C’est bien connu. Il n’est jamais bon d’arriver isolé sur un marché de géants à l’instar du secteur de l’industrie aéronautique où les enjeux sont mondiaux, gigantesques financièrement, sans même parler de la géopolitique.
Serge Bitboul a-t-il été victime du lobby des géants de l’aéronautique conjugué à celle des énarques, hauts commis de l’Etat ? La question peut se poser. Car quand on rencontre le président de GECI international, on rencontre d’abord un entrepreneur visionnaire, passionné et qui finalement avait tout pour déranger l’ordonnancement d’un marché juteux et bien établi.
Esprit indépendant et visionnaire, cet ingénieur franco-israélien a-t-il eu les yeux plus gros que le ventre ? Il n’empêche que son projet d’usine géante en Lorraine (200 personnes en 2012) pour construire son Skylander avait de quoi séduire et permettre à l’aéronautique française de miser sur un nouvel outsider de poids, voire un fleuron industriel en puissance.
Si le projet a fini par capoter, que la région Grand Est et la justice lui demandent aujourd’hui des comptes, c’est peut-être aussi parce que Serge Bitboul, 71 ans, allait prendre trop de place justement dans ce secteur aéronautique si convoité. Un secteur où comme beaucoup d’autres, il n’est jamais bon, sans doute, d’arriver sans appuis. Nous aurons l’occasion d’y revenir prochainement.
Robert Lafont
Monsieur LAFONT,
Comment pouvez vous laisser s’exprimer encore dans la presse le PDG Serge BITBOUL, de GECI International.
Ce personnage a ruiné des tas de personnes, il a abîmé des vies, contrarier des projets de financements d’études d’enfants.
Dernièrement il a réorienté GECI vers le secteur des nouvelles technologies, et le cours est passé de 0,01 à 0,0009. La justice va faire son travaille, n’en doutez pas, le Skylander était un mirage, un vide comme ce Monsieur.