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Vers un effondrement du marché immobilier en 2024 ?             

Baisse des prix, hausse record des taux d'intérêt, pénurie d'offre, pouvoir d'achat en berne : allons-nous vers un krach immobilier ? 

Entreprendre - Vers un effondrement du marché immobilier en 2024 ?             

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De la pandémie jusqu’à la guerre en Ukraine et le retour de l’inflation, l’économie immobilière est irrémédiablement soumise aux politiques monétaires et aux flux mondiaux. Ainsi, les prix et les ventes ont augmenté démesurément dans les pays développés après-COVID avec des taux d’intérêt historiquement bas ; puis les prix décélèrent et les ventes chutent en 2022 avec des taux d’intérêt d’un niveau record depuis 10 ans.

Le ministre en charge du logement, Patrice Vergriete, lors d’une conférence dans le cadre du Cercle des Managers Immobiliers, lance une alerte : « En France il y a un décalage massif entre l’évolution de l’immobilier et le pouvoir d’achat des ménages. Cela fait longtemps que l’on s’inquiète de cet état comme d’une sorte de bulle. Cette bulle spéculative, le jour où elle éclate, la crise est grave et c’est ce que l’on vit aujourd’hui. » Le ministre met en exergue la possibilité d’un krach résultant d’un effondrement des prix immobiliers, ce que les américains appellent « le cygne noir ». 

A LIRE : La faillite immobilière chinoise, histoire d’une bombe à retardement

Mais qu’est-ce qu’une bulle spéculative ?

La bulle est nourrie par la spéculation, c’est-à-dire lorsque l’acquéreur investit dans l’espoir de réaliser un fort profit. Elle peut également survenir dans le cas d’un afflux d’offres, par exemple, une surproduction de logements, ou d’une crise de l’emploi avec des ménages qui ne font plus face aux échéances de leur prêt. La bulle éclate lorsque les valeurs sont tellement disproportionnées que tout le monde souhaite vendre. Ce n’est pas la situation dans laquelle nous nous trouvons : il y a certes un décalage entre les prix et le pouvoir d’achat des acquéreurs mais le marché n’est pas spéculatif.

A LIRE : Nos responsables politiques se rendent-ils compte à quel point la crise du logement s’aggrave ?

La hausse des taux rend-elle les prix abordables ?

Selon la Banque centrale européenne (BCE), la solution pour rendre le prix des logements abordables est d’augmenter les taux hypothécaires, et raréfier la demande en diminuant le pouvoir d’achat des acquéreurs. Cela ne fonctionne pas : malgré l’augmentation des taux depuis plus d’un an, force est de constater dans le monde entier que les prix ne baissent pas en proportion.

La BCE a relevé ce 14 septembre son taux d’intérêt de référence à 4,75 %, son plus haut niveau depuis la création de l’euro. Christine Lagarde reste sur son crédo, lutter contre l’inflation, au risque d’une récession économique. En zone euro, l’inflation est certes en recul, à 5,5 % sur un an en juin, mais ce chiffre reste très au-delà de l’objectif de 2 % fixé. 

A LIRE : Immobilier : le marché français en chute libre

La conjoncture immobilière dans le monde

Partout dans le monde, le niveau des stocks reste bas en raison du déficit de construction neuve et de l’attentisme du marché de l’achat-revente dans l’existant. Le marché global n’est pas un marché spéculatif, comme cela a pu l’être en France dans les années 1990, et les prix sont résilients. Une portion importante de propriétaires ne négocie pas le prix de mise en vente ; les mises en vente sont ralenties par les propriétaires qui ne s’engagent pas avec un crédit plus cher. Dans le même temps, la part de financement sans prêt augmente. Les locataires à revenus moyens ou les primo-accédants se voient interdire l’accès à la propriété.  Plutôt qu’un effet « cygne noir », on crée les conditions idéales pour une nouvelle fracture sociale.

Les variations régionales sont plus ou moins marquées, mais les tendances en cette fin 2023 sont très similaires. Aux États-Unis, sur les cinq premiers mois de 2023, les prix moyens ont repris 10 %, certes avec une baisse de 6 % à la même époque en 2022.  Le nombre de ventes y accuse -2 %, ce qui représente tout de même 8 millions de logements. En France, selon les chiffres officiels des notaires au deuxième trimestre 2023, les prix ont augmenté de 0,5 % sur un an, avec -15 % de volume de ventes dans l’existant, – 34 % dans le neuf. En Allemagne, les prix chuteront de 3,5 % en 2023. Au Royaume-Uni les valeurs devraient chuter d’environ 3 %, avec un nombre de ventes de logements finalisées au cours de 2023 inférieur de 21 % à celui de 2022, niveau le plus bas depuis 2012. Au Canada les prix ont chuté en moyenne de 4 %, avec une chute du nombre de ventes de 13 %.

Quel scénario pour 2024 ?

Le problème actuel du logement et c’est mondial – est la pénurie d’offre. Il y a une pénurie d’environ 4 à 5 millions de logements en Amérique depuis 2019. On estime, pour la France et l’Allemagne, à 400.000 les besoins de logements neufs par an. Cet objectif est loin d’être atteint.  « Cela est dû à une croissance de la population et de l’emploi qui a dépassé la construction de nouvelles maisons », a déclaré Lawrence Yun, l’économiste de la National Association of Realtors. « Ensuite, la pénurie s’est aggravée au cours de la première année du boom immobilier dû au COVID-19, car beaucoup souhaitaient profiter des taux d’intérêt historiquement bas. La pénurie s’est intensifiée lorsque les taux hypothécaires ont grimpé en flèche en raison du refus des propriétaires de vendre et de perdre l’avantage de leurs taux bas bloqués. »

Lawrence Yun voit deux scénarios futurs se jouer en fonction de divers facteurs.

Le premier est « un certain apaisement » de l’économie et de l’inflation, qui pourrait conduire à une légère baisse des taux hypothécaires et à l’arrivée d’un plus grand nombre d’acheteurs sur le marché. Cela dépendrait également de l’intensification de la construction par les promoteurs et de la rénovation de logements existants.

Les prix de l’immobilier ne s’effondreront pas dans ce scénario », a déclaré Yun. « La croissance des prix de l’immobilier dépendra de la capacité des constructeurs d’habitations à apporter une offre suffisante sur le marché. »

L’autre scénario est celui où une récession économique entraîne des pertes d’emplois et, par conséquent, une vente forcée de maisons et une perte de confiance des consommateurs. Cela entraînerait également des taux d’intérêt beaucoup plus bas, et environ 70 à 80 % des ménages ayant un emploi stable pourraient profiter de ces taux.

« Nous n’assisterons pas à une répétition du krach du marché immobilier de 2008 à 2012. Il n’y a pas de prêts hypothécaires à risques qui pourraient imploser, ni la combinaison d’une offre excédentaire massive et d’une surproduction de logements », a-t-il déclaré.

Le marché immobilier actuel n’est pas spéculatif, les prix se justifient par une demande élevée avec la pénurie de biens sur le marché. La politique monétaire des banques centrales n’a qu’un effet marginal sur le prix des logements.  L’ajustement se réalise sur le volume des ventes. Il s’ensuit un effet d’exclusion à la propriété immobilière d’une partie de la population à revenus moyens. A se tromper sur les causes, on se trompe sur les remèdes. Les pouvoirs publics doivent être extrêmement attentifs au soutien de la dynamique du logement et à l’investissement privé.

André Perrissel
World Property Business Club

André Perrissel


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66 commentaires sur « Vers un effondrement du marché immobilier en 2024 ?              »

    • On peut acheter plus petit et plus loins. Pénurie = hausse des prix. De plus la France doit se résoudre comme tous les pays, à ne pas octroyer d aide type apl ou HLM. D’ici 10 ans ces aumônes d état vont soit être supprimés soit rabotés très significativement

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      • la dernière baisse des APL s’est traduite par une baisse des loyers HLM.
        La conséquence est un déséquilibre des comptes des organismes de gestion des HLM obligeant ceux ci à vendre chaque année une partie de leur parc social.
        Ce qui est incompréhensible dans un pays où il manque déjà des logements sociaux.

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        • Bonjour, concernant les loyers régulés de type HLM, ils n’ont certainement pas baissé, il n’ont fait qu’augmenter depuis 2022 (loi indice de révision IRL).
          La revente de logements sur parc de bailleurs sociaux est réalisée au profit de locataires sociaux (accession à la propriété) et sert ensuite à la construction de nouveaux logement sociaux pour la location.
          La hausse des taux d’emprunt devrait faire ralentir et diminuer les prix de vente dans l’ancien (ce que souhaitait la BCE, mais cela ne fonctionne pas), car il y a et il y aura toujours un manque de logement pour tous.
          Les prix de vente dans l’ancien en IDF (pour ma part) sont incohérents avec les prix de l’immobilier neuf. L’immobilier est en partie un marché privé, seuls les vendeurs peuvent faire changer la donne.

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    • Malheureusement il y a une part conséquente de la population qui a des moyens financiers démesurés.
      Les prix continueront de monter. L’immobilier ne sera accessible qu’aux riches. Il suffit de regarder les courbes des 40 dernieres années. Les prix ne font que monter.
      Pour un krack, il faudrait que les riches deviennent pauvres. Cela n’arrivera jamais

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      • Votre analyse va certainement dans le sens de votre position, 15 % de la population Française sont des riches et il y a longtemps que ils ont investi dans immobilier reste les 85 % !

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      • Exactement comme il manque de logement ça va toujours se vendre aux riches qui vont louer à ceux qui en ont besoin et devoir louer. Il y’a la face affichée aux médias du dispositif qui est de dire : les prix vont baisser, et la face cachée qui sera de rendre l’immobilier comme un moyen d’enrichissement destiné aux riches

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      • Le patrimoine des riches n’est pas constitué majoritairement de biens immobiliers locatifs mais d’actions sur les sociétés beaucoup plus rentables et facile à gérer.
        Ce ne sont pas les « riches » qui font augmenter directement les prix de l’immobilier.
        L’offre est trop faible depuis de nombreuses années et la demande reste soutenue, la pénurie entraine une hausse des prix.
        Si les primo accédants ne peuvent plus acheter, les foncières détenues par des groupes financiers, feront l’acquisition d’immeubles entiers surtout dans le neuf afin de les louer, il faut s’attendre à une hausse des loyers dans les années à venir.

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        • Aucune culture économique ! Non les riches n investirons pas car trop cher! Il attendrons sagement le krach. Et non les loyers ne continuerons pas à augmenter car les gouvernements vont encadré cela et oui !!!!! Réveillé vous

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        • Entièrement d’accord, suffit de s’adresser auprès d’une banque et de leur demander ou placer son argent : comptes titres ou actions.
          Le marché de l’immobilier ne baissera pas, les prix vont stagner jusqu’à diminution des taux bancaires, après les prix remonteront.
          La demande en logement est forte (notre population ne diminue pas, les personnes âgées restent chez elles, les étudiants font des études souvent hors « cocon familial », croissance des séparations) ainsi si le marché de l’achat immo ne bouge pas, c’est l’autre marché, celui des locations qui en prend un coup, ce qui est le cas actuellement : pas assez de bien à louer (800 dossiers pour 1 logement à louer sur Paris) donc hausse des loyers donc difficultés à payer (inflation) donc squattage des appartements. Ainsi le seul moyen pour s’en sortir est la construction plus importante de logements neufs (avec une baisse des prix malgré la RE 2020) et un accès aisé à toute les classes (aides, prêts aidés…). L’immobilier neuf est l’avenir!

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    • Oui, c’est très logique. Mais cela ne fait pas plaisir à beaucoup de spéculateurs….et aux lobbys…. qui masquent le phénomène….

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  1. « La politique monétaire des banques centrales n’a qu’un effet marginal sur le prix des logements. » C’est totalement faux. C’est la politique monétaire des banques centrales et l’historique baisse des taux qui ont provoqué l’envolée des prix de l’immobilier entre 2000 et 2007. La récente hausse des taux provoquera forcément (1) un rééquilibrage à la hausse des taux de rendements attendus sur les investissements immobiliers (en concurrence avec les obligations d’état) et (2) une réduction de la capacité d’emprunt pour les accédants, et donc une baisse des prix immobiliers. Les prix des logements par rapport aux revenus des ménages ne peuvent pas rester à des niveaux aussi élevés avec l’augmentation actuelle des taux.

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    • Bonjour. Le problème d aujourd’hui c est le serpent qui se mord la quête.
      Vous ne pouvez pas vendre à un prix trop bas car vous devez racheter derrière au plus haut. Il n y aurait qu une solution pour que les prix baissent : qu il n y ait plus d acheteur !

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      • Beaucoup de vendeurs remettent leur projet à plus tard, car ils sont conscients que s’ils vendent ils ne sont pas certains de pouvoir acheter plus grand ou mieux

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      • Plus d acheteurs… signifient qu il faudrait autoriser les acquereurs à s’endetter un peu plus, soit sur la durée, soit sur le taux d endettement de 33 à 40% par exemple… avec le risque d une crise équivalente aux subprimes.

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        • Les prix baisserons partout en Europe c’est une évidence ! Le scénario krach est de plus en plus probable car personne ne veut baissé les prix, après le krach les gens pourront recommencer à acheter avec des baisses considerables. – 40% les loyers seront encadré par l état. La fête est finie, le système ponzi va s’écrouler

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    • il va falloir définir (et chiffrer) ce que vous appeler baisser séverement.
      Pour l’instant les prix continue de monter. Très peu de gens vendent et les acheteurs qui restent sont très fortunés.
      Il n’y a aucune raison que ça change.

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    • Pourquoi un effondrement. En France avec des emprunts à taux fixe pas de risque d’évolution des mensualités. Les banques ayant accordées des prêts à hauteur d’environ 30% des revenus des ménages. Le marché s’assèche et ne reste que les ventes « contraintes » les autres vendeurs ou acheteurs attendent des jours meilleurs

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      • Exact les prix ne baisseront pas !
        Dans l’existant les vendeurs qui ne sont pas contraints de vendre ( divorce, décés…) remettent le projet de vendre à plus tard.
        Dans le neuf, le promoteur préfère abandonner un projet plutôt que de le vendre à marge réduite ou à perte.

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    • Bonjour,
      Entre novembre et octobre 2023, j’ai dû baisser de 70 000 euros, suite à une vente cassée l’année dernière…

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    • OUi les loyers vont continuer à augmenter car le report de projet des futurs acheteurs sur la location entraîne une pénurie de logement locatifs.

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    • Cela prendra fin car l’état interviendra sur un encadrement sévère des loyers ! Pour éviter l explosion sociale. Les résidences secondaires seront également surtaxé ! Donc plus de biens sur le marché ! Obligation de louer ou taxe sur l équivalent d’un loyer par mois, interdiction d’avoir une résidence secondaire, et…

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  2. C’est structurel, le marché peut se corriger mais pas d effondrement à prévoir. Pour un effondrement il faudrait un arrêt des candidats à la location. Hors tant que les loyers seront élevés les prix au m2 le seront aussi…

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  3. Quand le bois valait 100 il y a 5 ans il vaut maintenant 220, idem avec la majorité des matériaux.
    Les salaires étaient à 100 il y a 5 ans dans le bâtiment et sont à 130 voir 140, et c’est bien car d’ouvrier à ingénieur les salaires étaient bas avec retard dans ce secteur.

    Pour moi il n’y aura pas de krach mais un ralentissement et une baisse de 10% maximum, les biens nécessitant peut de travaux ne baisseront pas ou peu, par contre les biens avec beaucoup de travaux pourraient baisser un peu plus.

    Deux vecteurs qui pourraient amener à un krach serait un déséquilibre entre l’offre et la demande (hors il manque de l’offre et des logements) ou une crise monétaire et là aussi on n’est pas la.

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    • 30% à 40% d’augmentation pour les ouvriers du bâtiment en 5 ans?
      C’est une vaste blague.
      Faut pas croire ce que raconte macron.
      Aucun galérien du bâtiment (je suis électricien pour une major du CAC 40) n’a pris ne serait-ce que 10% d’augmentation ces dernières années.
      Faut vraiment lâcher les tableaux Excel et descendre au chantier.
      On ne fera pas propriétaires avec ces esclaves, mais de bons locataires de HLM. C’est ça la vérité

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    • Mon dieu la culture économique n’est pas votre fort ! L’immobilier va s’effondrer de 40% de ça valeur voir plus, pourquoi ? Les salaires des français ne suit pas, endettement delà France à 160% donc crise de solvabilité à la vue, taux d’intérêt qui vont exploser dans l avenir, récession mondial donc baisse des prix des matières premières. Possible éclatement de la zone euro ou il continuerons avec une Monnaie d’évaluer bref français réveiller vous !

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  4. Trop d’impôts sur le revenu, trop d’impôts sur l’immobilier, des normes d’entretien, de rénovation et de construction trop coûteuses : encore une fois, l’Etat est en grande partie responsable.

    Et si l’immobilier monte, c’est aussi parce qu’il existe des zones en France ou personne ne veut vivre (zones de non-droit). Il y a plein de logements familiaux vides aux Pyramides, à Evry. Mais personne ne veut y installer sa famille.

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  5. Les prix de ventes dans l’ancien sont soutenus par le prix des matériaux et de la construction neuve. Les prix des matériaux et de la construction neuve sont soutenu par les hausses des matieres premières et de l’énergie Les taux d’intérêt élevés sont bénéfiques pour les banques et pénalise les nouveaux acquéreurs. A mon sens, il vaut mieux payer un logement à un prix élevé avec un crédit à taux bas que le contraire. Autrement dit, il vaut mieux enrichir un particulier qui réinvestira qu’une banque qui capitalisera!
    Le marché immobilier compte de nombreux acteurs qui souhaitent créer du logement afin de répondre à la demande, il faut simplement reunir et simplifier les moyens pour permettre la naissance de nouveaux projets…

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  6. Aucun crash immobilier n arrivera ,les primo propriétaires qui pourra pas acheter sont remplacer aujourd’hui par les multi proprietaires investisseurs qui loue en Airbnb ou colocation et compense cette hausse de taux .L immobilier va juste devenir du business .Le neuf est en galère car coût de construction trop élever avec les nouvelles norme Re2020, plus coût des matériaux qui ont doublé voir triplé

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  7. La France est un pays de spéculateurs. En 3 ans, les prix de l ancien ont pris en moyenne 20%. La faute à Lagarde qui a maintenu des taux artificiellement trop bas et fait exploser le nombre d acquéreurs. L offre ne pouvant suivre, les prix ont explosé…et beaucoup en ont profité pour exploser leurs prix de vente. On trouve des ruines pour une fortune. On nous parle de baisses des prix ridicules de 0.4%. Il faudrait qu enfin les vendeurs reviennent à la raison mais majoritairement car si l on vend au prix d il y a 3 ans, il faut pouvoir racheter derrière à un prix correct. Donc je fais appel à tous ceux qui me lisent pour leur dire : arrêtez d acheter durant 1 an et les vendeurs seront bien obligés de se mettre au pas.

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    • Il y a une pénurie d’offre mais beaucoup d’ acquéreurs ne sont plus en capacité d’acheter car les taux sont montés et les vendeurs sont trop gourmands, d’ailleurs je pense que c’est ce dernier facteur qui bloque surtout le marché, car il y a déjà eu des taux bien plus élevés mais jamais des prix autant abusés.
      Les vendeurs ne veulent pas rogner sur leurs plus-value qui sont déjà très importantes, donc une grande partie des biens immobiliers restent sur le marché.

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  8. Faut arrêter de se mentir, si on en est là c’est qu’ils le veulent aussi, quand on décide de laisser mourrir tout un secteur et pas le moindre, la moitié de la France est concerné entre ceux qui travaillent dans le bâtiment les agents immobiliers les courtiers les sous traitants, la vente les services autour de la construction et l’immobilier, c’est une situation voulue..

    Je sais pas si on a eu pire comme ministre de l’économie mais tant qu’il a pas l’accord de l’union européenne il bouge pas son cul cette grosse merde

    Réveille toi mon coco tu sauveras pas la
    planète avec ta loi climat
    Il y a qu’en France où se mets le slip sur la tête…

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    • Si on en est là, c’est à cause des taux anormalement bas qui ont fait exploser le nombre d’acheteurs solvables donc les prix.
      Nous sommes revenu à des taux qui ont certes augmenté rapidement mais sont à un niveau qui est normal pour un marché sein.
      Mais les vendeurs n’étaient pas prêts à accepter cette situation.
      Et ce qui fait monter ou baisser les prix c’est a demande d’acheteurs solvables !.
      Or à ce jour, ils sont peux nombreux et savent parfaitement que l’on achète pas un bien au même prix si les taux sont à 1 ou à 4%.
      les vente dites de confort (non pressé ou spéculation) ne font pas le marché.
      Les ventes dites forcées font le marché immobilier et le reste suivra naturellement.

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  9. Il y a aussi un autre facteur, le changement des mentalités, à l’époque les gens qui vendaient leur bien étaient ok pour vendre sans faire d’énorme plus-value , tant qu’ils ne perdaient pas d’argent et en prenaient un peu mais aujourd’hui tous le monde veut se gaver sans rien faire, c’est même devenu un dû !
    Quand je vois vers chez moi, une maison acheté 600k fin 2020 avec travaux max 200k qui vient d’être mise a la vente pour 1M5k, c’est juste prendre les gens pour …….

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    • C’est la location du marché. Si tu possède un bien qui trouve preneur à 300000, tu ne vas pas le vendre 250000 pour faire plaisir au « marché »!!!

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  10. Mais cette maison ne se vend pas, et après ça pleure qu’il faut baisser les taux pour que les gens achètent sa maison, le vrai problème c’est les vendeurs beaucoup beaucoup trop gourmand qui veulent se gaver !

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  11. Le vrai problème c’est les mentalités qui ont changé avec des vendeurs qui veulent énormément se gaver !!
    Quand je vois une maison vers chez moi acheter 600k fin 2020 avec 200k de travaux maximum et remis en vente il y a 6 mois au prix de ….. de……. 1M500k, oui oui vous avez bien lu, et ça râle car ça se vend pas en jettant la pierre au banque sans se remettre en question !

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    • Aujourd’hui ça vaut plus le coup de rester locataire et placer de l’argent que d’acheter au final 🙄

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  12. Désolé mais le problème, c’est le decalage entre l’achat d’un bien et sa vente la capacité d’emprunt a ete reduit au moins de moitié a cause des taux ainsi certaines personnes si elles souhaitent a cheter peuvent perdre environ 80 a 100000 euros. De plus si yu doit vendre derriere a prix reduit le feriez vous en plus de perdre bien plus que 30000 euros par rapport au moment de l’achat. Mais le contexte ou tu dous vendre pour racheter derriere est doublement penalisant juste a cause des taux. Les capacités d’emprunt ont reduit et la vente fait peur car du coup il y a un « bradage » du bien a la vente donc les vendeurs perdent beaucoup souvent à la vente. L’ideal serait de ne pas augmenter les prix immobilier mais de reduire le taux pour que les gens puissent acheter… parceque l’acheteur « moyen » a disparu des radar puiqu’il ne peux quasiment plus emprunter autant qu’avant et donc une baisse des taux sans que l’immobilier augmente serait mieux.

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  13. j’y vois encore une preuve supplémentaire qu’après que tout le monde se soit gavé comme pas possible, il va falloir revenir à la réalité,
    l’article dit que les promoteurs de neuf malgré des couts de construction plus élevés, baissent leur prix de vente ! pourquoi ? parce que les volumes se sont écroulés et qu’enfin ils acceptent timidement de prendre en compte cette réalité via des baisses de prix, conclusion à en tirer ? avant ça coutait moins cher à produire mais ils avaient des acheteurs à la pelle donc ils se goinfraient au max?
    le particulier lui attend, et vit encore sur son nuage voilà pourquoi depuis quelques mois on voit effectivement de véritables taudis proposés plus chers par des particuliers et meme agences que les programmes neufs équivalents dont la réalité du contexte a forcé à un réajustement des prix car le promoteur lui ne pas laisser sont logement pourrir vide,
    voilà donc début de prise en compte forcée de la réalité dans le neuf et continuation du dénis total dans l’ancien des agences et des particuliers car ne revez pas les agences pour vendre vite vont inciter le propriétaire à baisser son prix de vente (qui ne baissera pas tant que ça finalement la com de l’agence) mais si ce dernier refuse bien sûr que l’agence rentre quand meme le mandant plutot que de le donner au « copain » d’à coté, en 2021 déjà je visite un bien en 2 min à l’intérieur je me rend compte du nombre incroyables de problèmes et donc du sur-prix et réellement au bout de 2 min l’agent me dit texto : « oui mais ici effectivement, pour moi on est 60 000 euros trop cher, j’ai pas eut le choix, le vendeur veut rien entendre etc etc…. »
    Le principale problème des pros (notaires, agents , état (via les taxes) aujourd’hui c’est pas la baisse des prix, c’est le grippage du marché et les volumes et je les entends supplier tous les jours dans les journaux des mesures pour relancer la machine immobilière, afin que les possédants actuels puissent vendre et financer un nouvel achat car aujourd’hui l’immobilier c’est ça : des propriétaires (années 50à2000) qui vendent pour racheter à d’autres propriétaires, car le primo accédant n’est plus, et sincèrement pour lui aujourd’hui je ne vois meme plus l’intéret d’acheter quand bien meme il le pourrait.

    Selon moi voilà ce qu’il faut ajourd »hui:
    – Se passer des agences quand c’est possible au maximum, et là seulement une fois dos aux murs ils comprendront peut etre que 5% de com pour faire visiter un logement et publier 3 photos sur internet c’est trop ! et on arrivera enfin peut etre à ce que existe depuis bien longtemps ailleurs : un prix d’agence forfaitaire, (là je le reconnais certaines agences eux meme commence à se rendre compte de ça)

    – Les propriétaires des belles années (50 à 90) qui ont fait gentiment des X2, X3 voire X10 X 20 (si si vous savez de quoi je parle dans les grandes villes n’est ce pas?), c »est à dire ces gens à qui on a prété facilement à l’époque 200 000 euros pour acheter un appart à paris lyon ou marseille qui vaut aujourd »hui pas loin d’ 1 millions à la revente, je dis qu’éventuellement cers personne pourrait concentir à eventuellement baisser un peu leur prix de vente…. quand je vois des annonces dans les villes citées réactualisés chaques mois depuis 1 an au meme prix je me dis … ‘une partie du probleme vient peut etrre de là ?’

    -baisse des taxes, les «  »frais de notaire » » » qui rapporte finalement quoi au notaire ? pas tant ! là je ne sais pas je ne suis pas homme politique mais je vois bien plusieurs leviers d’action possible

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  14. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ce que j’ai pu voir en immobilier mais je suis d’accord avec Kaki et Ours, pour ma part le vrai problème ce sont les vendeurs qui veulent se gaver.

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  15. La baisse a deja ete amorcee n en deplaise.
    Le prix de l immobilier est lié a celui du credit.
    Si le credit n.existait pas l immobilier vaudrait 10 fois moins.
    Le marché de l immobilier a l’inertie des actifs à faible liquidité.
    Il est encore en partie tenu par les seniors qui ont un susplus de cash ou qui peuvent attendre pour vendre.
    Le nombre de décès s accelere en France et menages,etat, entreprisrs n ont jamais ete aussi endettés donc je ne vois pas comment pourrait se maintenir tres longtemps des prix au firmament

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  16. Le prix du neuf ne peut descendre en flèche : si vous arrivez à avoir 2,5% de remise (frais de notaires offerts par exemple) ce sera pas loin du maximum, car le promoteur paie tout le monde: le terrain, les 25 entreprises qui vont construire le bâtiment, les taxes locales de raccordement, d’aménagement, les frais bancaires, les assurances, etc.
    Le prix du logement est fixé au départ et il se passe quoi quand le coût de construction explose, et qu’il a fait des remises pour vendre ses logements ?
    Il coule et entraîne toutes les entreprises avec lui.
    Dans l’ancien, vous dites que les vendeurs se goinfrent ? si vous achetez un logement au prix du marché il y’a 10 ans, 200.000 euros.
    En 2024 vous le vendez 300.000 euros car c’est le prix du marché, vous ne pourrez pas racheter plus grand car vous avez fait 100.000 euros de marge ! Vous pourrez toujours acheter le même logement qu’il y a 10ans ! Par contre l’état au passage va vous demander 30% sur la plus value.
    Voilà la réalité.
    la BCE a voulu joué avec le feu en augmentant les taux, maintenant ce ne sera que des faillites en cascade dans le bâtiment/ agence immo, architectes, notaires, etc à cause de ces apprentis sorciers qui pour gagner une baisse de 5% dans le prix du logement, ont brisé tout un pan de l’économie et ont interdit la propriété a 75% de la population.

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    • Le problème c’est que les taux n’auraient jamais dû être aussi anormalement bas !
      Beaucoup de monde ont voulu se gaver dans l’immobilier car ce n’était pas le secteur le plus compliqué et ça pouvait rapporter gros, d’ailleurs il n’y à qu’à voir le nombre de reconversion dans ce métier ces 15 dernières année…
      Pour les promoteurs le vrai problème c’est le foncier, pourquoi un appartement neuf dans le centre de la France va coûter beaucoup cher moins que sur la côte d’azur ? Coût des matériaux ? Taxe ? Non ça sera sensiblement les mêmes, c’est surtout l’achat foncier de base (le terrain) et puis c’est aussi plus facile à vendre (plus de demandes) donc pourquoi le promoteur ne va pas essayé de se gaver un peu plus au passage…Et la personne qui vend son terrain essaie aussi d’en tirer un maximum et pourtant ce n’est sûrement pas pour racheter un autre terrain derrière, mais pour s’en mettre un maximum dans les poches !
      Nous ne sommes pas passé de 200k à 300k en 10 ans sur certaines régions mais plutôt en l’espace de 2/3 ans et des fois pour une plus value bien supérieure à 100k et dans des régions convoités on est passé de 500k à 750k ce qui n’est plus 100k supplémentaires à sortir mais 250k !
      Il y a aussi ce qui vendent leur résidence secondaire pour avoir du cash, ils ne compte rien acheter derrière mais ils en veulent tout de même le maximum du maximum en plus value .
      L’immobilier n’aurait jamais dû être aussi spéculatif, car c’est un bien de première nécessité !
      Comme dans certains pays/régions, je pense qu’il aurait fallu faire un open market et un local market !

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    • d’accord sur le fait que le promoteur de neuf a des charges énormes et des couts qui augmentent, il n’empeche que le meme appartement avec le meme cout de construction se vendra 5 fois le prix à Nice par rapport à Dijon … (la main d’oeuvre, les matériaux coutent pourtant la grosso modo la meme chose à Dijon qu’à Nice) qu’en déduire ? que la spéculation dans certains endroits est délirante sur la valeur du terrain,
      on peu meme comparer encore plus simplement : un terrain de 500 m carré dans le nord pas de calais dans un coin peu coté va couter disons très grossièrement 40 000 euros ou moins …. ce meme terrain en haute savoie ? 250 000 à 400 000 pour peu qu’on soit proche d’une station de montagne.
      je dis donc que les promoteurs contribuent amplement à la spéculation et donc à tirer les prix injustement vers le haut, je prend l’exemple de la haute savoie que je connais bien, voyez le nombre d’argriculteurs qui ont vendu à des grand gtoupe de construction à des prix qui dépassent l’entendement et qui coulent maintenant des jours heureux quelque part dans le monde. Enfin je le redis toujours en haute savoie les prix du neuf commencent à baisser alors les couts de fabrication et des terrains sont plus élevés qu’avant pour moi c’est donc bien que malgré tout il y avait de la marge.

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      • Hahaha, Le temps que nos messages se valident nous avons pensé exactement la même chose avec Ours.
        Au passage, il y a un manque de main d’oeuvre dans énormément de secteur dans le monde entier mais jamais dans l’immobilier, pourquoi d’après vous ?

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  17. Pour 2024 effondrements de la monnaie euro, baisse du prix de l immobilier de 10% supplémentaire ! Crise bancaire et fusion en vue ,correction sévère de la bourse bref vive 2024!

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    • C’est beau de rêver…

      Malgré le fait que vous criez partout le contraire, il semblerait que c’est vous qui n’avez aucune culture économique.

      Si la monnaie s’effondre, cela fait exploser l’inflation – et donc les prix des actifs existants.
      C’est précisément pour cela que les prix de l’immobilier ont résisté en 2023, avec -1% en moyenne malgré des taux qui ont fait x4.

      La BCE a annoncé des baisses de taux pour juin 2024, la monnaie va donc perdre de sa valeur et les prix de l’or et l’immobilier vont repartir à la hausse, et pour la bourse il faut voir car malgré l’inflation, les volumes de consommation ne décrochent pas vraiment donc ça peut très bien se maintenir au niveau actuel.

      Ceux qui pensent que les prix vont baisser sont juste des gens qui ont loupé le coche en 2022 en espérant que les prix baissent avant d’acheter, sauf que la hausse des taux les a pris de court et qu’ils se retrouvent aujourd’hui sur le carreau car insolvables.
      Dommage pour vous mais les prix ne baisseront pas car d’autres ont été plus prévoyants, et qu’avec la diminution des mises en chantier de 30% cette année et la crise à venir dans le secteur de la construction, l’immobilier va rester en état de pénurie pendant de looongues années, et avec la baisse des taux qui a déjà commencé (on emprunte de nouveau à moins de 4%) et qui va s’accélérer en juin, on peut penser que la baisse des prix est quasi finie).

      Et au fait, pour les loyers, pour déplafonner l’IRL et tout le toutim, il suffit que le logement change de propriétaire (à condition que le vendeur ait donné son congé pour vente à l’occupant) ou de réaliser des travaux à hauteur des loyers annuels (donc 10 000€ de travaux pour un logement loué 10 000€ à l’année – par exemple dans le cadre d’une rénovation énergétique -) pour que les loyers soient de nouveau « libres ».
      Et en zone tendue, si le nouveau loyer annuel n’est pas libre on peut l’augmenter dans la limite de 15% du montant des travaux (donc pour 10 000€ de travaux avec un loyer annuel de 10 000€, ça fait 15% de hausse, au lieu des 3,5% de l’IRL).

      Aller, bon courage à vous pour cette année 2024 qui va venir doucher tous vos espoirs.

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  18. Mauvaise nouvelle
    Les prix de l’immobilier vont repartir à la hausse … c’est une évidence … ainsi va le monde …
    Pourquoi ? C’est simple … regarder derrière vous et vous comprendrez
    De moins en moins de foncier … de plus en plus de monde a loger.
    La pierre est et restera une priorité pour le plus grand nombre
    Forte demande … peu d’offre
    Par contre il est vrai que dans cette période il y a de moins en moins de vente, cela ne veux pas dire que l’immobilier va s’effondrer…. Évidement les agences immobilières voudrait bien que les prix baisse pour pouvoir survivre …
    Je pense que c’est la profession d’agents immobilier qui va s’effondrer et non l’immobilier 😉

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  19. Mélo, j’adore ce discours de petit nombriliste tout fière que son immobilier est pris de la valeur, vous oubliez les jeunes qui arrivent sur le marché et qui n’ont pas eu la chance de pouvoir accéder à l’immobilier aussi facilement que leurs aînés et d’autres personnes qui n’ont peut-être pas eu la possibilité d’accéder à la propriété avant pour divers raisons.

    Bal vous avez peut-être raison mais sachez une chose, en économie les performances passées ne préjugent pas des performances futures…

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  20. Prenons just un peu de hauteur

    1 – grosse pénurie de logement
    2 – nouvelle norme en cours
    3 – taux credit haut
    4 – propriétaire pas pressé de vendre
    5 – marchée bloqué

    Au final dès que les taux vont revenir sur 2% le marché va repartir et à la hausse

    Je comprend l‘envie des primo accédant que le marché s’écroule, mais cela n’arrivera jamais

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  21. Que l’immobilier s’écroule je n’y crois pas non plus, mais il y aura une baisse, d’ailleurs il y en a une actuellement.
    Les biens qui sont au prix du marché se vendent sans soucis, puisqu’il y a encore des ventes, mais le marché est bloqué car beaucoup de vendeurs rêvent et les agents immobiliers n’osent pas leurs dire…
    Un bien qui est plus au moins au juste prix se vend rapidement.

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