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Alexandre Lazareff, l’énarque qui préfère le pain et le vin à la politique

Entreprendre - Alexandre Lazareff, l’énarque qui préfère le pain et le vin à la politique

Dans la vie, pour réussir, ne vaut-il pas mieux privilégier ce que l’on aime ? C’est un énarque qui a mal tourné. À la politique, ce fils d’un grand avocat international (aucun rapport avec l’iconique patron de « France Soir » Pierre Lazareff) a préféré se faire plaisir. Avec 20 salariés, son groupe de communication « Pain, Vin & Company » met en avant les meilleures maisons de notre patrimoine viticole ou hôtelier.

Un jour, il m’a présenté Sylvain Orebi, le médiatique patron de Kusmi Tea (un ami d’enfance que je n’avais pas revu depuis 30 ans) et qui ne manque pas une occasion de pousser à la suppression urgente des impôts de production. Il a bien raison. Que fait le Medef sur le sujet ? C’est une autre histoire.

Lazareff, lui, reste convaincu que Macron, pour son deuxième quinquennat, va passer à la surmultipliée et pouvoir engager les réformes difficiles. « Il n’a rien à perdre et c’est une manière de rester dans l’Histoire et par le haut. Nos médias ne lui facilitent pas la tâche. Qui dit par exemple que tous les pays d’Europe sont déjà passés aux 62 ans minimum depuis longtemps pour la retraite ? » On est mal informé.

Alexandre Lazareff, qui a créé en 2009 avec l’ancien ministre Hervé Novelli, le Conseil National de l’Œnotourisme, pousse nos viticulteurs (voir interview sur EntreprendreTV) à aller vers le haut de gamme et le premium et surtout à investir plutôt sur les vignobles dont on parle peu : « Ceux du Jura, Gaillac, l’Anjou ou les Terrasses du Larzac… »

Fier de notre art de vivre, cet épicurien bon teint mise sur l’essor durable du rosé : « N’oublions pas que c’est en Provence qu’il a été inventé », rappelle celui qui après « Château Minuty » (Saint-Tropez) défend les couleurs de Château Malherbe près du Fort de Brégançon. Dans le cadre huppé et majestueux de « We are », club privé d’entrepreneurs et d’artistes sis dans l’ancien Hotel particulier de Christian Lacroix, en face du Bristol, Benjamin Griveaux, le visage épaissi, déjeune à nos côtés, feignant d’oublier ce que tout le monde garde à l’esprit.

À l’aube du deuxième quinquennat Macron, l’ex-bras droit et porte-parole du gouvernement ne se remet pas d’une photo volée, diffusée sur les réseaux sociaux. Nous vivons une époque formidable où tout bascule si vite et à chaque instant. Le président, de son côté, n’a toujours pas annoncé le choix de son premier ministre.

Lazareff me raconte comme il a donné envie à Éric Woerth de se mettre à l’alpinisme.

Le monde est tout petit. En partant, je tombe sur Guillaume Catala, le président de « Steinberg Protocol » qui est en train de mettre une dernière main à son fantastique projet d’usine « Aqualines » à Bayonne pour fabriquer son fameux bateau volant électrique. Paris est formidable au mois de mai…

Robert Lafont


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