Le Quai d’Orsay s’inquiète de la recrudescence de la propagande chinoise via Internet en faveur de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie.
Après le camouflet adressé par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne dans l’affaire du contrat géant de sous-marins Naval Group à l’Australie, les services diplomatiques français constatent une montée en puissance ces dernières semaines du nombre de messages numériques en provenance de la Chine en faveur du mouvement indépendantiste calédonien.
Enjeu essentiel de la région Indo-pacifique, la Nouvelle-Calédonie (24 000 km2, 280 000 habitants) reste un atout de poids pour la France dans cette zone géographique devenue si stratégique. À quelques mois du référendum d’autodétermination du 12 décembre prochain, dans lequel, rappelons-le, les Calédoniens de métropole n’auront pas le droit de voter, comme prévu par les accords de Nouméa de 1998, le président Macron réfléchit à un grand discours devant l’opinion vantant l’appartenance française de la Nouvelle-Calédonie. Il serait temps.
Robert Lafont