Depuis environ 2 mois et la descente d’ATOS aux enfers, Axel Rückert, ancien partner de McKinsey et redresseur expérimenté d’entreprises en difficulté (voir son livre « Sauve qui sait », 2023 Kindle publishing), se bat pour un plan alternatif pour ATOS : suspension du cours par l’AMF, nationalisation totale (et pas seulement de l’activité politiquement sensible), analyse de rentabilité fine par « segment » et pays, action rassurante auprès des clients majeurs, ralentissement du départ des cadres clés.
Malheureusement, sans succès, y compris auprès de Bruno Le Maire et de son directeur de cabinet, ainsi que du Conseil d’administration de l’entreprise, contactés à de nombreuses reprises, pourtant de plus en plus sous pression, ATOS étant un prestataire technique majeur au sein de l’organisation des Jeux Olympiques.
Jusqu’à quand celui qui déclare que l’État fera tout pour éviter la disparition pure et simple de l’entreprise, tardera-t-il à imposer une solution ? Une solution qui devrait être assez proche du plan Ruckert.
Henri Marin
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