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Comment Uber détruit nos sociétés

Entreprendre - Comment Uber détruit nos sociétés

A Bruxelles,  des chauffeurs de taxi ont manifesté contre l’ubérisation (plateformisation)  de nos pays, dans l’indifférence la plus totale. Pourtant, le danger pour nos sociétés est réel.

S’ils  défendaient bien sûr  leur biens, ils luttaient aussi pour notre avenir, nos libertés, notre façon de vivre  dans la société que nos ancêtres ont construite et ils ont eu raison car :  si l’ubérisation se présente comme un nouveau mode de commerce  qui met en relation, par le truchement d’une plateforme et du digital, les fournisseurs et les clients  avec  deux avantages claironnés : la diminution des coûts et la vitesse de mise en relation. Pas un mot sur l’investisseur qui voit son argent partir en fumée, sur l’entreprise qui se voit dépossédée,  sur l’employé réduit en esclavage. 

Pas un mot non plus sur la tentative de supprimer le salariat en favorisant  l’auto entrepreneuriat qui ne coûte pratiquement rien au spéculateur, mais,  et chacun le sait,  tout le monde ne peut être entrepreneur, ni le veut.

Silence assourdissant  au sujet des catégories socio professionnelles déjà trés touchées : transport, immobilier, édition,  restauration, dépannage, banque, le voyage, le monde de la location etc…

Ce discours ubérien : le plus gros mensonge vendu au monde. Et c’est  un ex dirigeant de cette société  qui le prouve en envoyant 124 000 documents à la presse internationale. Nous avons donc désormais la preuve que ce type de société (UBER n’est pas la seule) contraint les gouvernements à changer leurs règles fiscales, sociales et autres, à transformer l’homme libre en esclave. Enorme travail qui a demandé  la pénétration de ces sociétés dans la presse (Allemagne-Italie)  dans le monde politique, dans la fonction publique, avec trois façons d’opérer : la séduction, la compromission , mais  aussi la force.

L’employé devient « Patron d’opérette », reste soudé à la plateforme dont 1) il exécute les ordres, 2) à et à qui il  verse des royalties à chaque opération réalisée. L’auto entrepreneur  prend tout à sa charge,  et applique les prix ordonnés par le maître. Il est ainsi  maltraité, les royalties  qu’il verse  pas toujours déclarées  d’où l’appauvrissement de l’Etat, la faillite programmée des caisses sociales qui seront privatisées. Mais pire encore, la « plate forme » verse ses impôts et redevances au Pays le moins demandant.

L’Ubérisation de nos sociétés appauvrissent les Etats qui ne peuvent plus  établir de budget, remplir leurs fonctions régaliennes, redistribuer, défendre la nation et sauvegarder l’intérêt général. Elle met à mal la protection sociale qui soudait les hommes entre eux et les générations entre elles.

 L’Etat et ses frontières sont une gène, les protections sociales un  poids , le citoyen, un pion tant qu’il reste consommateur, aprés : mort aux vaincus

Mais comment UBER recrute t-il ? Souvent chez les migrants, précaires et vulnérables.

Oui mais, encore faut-il en faire entrer un certain nombre.  Qu’à cela ne tienne :

Allemagne : le plus gros quotidien a été investi par la société californienne, les articles ont fait évoluer les esprits, tous les jours il était écrit ; il faut faire entrer 1 million d’immigrés, le pays s’est soumis, Madame Merkel a été convertie. Le patron du quotidien a, depuis, été embauché par UBER

Belgique : révolte des taxis, UBER fait nommer un ministre des transport à sa botte, qui sera n’en doutons pas, sera remercié par la sté américaine

L’Irlande : pourtant opposée à la méthode UBER,  la société recrute l’ancien directeur général du ministère des finances, une nouvelle réglementation, bénéfique pour UBER voit le jour

Italie : une figure du capitalisme italien monte au créneau, une nouvelle loi voit le jour. ATTENTION, l’ancien conseiller de Barak Obama lui même effectue le voyage USA/ Italie pour fêter la victoire. Cette figure du capitalisme italien ? Entrée depuis  au capital de UBER       

DAVOS : là UBER a fait fort. Quatre Premiers ministres approchés, nombre de ministres, de responsables ; quelques oligarques Russes et même le patron de Ali Baba, la société chinoise. Un véritable marathon gagnant, l’argent coule à flot

UE, la commissaire chargée de la concurrence,  elle est déjà en Californie

Londres : Johnson, ancien anti UBER autant qu’il a été anti Brexit,  a depuis enfourché l’ubérisation à outrance. Pour ce qui est de sa remplaçante, l’UBERISATION, elle l’a dans la peau.

Et  chez nous ? L’ex ministre de l’économie, devenu Président de la République n’a cessé de recevoir les patrons de UBER à Bercy.  Le Président dit être heureux de ce qu’il a fait , prenons en acte pour nous y opposer ; il faut savoir que le combat sera difficile :  Madame BORNE est ubérienne, ainsi que le ministre des transports.

Qu’a imposé UBER au Président ? Abolition de l’ISF – fait- dérégulation des secteurs protégés – en cours-  suppression du salariat qui coûte trop. Nous redoutons la privatisation de la protection sociale, mais aussi la main mise par des stés mondialisées dsur toutes nos entreprise

Attention danger.

Henri Fouquereau


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