Celui qui boxe en photo joue les Bébel à l’avia club, tandis que le chef du gouvernement ramasse à la pelle les impôts impayés comme on ramasse les feuilles mortes. Tout ça comme de juste est qualifié d’ « historique », comme la raclée qui se profile.
Ce ne serait que puéril, si dans les temps qui viennent cela n’aggravait la tension internationale, et la menace de guerre quand on sait le poids des images. Un boxeur ! Un toréador comme dans le « singe en hiver » plutôt ! Images, images, communication, quoi ! Pourquoi ne pas chercher la désescalade dans un moment pareil ? Boursouflure du cigare ? Excès de caféine ? Il est grand temps de remettre les pieds sur terre avant la thrombose. Vraiment, il va falloir voter cette fois, et sans mollir, le vin se bouchonne à grande vitesse. Au scrutin, vite, vite et bien !
Boxeur, va! Ah, ça peut ramager aux enterrements publics, et panthéoniser tout à loisir, ç’est plus valorisant qu’avouer la perte d’influence de la France et le ridicule qu’on lui inflige, avec ces jeux de petit soldat. Où est la Grande Armée ? Où sont les Ney, les Murat, les Caulaincourt, les Poniatovsky (le Maréchal) ? Quand on connait la fin de l’aventure ! Tant de bravoure gâchée, ça ne vaut pas de recommencer quand on n’a même pas de héros semblables à ceux de l’époque à mettre en avant. Jouer, c’est bien, mais avec des soldats de plomb, quand on n’est pas l’Empereur. Ce somnambulisme est affolant d’immaturité. Qui va réveiller le songeur ? Hélas, la réalité est rugueuse à éteindre comme le disait Athur Rimbaud. Dans l’opéra « Der Mond », de Carl Orff, deux garnements ont volé la lune et le pays se trouve privé de lumière la nuit. Est-ce ce que nous voulons, des nuits opaques sans lune, pour ne parler qu’au figuré ?
Il serait temps que le marchand de sommeil fasse son apparition avec le bon Gros Nounours, pour signer la fin du sketch. On a bien ri, on va se coucher. Mais surtout on va voter.
Et pendant ce temps nos provinces s’affolent d’être si peu comprises par la tête du pays, alors que l’immigration débridée comme un vent d’invasion détruit leur paysage et installe la violence urbaine et périurbaine au creux de leur maillage routier. Elles s’en iront toutes, et pas seulement la Corse, le Pays basque et la Bretagne, mais aussi l’Alsace, la Catalogne… toutes, parce que le lien qui les tenait était le respect peu ou prou de leur histoire propre, et l’usage de la langue française. Maintenant que la France préfère le charabia, et l’aventure du bigarrage, ce saut dans l’inconnu, sur fond de conflit à la mode Patton et Mac-Arthur, nous sommes obligés de constater que tout ça n’est pas très bon. Ça commence à sentir le fromage avancé.
Ce matin sur mezzo, concert de Rodolphe Buchbinder, piano sonate de Beethoven, direction de l’orchestre Harding. Un enchantement spectaculaire, Buchbinder est le sosie de John Steed, de Chapeau melon et bottes de cuir. Et en plus c’est Beethoven, la direction de Harding est anglaise, et ça va bien parce qu’au pianiste il ne manque que sa délicieuse égérie Diana Rigg. Ça nous change des gens qui passent leur temps sur les chaines publiques à nous préparer une guerre avec la Russie. Il ne faut plus regarder la télé, à part Cnews, le mou c’est pour nourrir les chats, pas pour qu’on essaye de bourrer celui des autres.
En bref, il est urgent de faire savoir que l’on n’est pas d’accord avec qui manifeste de plus en plus le désir de museler la presse d’opposition en fermant des chaines de TV. Ce serait comique de faire examiner l’argumentaire soutenu par les censeurs de LFI, réunis en commission parlementaire par un un grammairien. Comment peut-on suggérer que « au nom du pluralisme, on ne peut se contenter d’une expression proportionnelle aux différents courants de pensée » ? Il faudrait pour ces messieurs s’assurer de plus des arrières-pensées, voire des pensées tout court. Ainsi, un homme qui dit bleu mais que l’on soupçonne de penser jaune, par sa réputation, son enfance ou ses amis, devrait être décompté comme jaune et non comme bleu !
Quelle honte de penser des choses pareilles !
Faisons comme ça avec les votes tant qu’on y est ! Décomptons comme « oui » tous les votes « non » par souci du pluralisme. On est tombé sur la tête?
La vérité est que la perspective de son échec électoral enrage l’équipe en place. Tant pis ! Quand on perd avec un tel manque d’équité et d’élégance, c’est qu’on le mérite. On perd et on s’en va, c’est ça le vrai « en même temps ».
Jean-François Marchi
Enfin un article qui brosse la verite, ce que les autres medias publient sous ordres du gouvernement.
Sans etre pessimiste, je me demande si les Francais ont compris ou s’ils en redemandent comme pour la reelection de leur MACROn.