Au Château de la Messardière, palace 5 étoiles surplombant Saint-Tropez, les 300 jours d’ensoleillement par an sont bons pour les affaires. Avec 12,4 M€ de CA, le Château, construit au XIXème siècle, rayonne.
«L’activité pour notre type d’hôtellerie est constante depuis 5 ans, malgré l’ouverture de nouvelles maisons à Saint-Tropez et ses alentours, et la montée en catégorie de certains hôtels», explique Alexandre Durand-Viel, 49 ans, dynamique directeur général. Selon lui, la pérennité d’un établissement tient au professionnalisme des équipes «qui doivent être heureuses d’accueillir les hôtes, et constantes dans leur disponibilité».
Pour attirer la clientèle, il mise sur «les partenariats entre les maisons d’hôtellerie et les institutions (Atout France, Comité régional, Office du tourisme). L’unité est la clé, notamment dans nos démarches commerciales à l’extérieur de l’Hexagone». Une stratégie qui semble lui réussir puisque la clientèle internationale se bouscule à la porte du Château. Seulement 30% des clients viennent de France. Les autres visiteurs arrivent en masse des États-Unis (15%) et du Royaume-Uni (15%) mais aussi d’Allemagne, d’Europe de l’Est, d’Italie, de Belgique, de Suisse, d’Amérique du Sud.
Des habitués pour la plupart : «Un tiers de notre clientèle fréquente notre établissement depuis 4 ans ou plus, un tiers est déjà venu une à deux fois. Enfin, la part de réservation par Internet, via notre site ou les sites de booking, est en progression et représente 15% de notre activité, contre 5% il y a 3 ans», détaille-t-il. Fidéliser la clientèle, être présent sur le Net et avoir le sens du service, les clés de la réussite pour ce palace, véritable écrin de la Côte d’Azur.