coupable, ou de lui faire payer, mais de consolider le « sujet fragile ». De coupable, le sujet ayant transgressé la loi devient victime, « sujet fragile », lui ôtant toute responsabilité ou liberté, usant et abusant d’un glissement de sens, au point de dire que le sujet fautif est désormais d’une irresponsabilité partielle, car soumis à une faiblesse de la volonté. Alors que l’on fascise et extrême-droitise ceux qui réclament une peine juste pour les auteurs de crimes et délits, on psychologise et sociologise l’acte délictueux au point de déculpabiliser le criminel, de le rendre plus victime que la victime elle-même, qui se retrouve presque au banc des accusés si elle ne montre aucune compassion pour son agresseur[9]. De cette déconstruction de la subjectivité par les utopies modernes, du discours dominant des sciences sociales ces trente dernières années, en ressort une dépression du sujet qui se voit dépossédé de lui-même, ainsi que de sa responsabilité vis-à-vis de ses idées ou de ses actes. Contre les utopies en matière judiciaire ou scolaire, il s’agit maintenant de revenir à un usage plus rationnel de la raison, contre la modernité qui a érodé l’autorité, il s’agit de penser le sujet comme un être responsable, doué d’une volonté, dont la souveraineté dans les choix doit être guidée par un principe moral fort, basé sur les lois de la République. Plutôt que d’éclater la subjectivité au point de réduire l’homme à une marionnette agitée par des déterminismes sociaux économiques et culturels, il s’agit de postuler une liberté du sujet qui transcende les déterminismes. Un tel déplacement dans la construction du sujet en fait un être déresponsabilisé, sans appartenance à la communauté, coupable de rien, victime de tout, et surtout de la société qui l’a pourtant éduqué et protégé.     

Les conclusions apportées par Alain Renaut mettront peut-être d’accord les réactionnaires et les progressistes sur les remèdes à apporter au délitement de nos démocraties, mais j’en doute. Les voici :

Premier axe de réflexion : parce que l’autorité ayant par nature à évacuer les résistances qu’elle induit, il faudrait peut-être mieux lui préférer un pouvoir qui s’affirme en toute franchise et transparence, pouvant ainsi organiser ses contre-pouvoirs ou s’inscrire dans une organisation institutionnelle où de tels contre-pouvoirs sont prévus et mis en place. Il s’agit donc bien de distinguer « pouvoir » et « autorité »[10]. Car l’autorité s’ajoutant au pouvoir en facilite la pratique mais tend à la soustraire à la discussion et à la critique argumentées. Si le pouvoir se combat, et se renverse par les armes de la critique, l’autorité s’impose par elle-même, ou se perd de par sa propre faute.

Moins d’autorité égale plus d’esprit critique. Moins d’adhésion égale plus de distance. De fait, pour Alain Renaut, la déconstruction de l’autorité est essentiellement due à une montée en puissance des libertés individuelles, et une montée en puissance de la liberté de la société elle-même[11]. Est-ce positif ?

Second axe de réflexion : s’il y a plus de liberté et de choix, alors il y aura moins de certitudes. S’il y a plus d’esprit critique, alors il y aura plus de difficultés pour les pouvoirs en place à faire prévaloir les objectifs qu’ils entendent atteindre, quand bien même ces objectifs seraient un bien certain pour toute la communauté

         – De ces deux axes de réflexions, le philosophe en déduit :

1) Que la fin de l’autorité n’est pas synonyme de la disparition de l’autorité, pas plus que du pouvoir comme tel. Renaut préfère parler de la fin des dispositifs du pouvoir comme sur-pouvoir.

2) Que rétablir l’autorité comme beaucoup le demandent actuellement nous conduirait à une impasse. Donc ni rétablissement de l’autorité ni rétablissement des ornements qui sacralisaient le pouvoir. De fait, il ne faudrait pas analyser la fin de l’autorité comme la fin du pouvoir. Il s’agit donc dans la démocratisation des institutions de repenser et réorganiser, au sein même de celle-ci, l’exercice du pouvoir. En d’autres termes, il serait inutile de pleurer la fin de l’autorité, elle est la conséquence naturelle de la marche tâtonnante mais certaine de la démocratie.


Pour étayer ses thèses, Alain Renaut n’hésite pas à faire référence à Hannah Arendt et son chapitre « La crise de l’éducation » in La crise de la culture. Alain Renaut fait un parallèle avec l’auteur, car selon Hannah Arendt, la crise de l’autorité est le fruit d’une dynamique de l’égalisation entre tout un chacun[12]. Les progrès de l’égalité induisent alors un « nivellement ». Si donc, la démocratie, selon Renaut, c’est « penser l’autre sous le régime du même »[13], en ce qui concerne l’enfant, n’est-il pas urgent de se demander si cette définition est toujours valide et légitime ? Ne doit-on pas, comme nous l’avons vu plus haut, installer une inégalité au sens propre, sur le mode « d’une supériorité de l’éducateur vis-à-vis de l’éduqué », entre l’enfant et l’adulte, ce qui permettrait de réinstaller une hiérarchie entre le parent et l’enfant, le professeur et l’élève ?

Pour Hannah Arendt, la crise n’est en rien liée à l’éducation, elle s’étend à l’ensemble des aménagements que les « droits de l’homme » et de l’égalité ont apporté aux sociétés modernes. Ce qui importe, c’est l’émancipation réelle de l’homme, qui ne pourra se faire dans une inversion des valeurs. Une société dans laquelle la volonté de l’enfant prime sur la volonté de l’adulte, dans laquelle le désir de l’adulte se conforme au désir de l’enfant, dans une civilisation où l’on dévalorise la parole du professeur, celle du savant, celle du chef, pour se plier à la parole de la doxa, cacophonique et imprécise, dans un monde où l’on préfère sauver l’idéologie progressiste au détriment de l’homme, la maladie de la domination n’a pas fini de nous envahir, et elle ne fait que changer d’aspect. Rappelons-nous que « l’autorité n’a pas besoin d’être autoritaire », et celle-ci peut largement s’effacer devant l’autonomie, si chère au philosophe Emmanuel Kant, lorsqu’on entend l’autonomie comme ce pouvoir de faire de l’homme un sujet législateur de ses propres lois, par l’action morale, autrement dit, par cette obsession de toujours agir au nom de l’humanité entière. Voilà une nouvelle utopie, j’en conviens. Mais voilà un autre axe de réflexion que l’on pourra ajouter aux axes de réflexion proposés par Alain Renaut, féconds et divers. Si donc, la liberté et l’égalité sont des valeurs, elles ne peuvent toutefois l’être au détriment de la démocratie et de la paix civile.

Marc Alpozzo
Philosophe, essayiste
Auteur de Seuls. Éloge de la rencontre, Les Belles Lettres


[1] Le président Emmanuel Macron s’étant pris une gifle lors d’un déplacement dans la Drome, en 2022.

[2] Alain Renaut fait référence au troisième modèle émergeant chez les Modernes, selon Max Weber, celui de la domination légale ou juridique. Cf. Avant-propos, p. 25.

[3] Avant-propos, p. 25

[4] p. 146

[5] p. 150

[6] p. 151

[7] p. 156

[8] Voir l’ouvrage d’Emmanuel Jaffelin, Apologie de la punition, Paris, Plon, 2014, dans laquelle il affirme que l’acte de punir doit permettre un retour sur « ce qui a eu lieu » et placer la personne jugée fautive sur le chemin du pardon, de la réconciliation et de la réinsertion.

[9] Voir les torrents de boue que Patrick Jardin a subi, après avoir perdu sa fille lors des attentats, demeuré profondément meurtri, et refusant tout pardon aux terroristes qui ont sauvagement assassiné sa fille. Cf. l’article du Monde, « Après le Bataclan, un père sur le chemin de la haine », par Lucie Soullier et Elise Vincent, publié le 28 septembre 2018.

[10] pp. 259-260

[11] p. 260

[12] p. 141.

[13] p. 145.


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