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Malo, la laiterie bretonne qui fait peur à Danone

On n’arrête plus le groupe breton lancé à l’assaut des multinationales du secteur, Danone, Yoplait, voire Lactalis-Nestlé. Il est vrai que la recette de fromage frais du groupe malouin n’a pas changé depuis 72 ans. La laiterie de Saint-Malo fondée en 1948 est aujourd’hui propriété du groupe finistérien Sill, présidé par Gilles Falc’hun.

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On n’arrête plus le groupe breton lancé à l’assaut des multinationales du secteur, Danone, Yoplait, voire Lactalis-Nestlé. Il est vrai que la recette de fromage frais du groupe malouin n’a pas changé depuis 72 ans. La laiterie de Saint-Malo fondée en 1948 est aujourd’hui propriété du groupe finistérien Sill, présidé par Gilles Falc’hun.

Le fondateur a fait la renommée de la marque en utilisant des pots en cartons paraffinés pour de bons produits originaux. Depuis son arrivée dans le groupe Sill en 2008, l’usine a été modernisée (moyennant un investissement de 25 millions d’euros) et les ambitions du groupe ont grandi pour le petit Malo. Mais la recette du fromage frais est restée la même.

Deux familles aux commandes

Deux familles bretonnes sont à la tête de cette entreprise depuis 1962, les Falc’hun et les Léon. Elles en ont fait un groupe qui va peser quelques 500 millions d’euros cette année. Sill a su mener plusieurs opérations de croissance externe au fil du temps. Cette « fédération de PME » comprend quelques belles marques telles que Le Gall, le Petit Basque, la Potagère, Plein Fruit… Avec un effectif de plus de 1300 personnes, Sill exporte 21% de son chiffre d’affaires et détient 8 sites de production, dont les deux derniers sont situés hors de Bretagne. Au-delà des produits laitiers, le groupe est présent sur les jus de fruits, la nutrition infantile, les plats cuisinés surgelés et les potages.

Sur une belle lancée

Le marché de l’ultra-frais est dominé en crèmerie par des géants tels que Danone, Yoplait, Nestlé-Lactalis. Malo a su prendre sa place avec un chiffre d’affaires multiplié par deux en dix ans. L’autre partie de l’activité est la fabrication de lait en poudre. Globalement, le chiffre d’affaires 2019 s’est élevé à 105 millions d’euros. Pour y parvenir, l’entreprise malouine n’a rien cédé de ses traditions et a appuyé au contraire sur la différenciation, en termes d’emballages comme de recettes.

A l’attaque dans la cité corsaire !

Il fallait s’y attendre, Saint Malo est une cité corsaire, l’attaque allait bien arriver un jour ou l’autre. Elle est en marche. Le dirigeant, Gilles Falc’hun, souhaite que la marque puisse travailler sur tout le territoire national et non plus essentiellement dans le Grand Ouest et la région parisienne. « Entrepreneur de l’année » en 2015, Gilles Falc’hun a réussi à faire déguster au président de la République un yaourt Malo lors de sa visite en Bretagne en 2018. Il est donc grand temps que tous les Français puissent également en profiter ! Bon appétit à toutes les PME qui avancent…

A.F.


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