Christophe Sicot lance sa chaîne textile “12IA” d’abord pour apporter du plaisir !

« La vie professionnelle et la vie privée, cela se mélange. Et c’est vrai pour chacun d’entre nous. Arrêtons de tout cloisonner. Si vos collaborateurs se sentent bien au travail, ils seront encore meilleurs.» Christophe Sicot, ESG de 50 ans, créateur devant l’éternel, est formel. 

Pour lui, tout est lié, et la fonction première du chef d’entreprise est de motiver, de donner du sens, et d’alimenter une énergie collective : « et les entrepreneurs de l’avenir sont ceux qui sauront mobiliser… ». Bien dans ses baskets et curieux de tout, ce multi-entrepreneur s’est installé à Bordeaux : « une ville fantastique où tout est possible et où on peut tout faire à vélo. » Après avoir travaillé dans le leasing informatique, il réussit en 2010 à lancer et développer une belle entreprise, “Verso Healthcare”, sur le même schéma mais pour le matériel médical (146 millions d’euros de chiffre d’affaires, 150 collaborateurs), aujourd’hui cédé à la mutuelle MACSF. Et de lancer dans la foulée deux nouvelles affaires. L’une, “Manaya”, nouvelle chaîne de centres spa et soins esthétiques (visage, corps, épilation laser…) offrant sur 150 m² toutes les techniques pour être bien dans son corps et dans sa peau. Et l’autre, une nouvelle griffe textile unisexe “12IA”, avec un crédo simple : « la raison d’être de la mode est de permettre à l’individu de s’épanouir et de s’approuver. » Une approche humaniste qui rejoint encore l’idéal personnel. Le marché a beau être encombré avec de nombreuses marques, Christophe Sicot n’en a cure : « s’il fallait ne se lancer que sur les créneaux ouverts, on ne se lancerait pas souvent… ». Assuré de son concept, il va essaimer en franchise sur le marché italien. Edoardo Secchi, notre ami président du cercle d’affaires “France-Italie” opine du chef : « oui, l’intérêt de s’implanter d’abord sur le marché transalpin est que c’est un marché ouvert et assez voisin du marché français. »

Un seul bémol dans ce tableau idyllique : l’attitude des investisseurs institutionnels qui, selon Christophe Sicot, « restent encore trop des technocrates obnubilés par les résultats d’exploitation immédiats alors que ce qui compte au début, c’est bien de prendre des parts de marché. Un profil Grandes écoles qui ne semble pas les avoir beaucoup accoutumés à ce type d’état d’esprit. » Cela sent le vécu !

Robert Lafont

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