Il est vrai qu’Holophane, détenu par le fonds américain AIAC, fait vivre quelques 209 salariés et que le fabricant de pièces en verre pressé pour l’éclairage automobile, né en 1922, avait été placé en redressement judiciaire par le Tribunal de commerce d’Evreux depuis un an déjà.
La décision de plusieurs clients de recourir au plastique, devenu moins cher que le verre, explique le fort recul du chiffre d’affaires, passé en moins de trois ans de 39 millions à 27 millions d’euros annuels.
L’incompréhension demeure forte. Le Tribunal, malgré sa décision de liquidation d’Holophane, prolonge la période d’observation d’un mois pour une éventuelle solution de dernière minute. Le groupe lyonnais Plastic Omnium serait le bienvenu. Cela passe sûrement par l’obtention de nouveaux marchés à l’export ou pourquoi pas une diversification vers le marché du vélo. Il est plus que temps d’équiper les vélos de phares obligatoires.
À l’heure de la réindustrialisation de la France, ne laissons pas tomber Holophane. Bruno Le Maire et Roland Lescure en sont conscients !
Robert Lafont
Il faut sauver la verrerie Holophane !
Tout le monde attendait l'offre de reprise de l'entrepreneur normand Adrien Tourres, patron des verreries Waltersperger (Seine-Maritime) et La Rochère (Haute-Saône). Mais sa décision de se retirer in extremis du dossier a créé la stupéfaction aux Andelys, charmante commune de l’Eure de 9 000 habitants en bord de Seine, chère au peintre Nicolas Poussin.
Le ministre français de l'économie Bruno Le Maire (Eliot Blondet/ABACAPRESS.COM)
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