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Thomson Computing, à l’assaut des marchés internationaux

Pour Stephan Français, la conquête des marchés étrangers ne fait que commencer. En Chine, le président de METAVISIO (Thomson Computing) vient de conclure un accord historique avec People, le géant chinois, leader dans les médias et les communications par satellite (38 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 30 000 salariés).

Stephan Français

Cet accord conséquent permettra la distribution des PC Thomson, conçus et designés en France et distribués en Chine et en Asie de l’Est. C’est la première fois qu’un acteur français et européen s’impose sur ces marchés stratégiques du PC. Un contrat qui ouvre des perspectives inédites pour l’industrie technologique française et promet de redéfinir les normes du secteur. Conquérant indéfectible et entrepreneur parti de rien, Stephan Français, 55 ans, ne veut pas en rester là ; son premier objectif de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires sera atteint en 2024. Un parcours qui ne peut qu’inspirer tous ceux qui entreprennent.

Vous avez récemment conclu un accord avec la société People pour la production et la distribution des produits Thomson en informatique en Chine et en Asie. Quel est le sens de ce rapprochement ?

Stephan Français : People a été séduit par la célérité de notre concept innovant « New Technology » qui consiste à apporter une technologie de pointe au meilleur prix avant les autres. Ils ont donc décidé de soutenir notre croissance sur les marchés de la Chine et de l’Asie de l’Est dont ils ont une parfaite connaissance. Comment avez-vous convaincu cet acteur chinois de premier plan ? S.F. : Ils ont identifié notre potentiel et apprécié notre stratégie de développement produit axée sur l’intégration continue de l’innovation. Contrairement à nos concurrents, nous ne nous contentons pas d’innover tous les quatre ans, mais chaque année, en testant et validant chaque nouvelle technologie en France avant de la déployer. Le groupe People s’est également montré sensible à notre persévérance et à notre résilience, malgré les tumultes ambiants de ces dernières années.

Nous avons relancé la marque Thomson en informatique, il y a 11 ans, et nous avons su naviguer avec succès à travers différentes crises — la pandémie et la hausse du dollar lors de l’invasion de la Russie — sans courber l’échine. Nous sommes partis de zéro en reprenant la marque iconique Thomson sur la partie IT. Dans les années 85-90, le groupe Thomson avait pris la décision de se développer aux États-Unis, où il avait subi d’importantes pertes. En 1992, Alain Juppé avait annoncé la séparation du groupe entre Thomson Multimédia, devenu Technicolor, et Thomson Armement, devenu Thalès. En reprenant cette prestigieuse marque française endormie en 2013, nous avons su démontrer en France, en Europe et dans le monde entier notre persévérance, notre stratégie novatrice et notre capacité à réussir malgré les défis que nous avons eu à relever.

Où seront fabriqués les produits issus de ce partenariat ?

Metavisio-Thomson assurera la conception des produits en France, où nous réaliserons les prototypes et où nous développerons les logiciels en partenariat exclusif avec Microsoft, grâce à notre statut de fabricant d’ordinateurs et notre contrat de fabricant OA3. Avec People, l’assemblage se fera en Chine et la distribution sera assurée à travers leur réseau ainsi que celui de l’ensemble des sociétés du groupe en Chine et dans toute l’Asie, à l’exception de l’Inde.

Quels sont les leviers de cette joint-venture ?

Nous ambitionnons de réaliser un chiffre d’affaires d’au moins 30 millions d’euros en Chine, dès 2024, et de le développer de manière plus intensive au cours des trimestres suivants. L’objectif est de saisir les opportunités de croissance offertes par la vaste population chinoise qui compte 1,35 milliard de personnes, ainsi que par l’ensemble de l’Asie, en particulier l’Asie du Sud-Est, où la Chine joue un rôle central dans le développement technologique et économique.

Comment avez-vous fait pour convaincre le géant chinois ?

Le groupe People a reconnu dans notre société un groupe familial uni et dynamique, porté par des valeurs différentes de celles que l’on rencontre habituellement en Europe ou dans le monde occidental. Nous offrons à nos collaborateurs la possibilité de devenir actionnaires de l’entreprise après cinq ans d’ancienneté, en fonction de leur travail, de leur mérite et de leur engagement. Cette démarche instaure un environnement de travail vertueux et résolument optimiste, malgré les défis rencontrés lors des différentes turpitudes que nous avons eu à surmonter.

Le fait que People nous ait contacté en ayant une idée très précise de qui nous étions et que nous ayons conclu un accord n’est pas le fruit du hasard mais le résultat de notre engagement et de notre détermination à réussir. Nos résultats en 2023 sont nettement plus positifs qu’en 2022, et nos perspectives pour 2024 sont très prometteuses. La technologie française que nous développons atteste d’une avance significative par rapport aux géants de l’informatique.

Comment interprétez-vous l’intérêt de la Chine pour la France dans le domaine de l’informatique ?

La Chine a souvent accusé un retard sur le plan technologique. Alors que le secteur de l’informatique génère un chiffre d’affaires annuel mondial de 244 milliards de dollars environ avec les écrans, notre société est le seul acteur européen disposant d’un potentiel international très prometteur. Nous sommes déjà implantés dans 52 pays à travers le monde et nous travaillons activement afin d’ouvrir de nouveaux pays, de nouvelles zones et développer de nouveaux partenariats. Désireuse de maintenir des liens forts avec la France, la Chine accorde une attention toute particulière à notre société axée sur la « new technologie » et l’intelligence artificielle.

Quelle différenciation technologique apportez-vous ?

Nous disposons d’une gamme de produits très étendue en BtoC (grand public), et depuis cette année, en BtoB (gouvernement et sociétés). Grâce à notre agilité, nous sommes capables de compléter notre gamme tous les six mois ou tous les ans en intégrant les dernières innovations. Notre équipe basée en Seine-et-Marne en France, développe et teste les nouveaux produits.

Ensuite, nous les présentons à la grande distribution, aux entreprises et aux gouvernements pour prendre des commandes, en offrant ainsi un rapport qualité-prix optimal. Nous sommes positionnés sur des produits à fortes valeurs technologiques, ce qui nous a permis de remporter le Prix de l’Innovation au salon international de l’électronique de l’IFA dans la catégorie des notebooks face aux géants de l’informatique. À Berlin, en septembre 2023, notre gamme « Néo » a particulièrement retenu l’attention à l’occasion de l’IFA. Cette gamme, extrêmement technologique, propose des PC de 14 pouces I5 13ème et 14ème génération pesant seulement 900 grammes, et équipés, entre autres, de processeurs allant jusqu’au i7. Ces produits ont suscité un véritable engouement. Nous sommes fiers de proposer notre nouvelle gamme de PC, avec les derniers processeurs, le Wifi 7, des SSD avec la cybersécurité embarquée, des écrans transparents, des PC dotés de doubles écrans, des tablettes intégrées aux PC et d’écrans réversibles ou non.

Le service après-vente européen, d’une qualité exceptionnelle, constitue un de nos points forts avec un taux de SAV compris entre 3 et 4 % sur des PC dont les prix de vente public vont de 150 à 2 500 euros. Cette performance nous place au même niveau que les ténors de l’informatique.

Pourquoi avoir créé une filiale en Inde ? Quelles opportunités le marché indien offre-t-il ?

Nous attendons beaucoup de cette expansion en Inde qui constitue une opportunité majeure. Nous avons déjà sécurisé des commandes pour un montant de 23 millions de dollars, avec des livraisons prévues à partir d’avril. Grâce au référencement GEM obtenu en octobre 2023, nous avons désormais accès aux marchés publics indiens. Nous pourrons postuler aux appels d’offres publics indiens dès la fin des élections en juin 2024 en nous positionnant sur les segments tablettes et PC. C’est un fait historique qui mérite d’être souligné, car aucune autre entreprise européenne dans le domaine de l’informatique n’a jamais réussi à obtenir ce référencement.

Comment avez-vous abordé ce marché ?

Nous avons pénétré le marché indien par la grande porte grâce à notre partenariat avec le principal site e-commerce du pays, Flipkart Inde (groupe Walmart). Ce partenariat stratégique a déjà généré un pipeline de commandes de l’ordre de 23 millions de dollars, ce qui témoigne de l’énorme potentiel de ce marché en pleine expansion, avec une population de 1,4 milliard de personnes. Nous avons pour objectif de conquérir une part de marché significative en Inde. Nous espérons capter 4 % des ventes annuelles de PC, soit 440 00 unités, ainsi que 6 % des ventes annuelles de tablettes, soit 360 000 unités. Nous ne nous contentons pas d’avoir des perspectives prometteuses en Inde, nous avons déjà des résultats tangibles avec des commandes concrètes et des livraisons qui ont commencé fin avril 2024.

Comment tenir tête aux géants américains et affirmer votre position en Europe et au niveau mondial ?

Nos perspectives de développement sont multiples. Nous incarnons avec fierté notre identité de « groupe français ». Les faits parlent d’eux-mêmes : l’année dernière, nous avons entamé la livraison de PC renforcés en Ukraine. De nouveaux distributeurs se sont par ailleurs associés à nous, tandis que de nouvelles enseignes nous ont rejoints. Nous avons également élargi notre gamme de produits, offrant désormais une fourchette de prix allant de 150 euros TTC à 2 500 euros TTC, en prix de vente public.

Nous avons également mis en place une nouvelle équipe de direction, comprenant un Directeur Général, qui était le principal distributeur des ordinateurs Sony dans les années 2000, un Directeur Financier international issu de l’audit, un Directeur Commercial international, également ancien de Sony, un Directeur du BtoB et des marchés publics, ainsi que deux Responsables Commerciaux. Cette démarche s’inscrit dans notre projet d’entreprise dont l’objectif central est de devenir une société mondiale avec des filiales rattachées à la société cotée Metavisio-Thomson.

Comment parvenez-vous à vous démarquer et à réussir face aux mastodontes du secteur ?

METAVISIO-Thomson Computing est d’abord une société française et européenne évoluant dans un paysage informatique partagé par des acteurs chinois et américains. Plutôt que de s’opposer à eux, nous les complétons en avançant avec des technologies de pointe, soutenus par des partenaires tels que Microsoft et Intel (USA), qui ont tout intérêt à promouvoir une société jeune, qui a déjà vendu plus de 3 000 000 de tablettes et d’ordinateurs depuis la reprise de la marque Thomson il y a 11 ans. Ces partenaires portent notre projet et nous encouragent car ils en bénéficient largement.

Nous sommes fortement engagés et fidèles à la plateforme PC de Microsoft et aux processeurs Intel, principalement pour les gammes classiques. Nous n’avons jamais commercialisé de PC équipés de Google ou de Linux, car cela ne correspond pas à notre stratégie. Nous avons fait le choix de rester fidèles à Microsoft. De même, nous restons concentrés sur notre partenariat avec Intel pour nos gammes PC, tout en développant des tablettes sous Android et un peu de gaming avec AMD.

Quel regard portez-vous sur l’expansion internationale de Metavisio-Thomson ?

Nous nous en sortons plutôt bien. Nous sommes désormais présents en Europe, en Inde, aux États-Unis, en Afrique et au Moyen-Orient, et avec l’ouverture prochaine de la Chine et de l’Asie de l’est, nous serons présents sur l’ensemble du globe.

En 2013, nous avons commencé à vendre seulement en France, puis en Europe, sur les pays voisins de la France. Nous avons considérablement étendu notre empreinte internationale depuis 2022-2023 avec l’ajout de nombreux pays (38 en 2023), où nos produits ont été commandés et livrés avec succès. Notre objectif est d’être présents dans 70 pays d’ici fin 2024, contre 52 pays livrés en 2023 et 10 pays en 2021. À l’horizon 2025, nous serons distribués à l’échelle mondiale. Nous progressons pas à pas avec prudence et détermination. Après 11 ans d’efforts opiniâtres, nous nous sommes hissés là où personne en Europe et dans le monde ne nous attendait, en particulier pendant cette crise de l’informatique de 2 ans durant lesquels certaines grandes marques informatiques se faisaient financer leurs pertes par leurs états respectifs. De notre côté, la crise de 2022-2023 a créé des opportunités, même si nous n’avons pas bénéficié du même soutien de la part de notre gouvernement français. Nous attendons toujours un soutien actif, tout en restant convaincus que nous pouvons réussir sans être dépendants, comme nous l’avons démontré depuis plus d’une décennie.

Êtes-vous reconnus et soutenus par le gouvernement ?

Nous avons été sélectionnés par Business France, avec à sa tête Pascal Cagni, ancien président d’Apple France, pour participer au salon « Art de vivre à la française 2024 », qui se déroulait du 20 au 22 mars 2024 à New Delhi en tant qu’entreprise à fort potentiel. L’ambassadeur de France en Inde, Thierry Matou, nous a toujours soutenus et nous faisions également partie de la délégation présidentielle lors du déplacement d’Emmanuel Macron en Inde en janvier 2024. Il est encourageant de constater que le gouvernement commence enfin à montrer des signes de reconnaissance vis-à-vis de notre entreprise.

Nous avons rencontré l’UGAP le 24 avril pour discuter des marchés publics français et en particulier de l’éducation, sachant que dans les années 90, Thomson équipait de manière exclusive les écoles, collèges et lycées en ordinateurs. Par ailleurs, nous sollicitons également activement le soutien de la région. En 2021, nous avons bénéficié d’un financement de la région Île-de-France pour rapatrier en France notre service technique qui était basé en Espagne. Nous avons également été soutenus par Valérie Pécresse, qui promeut nos produits et nous a aidés à obtenir nos premières commandes avec l’Inde en étant à nos côtés lors de notre dernier déplacement en février 2024.

Qu’attendez-vous des pouvoirs publics ?

Il me semble essentiel de clamer haut et fort notre volonté d’être accompagnés de manière plus constante et généralisée. Il est tout simplement inacceptable que la marque Thomson ne soit pas présente dans toutes les administrations françaises, les écoles, ainsi que dans les départements et les régions, alors que nos produits sont de qualité, moins chers et développés par une société française et européenne, qui souhaite, bien évidemment, respecter les règles du marché européen.

Nous sommes prêts à déployer des efforts considérables pour promouvoir Thomson en France, tant dans les administrations que dans les entreprises. C’est pourquoi nous avons lancé une gamme BtoB lors du salon de l’IT Partner en mars dernier, comprenant des serveurs, des notebooks et d’autres produits de haute technologie, dans le but de répondre aux besoins des groupements, des distributeurs, des entreprises et de l’État. Nous plaçons de grands espoirs dans cette rencontre avec l’UGAP et pensons que l’État français saura répondre à nos attentes. Au-delà des discours, nous attendons des actions concrètes de leur part. Il est crucial que l’État soutienne pleinement Metavisio-Thomson.

Alors qu’une marque française est en train de se faire référencer sur les marchés publics indiens, il serait indécent que la France ne soutienne pas une entreprise nationale en pleine croissance et avec un potentiel aussi prometteur. Le nouveau gouvernement Attal devrait chercher des dossiers comme le nôtre à pousser et à promouvoir afin qu’au-delà des mots, nous ayons des perspectives de succès sur le plan économique pour la France. Cela permettrait, notamment, de contribuer à la réduction de la dette française, qui atteindra vraisemblablement les 4 000 milliards d’euros à la fin 2027.

Les discours des politiques sur la préférence française sont-ils suivis d’effets ?

Nous réclamons une véritable action de la part du gouvernement français, plutôt que de beaux discours, afin de soutenir efficacement les entreprises tricolores. Il est regrettable que, malgré nos multiples sollicitations, nous n’ayons pas réussi à obtenir un rendez-vous avec le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, alors que nos concurrents étrangers bénéficient d’un accueil favorable. Bien que nos dirigeants proclament la priorité française, il est essentiel qu’ils le démontrent par leurs actions concrètes.

Nous espérons rencontrer notre nouveau Premier ministre, qui semble être très dynamique, ainsi que le Président de la République, pour discuter de nos projets et de la contribution de notre entreprise au développement économique de la France. Avec l’appui de Teddy Riner, actionnaire et porte-drapeau de notre société, nous avons sollicité ces rendez-vous et attendons avec impatience des résultats positifs. Je m’efforce également de faire avancer cette démarche.

Comment êtes-vous parvenu à lever des fonds ?

Nous sommes la première société européenne à avoir émis une obligation sur un site réglementé et certifié en USD Koi. Cette obligation non convertible et non dilutive de 20 millions de dollars, qui sera libérée progressivement sur toute l’année 2024 nous fournira des fonds pour le développement de la société. Elle nous permet d’élargir notre présence à de nouveaux pays et de répondre à une demande croissante.

Quels sont vos atouts pour réussir dans cette nouvelle économie émergente ?

Nous avons vendu plus de 3 millions de PC et de tablettes au cours des 11 dernières années, et nous n’avons pas l’intention de nous arrêter en si bon chemin. Notre avantage réside également dans notre volonté affirmée d’avancer, toujours dans la conformité et le respect de nos actionnaires et clients qui croient de plus en plus en nous. Je me considère comme un mineur équipé d’une lampe torche, creusant chaque jour avec mon équipe pour inscrire notre société dans l’écosystème informatique. Être la seule marque européenne internationale en informatique indépendante dans un environnement où une économie parallèle émerge est un avantage majeur. Notre secret réside dans cette volonté collective constante de progresser ensemble. Nous sommes animés par un esprit de travail, de solidarité et de mérite, si rare de nos jours en France et en Europe. Chez Metavisio-Thomson, nous sommes pour les 35 heures…

Les 35 heures de sommeil par semaine, le reste du temps on se réalise par le travail… Nous croyons fermement en notre capacité à réussir, car nous sommes une société crédible, cotée en bourse et donc réglementée, qui a toujours su traverser les crises avec succès et rebondir positivement. Nous sommes convaincus que le public réagira favorablement à nos initiatives, car nous sommes une entreprise reconnue pour sa fiabilité et sa longévité. Nous sommes immergés dans ce monde numérique que nous contribuons à façonner grâce à notre gamme Thomson qui offre des outils de création et de développement de cette nouvelle économie.

Quels sont vos perspectives de développement ?

Nos perspectives de croissance sont considérables. Dans le contexte géopolitique dramatique actuel, marqué par les tensions entre la Chine et la Russie face aux États-Unis, notre entreprise française bénéficie d’un formidable levier de développement et de capital positif dans le monde. Notre meilleure performance annuelle jusqu’à présent s’est établie à 61 millions d’euros. Pour l’année 2024, nous visons un objectif de plus de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Nous avons déjà sécurisé une part importante de nos commandes, dont les livraisons d’avril et mai sont déjà très importantes.

Le second semestre de l’exercice s’annonce exceptionnel, avec 80 % des livraisons concentrées sur cette période, marquée notamment par la rentrée scolaire et universitaire, le Black Friday, Noël, ainsi que les soldes de janvier qui doivent être livrées en décembre 2024.

Propos recueillis par Isabelle Jouanneau


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