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Sondages : Emmanuel Macron en hausse… Le Journal des Présidentielles du 13/04

Blondet Eliot/ABACA

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Sondage en hausse pour Emmanuel Macron

Le baromètre OpinionWay publié, ce mercredi, pour CNews donne Emmanuel Macron à 53% d’intentions de vote au deuxième tour de l’élection présidentielle, six points devant la candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen.

Il faut noter que 23% des Français interrogés n’ont pas exprimé d’intention de vote. Du côté de l’électorat de Jean-Luc Mélenchon, 43% des sondés comptent voter pour Emmanuel Macron, 27% pour Marine Le Pen et 30% comptent s’abstenir. L’électorat de Valérie Pécresse se divisera ainsi: 41% pour Emmanuel Macron et 33% pour Marine Le Pen.

Celui d’Eric Zemmour ira chez Marine Le Pen pour 86%, et le reste se répartira à égalité entre Emmanuel Macron et l’abstention. Enfin, 68% de l’électorat de Yannick Jadot ira chez Emmanuel Macron, 19% chez Marine Le Pen et 13% s’abstiendront. Le sondage quotidien Ifop-Fiducial, pour TF1, donne, aujourd’hui, Emmanuel Macron à 52,5% contre 47,5% à Marine Le Pen.

Un grand meeting samedi à Marseille

Le lieu viendrait d’être validé par la Ville de Marseille, rapporte La Provence ce mardi soir. Selon le quotidien régional, Emmanuel Macron tiendra son unique grand meeting de l’entre-deux-tours en plein air dans le jardin municipal du Pharo, qui surplombe le Vieux-Port de Marseille, samedi 16 avril. C’est dans ce même lieu qu’il avait annoncé le plan Marseille en grand, en septembre 2021.

Un futur accord Sarkozy-Macron?

Selon BFM TV, alors que Nicolas Sarkozy a appelé à voter pour Emmanuel Macron, ce mardi, l’ex-chef de l’État aurait déjeuné ce même jour avec des conseillers départementaux LR et UDI des Hauts-de-Seine.

C’est à l’occasion de ce déjeuner que Nicolas Sarkozy aurait parlé d’un « éventuel futur accord avec Emmanuel Macron », en précisant: « Soit vous regardez les trains passer durant cinq ans, soit vous avez des parlementaires et quelques ministres!”

“C’est notre survie politique qui est en jeu. Pour les législatives de juin, les 100 députés sortants Les Républicains pourraient être candidats sans concurrence La république En Marche À l’inverse, aucun Républicain ne se présenterait face à un sortant issu de LREM, Agir ou le MoDem.”

Macron réagit au soutien de Sarkozy…

Ce mardi, à Mulhouse, Emmanuel Macron a répondu au soutien de Nicolas Sarkozy qui n’avait apporté son soutien à aucun candidat avant le premier tour de l’élection présidentielle: “Je me félicite du soutien de Nicolas Sarkozy, qui a été très clair et marqué. C’est un soutien d’adhésion en se reconnaissant dans ce que je porte sur l’Europe, le travail. Ça m’honore et ça m’oblige. Mais je voudrais donner une précision. Il n’y a pas d’accord avec qui que ce soit!”

Plusieurs piques à Marine Le Pen…

Sur France 2, Emmanuel Macron ne s’est pas privé de piquer à plusieurs reprises Marine Le Pen: “Malgré tous les efforts, le vrai visage de l’extrême-droite revient. Un visage qui ne respecte pas les libertés, le cadre constitutionnel, l’indépendance de la presse, l’abolition de la peine de mort.

Sur le plan écologique, c’est un projet qui consiste à démonter les éoliennes, c’est-à-dire à dépenser des centaines de millions d’euros pour enlever des sources d’énergies renouvelables, ce qui une absurdité budgétaire et énergétique et qui nie les objectifs de l’Accord de Paris et qui se moque du rapport du GIEC.”

“Sur le plan économique, passer de la TVA à 0 sur des prix qui ont une TVA déjà réduite, on prend les gens pour des imbéciles. Ce n’est pas quelque chose qui baisse les prix quand on a 5% de TVA et que ça s’envole.”

Macron et le « village Potemkine permanent »

A Mulhouse, devant la presse, Emmanuel Macron s’est exprimé: “J’ai essayé d’aller toujours au contact, je ne me suis jamais caché.  Parfois, je me suis pris des baffes, parfois j’ai été, en m’énervant, un coup trop loin, en disant qu’il fallait traverser la rue, ou ceci, ou cela, ma faute, mais j’ai toujours été au contact.”

“Pas pour chercher à plaire, pour chercher à convaincre, à être aux côtés de nos compatriotes et à avancer. Au contraire, le parti de Marine Le Pen est un village Potemkine permanent. Ils vont en province chez leurs soutiens uniquement. Ils vont dans des hôtels faire des conférences de presse. Ils ne vont jamais voir les gens qui ne sont pas d’accord avec eux.

“Le septennat est un bon rythme”

A Mulhouse, ce mardi, Emmanuel Macron a déclaré: “Moi je tiens à la Constitution. Elle a des règles claires: cinq ans, pas plus de deux mandats. J’ai dit que le septennat me paraissait une bonne option mais il ne viendra pas pour le mandat qui vient. Si les institutions doivent être rénovées, avoir plus de proportionnelle, aller jusqu’à l’intégrale, je n’y suis pas opposé, avoir un système de responsabilité politique plus clair, redonner de la force à la souveraineté populaire.”

“Ma proposition, c’est de mettre en place une commission transpartisane qui puisse soumettre une proposition de réforme de la Constitution. Le septennat est un bon rythme. Je pense que c’est une bonne respiration par rapport aux législatives et au temps dont a besoin l’action présidentielle. Mais je préfère laisser le peuple décider du caractère renouvelable ou non du mandat présidentiel.”

De son côté, Marine Le Pen, interrogée en conférence de presse sur la similarité de sa proposition avec celle de son adversaire, a ironisé: « Il va finir par voter Marine Le Pen à force. Il reste dix jours à peu près, on ne sait jamais! »

“Notre Europe, c’est la paix”

Emmanuel Macron, le candidat-président, était en meeting ce mardi, à Strasbourg. Dans cette ville, siège de nombreuses institutions européennes, Emmanuel Macron a marqué sa différence avec Marine Le Pen sur l’Europe: “Notre Europe, c’est la paix. L’Europe, c’est ce qui nous protège des crises et de la guerre. L’élection présidentielle est aussi un référendum sur l’Europe. Elle l’est, parce qu’entre le projet que je défends et celui de la candidate d’extrême-droite, les choses sont claires!”

“Renouveler les choses”

Emmanuel Macron a été interrogé sur la composition de son éventuel gouvernement s’il est réélu président de la République: “Si je suis élu, c’est pour renouveler les choses. Il y a juste une réserve que je fais aux quinze premiers jours, c’est m’assurer qu’il n’y ait pas des circonstances exceptionnelles, liées à l’Ukraine, qui suppose de prendre des décisions rapides avec un gouvernement en place et un parlement qui est encore là. »

Une grande concertation de filière

Pour faire face à la hausse des prix de l’alimentaire, Emmanuel Macron a expliqué: “Je crois beaucoup plus au chèque alimentaire et à l’accompagnement et je souhaite une grande concertation de filière dans les semaines qui viennent avec les distributeurs, le monde de l’agroalimentaire et les producteurs pour voir quels sont les prix qu’on peut tenir et voir comment on peut accompagner les ménages qui en ont besoin avec un chèque alimentaire. C’est ce qui permet d’accompagner les gens. »

Une baisse des coûts pour les agriculteurs

Emmanuel Macron s’est expliqué sur la hausse des prix de l’alimentaire: “Je veux aider le monde agricole à produire et à internaliser les coûts. Ce qu’il faut arriver à faire, c’est baisser les coûts pour les agriculteurs si on ne veut pas que ça se répercute. Ca répond à l’urgence parce que la vraie difficulté pour nos agriculteurs, c’est qu’ils ont ces hausses mais ils n’arrivent pas à les passer dans les prix. »

Une nouvelle forme de gouverner le pays

Reconnaissant que “le fait majoritaire qui va avec l’élection ne suffira pas”, Emmanuel Macron se dit « très lucide » et dit “réfléchir à une nouvelle forme de gouverner le pays”: « Les fractures qu’il y a dans le pays font que je serai conduit à devoir bâtir une capacité à rassembler des forces politiques qui ne pensent pas totalement comme moi sur tous les sujets mais qui seraient prêtes, sur une série de réformes, à travailler avec moi. Nous n’avons pas d’équivalent dans notre système. Il ne s’agit pas de coalition. L’idée qu’on puisse cheminer avec des gens qui ont des sensibilités et des convictions différentes, sur une série de réformes, c’est comme ça que je veux faire. »

Le partage de la valeur dans l’entreprise

Dans la matinale BFMTV, le porte-parole du gouvernement, soutien d’Emmanuel Macron, a déclaré: « Ce qui nous importe, c’est qu’il y ait un meilleur partage de la valeur dans l’entreprise. On veut mettre en place une règle dans la loi, où quand une entreprise fait des bénéfices, verse des dividendes, les salariés en profitent aussi, soit avec des dividendes salariés, de la participation, soit avec la fameuse prime Macron, qui a déjà été versée à quatre millions de personnes cette année. Il faut aussi conditionner la rémunération des dirigeants des grandes entreprises au respect des objectifs environnementaux,

Une élection encore très ouverte…

Sur France Inter, le fondateur du parti Horizons et soutien d’Emmanuel Macron, Edouard Philippe, a appelé à la prudence des sympathisants de La République En Marche: “Ce second tour n’est pas joué. Cette élection est encore très ouverte. Je pense que Marine Le Pen peut gagner et qu’il faut jouer cette élection sérieusement. Il faut donc faire campagne pour faire prévaloir la candidature du président de la République et éviter à la France de se donner à Madame Le Pen. Ce qui serait quelque chose de très problématique et assez dangereux. La France vivra moins bien si Mme Le Pen est élue.”

“Un gouvernement d’union républicaine »

Le maire de Nice, Christian Estrosi, ancien membre des Républicains et soutien d’Emmanuel Macron, a confié à l’Agence France Presse: “J’appelle de mes vœux un gouvernement d’union républicaine. Je souhaite un esprit de dépassement, impliquant d’ouvrir le futur gouvernement, si Emmanuel Macron était réélu, à ceux qui ont clairement appelé à voter pour lui au deuxième tour de l’élection présidentielle.  Par exemple, cela ne me choquerait pas d’avoir un représentant de Monsieur Jadot qui, en matière de transition écologique, apporterait sa contribution.”

Un pacte de gouvernement

Sur France Info, ce mardi, le maire Les Républicains de Meaux, Jean-François Copé, tend la main à une collaboration gouvernementale avec les partisans d’Emmanuel Macron, en cas de victoire de ce dernier au deuxième tour de l’élection présidentielle: « Je pense qu’il est absolument capital que, dans notre pays, il y ait un pilier qui participe à l’action publique pour le bien du pays dans les domaines où Emmanuel Macron est défaillant comme la sécurité, les questions régaliennes en général, l’organisation de la justice, l’immigration, mais aussi les réformes qui n’ont pas été faites dans le domaine économique et social. L’intérêt c’est d’avoir un renfort sur la partie courage politique, sur la partie implantation et sur les territoires.”

Un appel de 50 élus de PACA pour Macron

Ces 50 élus de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, parmi lesquels on retrouve le président de la région, Renaud Muselier, et le maire de Nice, Christian Estrosi appellent à voter pour Emmanuel Macron: « Rien ne serait pire que l’élection de Marine Le Pen. Aujourd’hui, nous affirmons collectivement notre soutien à Emmanuel Macron, pour ce second tour, et nous demandons l’unité nationale face à la crise extérieure, et face à la situation intérieure. »

 L’UDI appelle à voter Emmanuel Macron

Dans un communiqué, L’Union des Démocrates et Indépendants a fait connaitre sa position en perspective du deuxième tour de l’élection présidentielle. « Nous marquons d’abord notre grande inquiétude pour le résultat du 24 avril au soir. Pour la première fois, la candidate d’extrême-droite peut gagner.”

“Rien dans son programme ne ressemble à nos valeurs et aux projets que nous portons », peut-on lire dans le communiqué de la formation de centre-droite. « A l’unanimité, nous appelons donc à utiliser le seul bulletin de vote qui reste disponible pour conjurer ces risques, celui d’Emmanuel Macron. »

 Xavier Bertrand votera Emmanuel Macron

Le président de la région des Hauts-de-France et soutien de Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, candidat malheureux de la primaire des Républicains a affirmé: « Ni le vote blanc, ni l’abstention ne pourront empêcher Le Pen d’arriver à la tête du pays.” Il mettra “un bulletin Macron”, lors du deuxième tour de l’élection présidentielle.

Il s’est aussi exprimé sur le « résultat terrible » de la candidate des Républicains (4,79%): « Notre famille politique doit forcément se reconstruire. On le voit bien, notamment dans les votes. On a, aujourd’hui, un électorat populaire qui pouvait trouver, dans le projet de Valérie Pécresse, les vraies réponses. Mais nous n’avons pas été entendus. »

Robert Badinter votera Emmanuel Macron

Sur France Info, l’ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, Robert Badinter a déclaré: « Je voterai pour Emmanuel Macron. L’heure est trop grave et le choix trop important. Interrogé sur la position de Jean-Luc Mélenchon, qui n’exclut pas l’abstention, il s’explique:

« Libre à lui de considérer que l’abstention à l’égard de Madame Le Pen suffit. Moi je réponds: faites l’addition des voix possibles de lepénistes, de tous ceux qui ont voté pour Monsieur Zemmour et d’autres encore. Ne prenons pas de risques avec la liberté. Il faut voter Monsieur Macron dans ces circonstances-là! »

Le Pen sur le soutien de Sarkozy à Macron…

Ce mardi, Nicolas Sarkozy annonçait, sur les réseaux sociaux, son intention de voter pour Emmanuel Macron. Voici la réponse de Marine Le Pen, en conférence de presse: « J’ai été étonnée qu’il ne le fasse qu’au second tour. Je m’attendais à ce qu’il le fasse au premier tour, comme quoi il a eu un peu d’élégance envers Valérie Pécresse. Que Nicolas Sarkozy et le Luxembourg (ndlr: un paradis fiscal) appellent à me faire battre, je pense que ça peut me faire gagner des voix et je suggère, même, d’en faire des affiches!”

“Je ne prendrais pas Marion Maréchal”

En cas de victoire au deuxième tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen donnerait-elle une place, dans son gouvernement, à Marion Maréchal, qui avait rejoint la campagne d’Eric Zemmour il y a plusieurs mois. Voici sa réponse: « Non, je ne prendrai pas Marion Maréchal dans mon gouvernement. Mais je n’aurais pas de mal à former mon gouvernement. Bien entendu, il y a des gens qui viennent de la droite et de la gauche et qui souhaitent gouverner avec moi en cas de victoire.”

Marine Le Pen pour le RIC

En conférence de presse Marine Le Pen, candidate du rassemblement National a déclaré: « Je crois vraiment que le RIC (ndlr: référendum d’initiative citoyenne) constitue un puissant outil de pacification du débat politique et contribue au développement d’une culture démocratique. Le RIC sera aussi un outil de contournement des lobbys et des intérêts trop puissants qui détournent des décisions à leur profit et pour trancher ce que l’on appelle les questions de société, qui transcendent bien souvent les clivages partisans et pour lesquels la majorité en place n’a pas toujours reçu de mandat clair.”

La crise démocratique en débat

La candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen, fustige le bilan d’Emmanuel Macron: “Le président-sortant a totalement omis de mettre la question de la crise démocratique en débat. Sa promesse d’introduire un scrutin proportionnel, pour l’Assemblée Nationale, n’a pas été tenue!”

“A l’évidence, le maintien du scrutin majoritaire, quasi unique en Europe, et aujourd’hui largement anachronique, n’a été dicté que par l’espérance de faire perdurer un système que les dirigeants savaient déconnecté de l’opinion. L’état des lieux de la démocratie représentative en France, dont les taux de participation sont des marqueurs objectifs, est accablant. La fracture démocratique sera l’un des grands échecs du quinquennat Macron.”

Le projet d’impôt sur la fortune financière

Interrogée sur France Inter, Marine le Pen souhaite supprimer l’impôt sur la fortune immobilière pour le remplacer par un impôt sur la fortune financière: « Emmanuel Macron a supprimé l’ISF pour le transformer en impôt sur la fortune immobilière. Moi, je suis pour défendre l’enracinement. Je pense que le patrimoine immobilier est un enracinement utile. Mais en revanche, je suis pour lutter contre la spéculation. Je vais donc créer un impôt sur la fortune financière, qui sera sur les mêmes seuils que l’impôt sur les grandes fortunes, sauf que sera exclue de cela la résidence principale ou unique.”

La première mesure que nous prendrons”

Invité sur RTL, Jordan Bardella, président par intérim du rassemblement National, a déclaré: “La baisse des taxes sur le carburant, les énergies, l’électricité, le gaz et le fuel, de 20% à 5,5%, sera la première mesure que nous prendrons si Marine Le Pen arrive au pouvoir. Un manque à gagner estimé à 12 milliards que nous compenserons. Nous réaffirmons la volonté d’établir un panier de courses de 100 produits sur lesquels aucune TVA ne sera appliquée.”

Marine Le Pen et  l’Union Européenne

Alors qu’Emmanuel Macron reproche à Marine Le Pen de ne plus oser dire qu’elle souhaite sortir de l’Union Européenne, la candidate du Rassemblement national a réagi sur le plateau du 20h de TF1 : « Ce que dit Emmanuel Macron est totalement faux. Je rappelle que, chaque année, les députés votent la contribution à l’Union Européenne. Cette contribution a été augmentée de 50% en 5 ans. Est-ce que c’est raisonnable? Et, d’un autre côté, retrouver la maîtrise de nos frontières, ça veut dire retrouver la maîtrise de l’immigration.”

L’appel aux électeurs de Mélenchon…

Sur le plateau du 20h de TF1, Marine Le Pen s’est adressée aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon: “Je voudrais dire aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon que j’ai évidemment le projet le plus protecteur. Par contre, Emmanuel Macron a une politique extrêmement dure à l’égard des plus modestes et une politique de déconstruction de notre système de protection sociale.que je souhaite préserver. C’est le bien de ceux qui n’en ont pas, c’est le patrimoine de ceux qui n’en ont pas. Donc, en cela, avec évidemment le référendum d’initiative citoyenne, avec la proportionnelle, très certainement, un certain nombre d’électeurs de Jean-Luc Mélenchon peuvent être intéressés par cette protection que je leur offre et que je considère comme essentielle. »

“Macron, c’est une France qui s’arrête »

Marine Le Pen visitait, ce mardi, la cimenterie de Gennevilliers, en banlieue parisienne. Devant la presse, elle a déploré l’inflation et l’absence de mesures pour y faire face: « La France de Macron, c’est une France qui s’arrête. Au moment où nous nous parlons, des entreprises ferment les portes, et demain je crains que la situation s’aggrave.”

“Car pendant le Covid, beaucoup d’entreprises ont pris des prêts garantis par l’Etat. Ces prêts ont été repoussés pour après la présidentielle, technique assez traditionnelle de nos dirigeants.”

“Beaucoup d’entreprises ne pourront pas rembourser les prêts garantis par l’Etat qu’elles sont sensées rembourser au mois de mai. Ce n’est pas parce que l’élection a lieu dans dix jours que la vie du pays va s’arrêter et que les problèmes des entreprises vont s’arrêter. Bien au contraire, ces problèmes vont s’aggraver.”

Un projet sur l’immigration

La candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen, avait déclaré à Perpignan: « Dès mon élection, nous ferons voter un projet clés en main sur l’immigration. Il résoudra toutes les questions qui se posent depuis 40 ans et que personne n’a voulu traiter ni discuter. Un étranger qui vient en France devra subvenir à ses besoins.”

“Les demandes d’asile seront obligatoirement effectuées à l’extérieur de France. Un étranger en situation irrégulière ne sera jamais régularisable. Les gens en situation irrégulière devront repartir chez eux et attendre que leur demande soit acceptée pour rejoindre le territoire national.

“Un front tout sauf républicain »

Devant la presse, ce mercredi, Marine Le Pen s’est expliqué: « Je pense que les Français en ont soupé de ce cinéma que l’on voit, depuis quatre jours, et qui consiste à en appeler à je ne sais quel danger que je représenterais. Le danger Emmanuel Macron, lui, est bien réel, cela fait cinq ans qu’ils le vivent.”

“La disparition des libertés, une France fracturée comme jamais et un mépris à l’égard des Français qui méritent une confrontation des idées, des projets, pas des choses inventées, pas des choses dénaturées, pas des fantasmes comme j’ai pu en entendre chez certains!”

“Quitter le commandement intégré de l’OTAN

Au cours de sa conférence de presse sur la politique étrangère, donnée, cet après-midi, à Paris, Marine Le Pen a déclaré: « Elue présidente, je quitterai le commandement intégré de l’OTAN mais je ne renoncerai pas à l’article 5 sur la protection mutuelle entre membres de l’Alliance Atlantique. Je ne placerai nos troupes ni sous un commandement intégré de l’OTAN ni sous un commandement européen futur. Et j’exclus excluant la possibilité d’une armée européenne commune.”

Une relation d’égal à égal avec Pékin

Toujours, durant sa conférence de presse sur la politique étrangère, Marine Le Pen s’exprimait: « Je maintiendrai des relations d’égal à égal avec Pékin. Il sera nécessaire de faire respecter nos intérêts par la Chine. Nous contribuerons à faire respecter le droit international, le droit maritime, y compris par la Chine populaire, dans les régions du globe où la puissance française est présente.”

“Je souhaite consolider la présente française, en Asie et en Océanie, grâce aux Outre-mer. Je voudrais, aussi, développer « notre partenariat avec le Japon, la Corée et plusieurs autres pays. Nous nous garderons de tout “suivisme” à l’égard de l’administration Biden qui a besoin d’ennemis pour souder ses alliés sous sa domination.”

L’Algérie est une question plus sentimentale…

Au sujet de l’Algérie, Marine Le Pen s’est expliqué: « Il est surtout dans l’intérêt de l’Algérie que ses relations avec la France soient saines et apaisées. Sans rien oublier du passé, car reconnaissance du passé, de ses éléments glorieux et de ses ombres ne signifie pas repentance, je souhaite nouer des relations amicales avec le peuple algérien, parce que c’est notre intérêt mutuel et parce que c’est une question, au fond, plus sentimentale, de part et d’autre, que rationnelle ou économiquement indispensable pour la France.”

“Les Algériens, qui vivent déjà en France et qui se conforment au droit français, qui aiment la France et qui ont un contrat de travail, seront invités à rester. Pour les autres, mais ils sont minoritaires, j’estime que la France à le droit  d’éconduire tout étranger qu’elle juge indésirable, même, d’ailleurs, sans condamnation pénale. L’octroi de visas à des ressortissants algériens sera conditionné à la réadmission par les autorités consulaires algériennes des Algériens expulsés du territoire français.”

“Le Liban sera une de nos priorités”

En conférence de presse sur sa politique étrangère, Marine Le Pen s’exprimait sur le Liban: « Ce pays est cher à mon coeur, il constituera l’une de mes priorités. J’affirme la nécessité d’une évocation plus claire avec Israël, avec les Etats-Unis, avec la Russie, avec l’Iran, du prix que nous attachons au Liban et à sa souveraineté, de la nécessité d’un Liban libre, pour la stabilité et le rayonnement du Proche-Orient et du monde arabe. Cette proximité avec le Liban ne réduit en rien nos liens d’amitié avec Israël. Nous sommes, au contraire, pour un rapprochement entre les deux Etats.”

« C’est une défaite très grave”

Le Républicain Michel Barnier, soutien de Valérie Pécresse, s’est aussi exprimé, après ce premier tour de l’élection présidentielle: “Le score de Valérie Pécresse, en dessous de 5%, est un échec collectif. C’est une défaite très grave pour la droite républicaine. Je regrette que notre parti n’ait pas su desserrer l’étau d’un pouvoir qui instrumentalise le duel avec les extrêmes. Une partie de la droite est partie chez Zemmour, peut-être chez Le Pen et une grande partie chez Macron. Ce n’est pas bien pour l’équilibre du pays.

Jean-Luc Mélenchon lance sa consultation

Candidat malheureux de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, soumet, comme promis, les 320.000 militants de son mouvement à une consultation en ligne, en vue du deuxième tour de l’élection présidentielle. Les militants se voient donner le choix entre Emmanuel Macron, le vote blanc, le vote nul et l’abstention.

Comme l’a répété plusieurs fois Jean-Luc Mélenchon, le vote pour Marine Le Pen n’est pas une option: “Marine Le Pen ajoute au projet de maltraitance sociale, qu’elle partage avec Emmanuel Macron, un ferment dangereux d’exclusion ethnique et religieuse. Un peuple peut être détruit par ce type de division. Nous savons tous qu’elle n’égale aucun autre maux. Le résultat de cette consultation ne devra pas être interprété comme une consigne donnée à qui que ce soit, ni entre nous, ni pour ceux qui nous écoutent et qui nous font confiance.”

Les jeunes et l’abstention…

Un sondage Ipsos-Sopra Steria pour Radio France, France Télévisions, France24/RFI/MCD, Public Sénat/LCP, Assemblée Nationale et Le Parisien-Aujourd’hui en France, publié ce dimanche, annonce que le premier parti, chez les jeunes, est… l’abstention.

Ils seraient, en effet, 40% a s’être abstenus lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022. Dans le détail, ils sont 42% chez les 18-24 ans et 46% chez les 25-34 ans à ne pas s’être prononcés. C’est 10 points de plus qu’en 2017. Selon l’enseignant vacataire à Sciences Po Bordeaux, Pierre-André Vaquin, interrogé par France 3:

“Il s’agit pourtant d’une génération très engagée, très intéressée par la chose politique et d’une jeunesse qui peut se mobiliser. Toutefois, cette jeunesse aurait, du mal à se retrouver dans l’offre politique. Le vote est une pratique, un symbole qui a perdu de son importance. Aller dans l’isoloir était un moment fort. Pour ces jeunes, ce n’est plus un moment républicain.”

Les détenus  ont plébiscité Jean-Luc Mélenchon

Les détenus des prisons françaises, qui avaient le choix de voter par correspondance, se sont massivement exprimés en faveur de Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise. Alors que certains ont préféré aller voter, par eux-mêmes, grâce à une permission ou de s’exprimer via une procuration, BFMTV croit savoir que selon ses calculs, Jean-Luc Mélenchon a recueilli 45,78% des votes par correspondance. Il serait suivi de Marine Le Pen (20,28%), puis d’Emmanuel Macron (18,63%).

“Résistons!” de Jean Lassalle fait des dons!

Jean Lassalle, candidat de Résistons!, qui a fait plus de 3% au premier tour de l’élection présidentielle, a annoncé, ce mardi, sur Twitter qu’il s’apprêtait à signer trois chèques, au nom de son parti Résistons!: un aux socialistes, un aux écologistes et un aux Républicains. Il répond aux appels aux dons des partis qui peinent à rembourser leur campagne, ayant escompté un score de plus de 5% permettant d’être remboursé par l’Etat:

« Devant les difficultés financières du PS, du LR et de EELV, “Résistons!” a décidé de faire un don équivalent à chacun d’eux afin de respecter le principe d’égalité qui m’est si cher et qui a prévalu tout au long de cette campagne. On a souvent besoin d’un plus petit que soi ».

Dans un communiqué publié sur Facebook, le candidat de Résistons!, qui a recueilli un peu plus de voix, ce dimanche, que cinq ans auparavant, en faisant 3,13%, au premier tour de l’élection présidentielle, a annoncé qu’il comptait voter blanc, pour le deuxième tour: « Je laisse, bien entendu, à toutes celles et ceux qui ont bien voulu me faire confiance, leur libre-choix pour dimanche 24 avril.”

L’attaque cinglante de Brigitte Bardot…

Les personnalités sont nombreuses, après le premier tour de l’élection présidentielle, à annoncer pour qui elles voteront… ou pas. L’ancienne actrice et sex-symbol, Brigitte Bardot, a publié ce lundi, une lettre ouverte au président de la République, sur Twitter. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’attaque est cinglante:

“Les Français, en votant pour vous pour un second mandat, sont victimes du syndrome de Stockholm, ces otages qui ne peuvent se passer de leur bourreau. Vous êtes le président de la décadence, du désintéressement total que vous accordez aux Français et à la France qui s’enlise dans un endettement abyssal auquel vous avez recours en distribuant des milliards comme des petits pains.”

“Et cela, afin de calmer les révoltes sous-jacentes qui menacent votre façon de gouverner. Votre lâcheté et votre indignité vous poussent aux sordides accords que vous passez avec les chasseurs. Vous êtes le “Poutine” de la nature et des animaux, un “destructeur  sanguinaire”méprisable et méprisé. Et puisque vous “emmerdez” les Français, ils devraient vous le rendre en centuple! » .

Bernard Pace


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