Rien ne change à Wall Street, et rien ne change sur les bourses mondiales. Il y a ceux qui savent et les autres.
Il y a ceux qui savent que la bourse est un univers spéculatif, comme le disait si bien le suprême Jesse Livermore, et que le marché suit une tendance.
Ces tendances sont désormais régulées par l’Intelligence Artificielle, auparavant, c’étaient les traders manuels qui faisaient le job.
Il y a ceux qui savent que l’évolution du marché s’effectue selon une formule mathématique avec des probabilités, et il y a les autres, ceux qui rêvent de prospérer en bourse et qui écoutent ceux qui savent.
Bien entendu, ceux qui savent ne leur donnent pas les clés du marché, c’est un privilège réservé.
Ils leur parlent de fondamental pour justifier les mouvements de tendance.
Un jour c’est blanc, un jour c’est noir, et avec les mêmes nouvelles, un jour ce sera blanc et l’autre jour ce sera noir.
Ceux qui ne savent pas écoutent et voient petit à petit leur capital fondre, sans comprendre pourquoi, et surtout sans se remettre en question.
Pourquoi les algorithmes existent-ils ?
Pourquoi y a-t-il des représentations graphiques des actions ?
L’inflation s’est installée dans les économies après des années d’argent gratuit.
L’argent n’est plus produit par le travail, cela fait bien longtemps, maintenant, il suffit d’appuyer sur un bouton pour en obtenir.
Pour éviter la surchauffe, les banques centrales, à l’exception de celle du Japon, ont augmenté les taux d’intérêt.
C’est la manière de procéder, sauf que, aujourd’hui, les dettes explosent avec… les taux d’intérêt.
L’économie américaine a tendance à résister, normalement, c’est une économie qui vit à crédit, tandis que l’économie européenne, comme d’habitude, est à la traîne.
Dans ce cas de figure, la suite est une stagflation généralisée, qui peut durer longtemps, comme dans les années 70.
Pas de croissance avec des taux élevés, c’est exactement ce qui est en train de se passer, je vous en avais déjà parlé l’année dernière dans une vidéo.
L’inflation dure, elle est trop élevée, les taux vont rester longtemps hauts, et ils vont peut-être encore monter.
S’ils baissent, ce ne sera que l’année prochaine, et soi-disant de seulement 50 points de base.
C’est ce qu’a annoncé Mr. Powell mercredi 20 Septembre, l’Europe elle, suit… comme d’habitude.
La conséquence est la flambée des taux obligataires, toujours inversés, le 2 ans est nettement plus haut que le 10 ans, un sommet de 17 ans et de 16 ans, à respectivement 5,19 et 4,49.
Les derniers PMI européens continuent leur glissade en zone de contraction, pour la zone euro, c’est légèrement au-dessus du consensus pour l’activité globale.
Il n’y a pas de surprises, il devient de plus en plus évident qu’une récession généralisée sera la solution pour ramener l’inflation sur l’objectif des 2 %.
Tous ces éléments que je viens de vous décrire sont connus par ceux qui savent, c’est une suite d’événements logiques.
Les actions ont négligé ce contexte, elles sont montées malgré des taux obligataires en zone rouge depuis un bon bout de temps, ce qui est illogique.
Les actions ont progressé, en tout cas certaines, mais si l’on regarde de plus près, si l’on connaît la technique et que l’on en fait sa règle d’or, on s’aperçoit qu’on est bien loin du « beautiful way of life ».
Maintenant, et bien avant que Mr. Powell annonce ce qui était évident, les indices s’effritent, lentement avec leur porte-drapeau, le luxe, pour ce qui est de l’indice français.
Comme l’année dernière à l’automne, le sentiment de peur est à son maximum, ou en tout cas, pas très loin, le sentiment de peur pour les autres, ceux qui ne savent pas.
Tous les algos sont programmés à la baisse, ceux qui ne savent pas parlent de fondamental et ne regardent pas les graphiques.
À quoi bon disent-ils !
Le technique, c’est sans intérêt, ça ne marche pas !
Ils sont pris au piège, écoutant sans réagir les injonctions de ceux qui savent, dénués de libre arbitre, ils regardent leur capital fondre comme neige au soleil sans en comprendre la cause.
Un éternel recommencement.
J’avais averti depuis de nombreux mois de ce potentiel correctif sur les actions, lorsque l’on connaît la formule mathématique, comme ceux qui savent, il est aisé d’anticiper largement à l’avance les mouvements boursiers, on ne négligera jamais la probabilité.
Monsieur Powell est convaincu d’un atterrissage en douceur, le marché, pour l’instant, vous dit que non, il dicte le message de ceux qui savent.
Mes clients, eux, reçoivent chaque dimanche mon édito, que je rédige avec soin, ils ont accès à mes 2 portefeuilles, je leur transmets ce que j’ai appris :
- Le marché évolue selon une formule mathématique indépendamment des fondamentaux économiques, je travaille quotidiennement à surveiller et à anticiper ces mouvements.
- On se concentre à la recherche de ce processus logique en faisant abstraction de toutes émotions, ces émotions véhiculées par les recommandations de ceux qui savent et qui sont un frein à votre prospérité.
Stéphane Breuil
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