Au moment de l’élection du nouveau président pour succéder au très politiquement correct Geoffroy Roux de Bezieux (pourtant un grand entrepreneur), un chef d’entreprise imprimeur, ancien président de chambre de commerce, me dit être lassé du faible impact du mouvement patronal sur l’opinion et les médias : “On ne les entend pas. Sur la réforme des retraites, la réforme du chômage ou les impôts de production, on a l’impression qu’ils sont tétanisés”.
Et de m’expliquer, en off, que l’organisation de l’avenue Pierre de Serbie est tenue par des cadres salariés qui ne sont pas de vrais chefs d’entreprises : “Ceux-là n’ont pas vraiment le temps !”.
Pas faux, il nous manque un vrai mouvement de chefs d’entreprises un peu comme le fait à son niveau la formidable Sophie de Menthon avec le Mouvement Ethic.
Robert Lafont