L’artificiel est partout. On s’en rend déjà compte dans la presse avec une agence d’images comme Adobe Stock qui vous délivre indistinctement des photos créées par l’IA avec les vrais clichés. Et ne parlons pas des fausses vidéos sur les réseaux sociaux où l’on voit des hommes politiques prononcer des phrases qu’ils n’ont jamais dites. Les intox pullulent sur les plateformes, mais c’est un autre sujet.
L’avenir est à la certification. Il est temps d’imposer un label mondial (pourquoi pas un coq, il y a bien l’oiseau pour X – ex Twitter). À apposer obligatoirement sur tout texte ou image intégrant peu ou prou de l’IA. Ce n’est pas moi qui le dis mais le grand entrepreneur français, Stéphane Bancel, patron de la biotech Moderna, qui monte au créneau pour dénoncer : « Les dérives de l’IA en matière de désinformation avec des vidéos et fake news où la frontière entre le vrai et le faux est imperceptible à l’œil nu. Cela a de l’impact sur la santé mentale… » (Le Figaro, 12/11/2023).
Sans parler du plan militaire avec des risques, déjà évoqués par Elon Musk : « d’avoir des sous-marins, des drones ou des avions pilotés par des systèmes d’intelligence artificielle. »
Reste simplement à espérer que l’entrepreneur de Moderna choisisse bien d’implanter sa future usine européenne d’ARNm à Marseille au lieu de la Grande-Bretagne. Après tout, ce serait un juste retour des choses pour ce Phocéen de génie.
Robert Lafont
Mon dieu, que c’est mal écrit !!!