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La Chine produit des voitures électriques très abordables et elle est en passe d’écraser le marché mondial avec ces nouvelles marques.
Depuis quelques années déjà, elle a acquis de nombreuses entreprises dans le secteur des matières premières et surtout des fabricants de batteries, indispensables aux véhicules électriques.
Les constructeurs chinois débarquent sur de nouveaux marchés, principalement européen et n’hésite plus à ouvrir des showrooms, et ils mettent en place des partenariats avec des distributeurs et concessionnaires locaux, pour accélérer le développement.
L’automobile électrique chinoise abat ses cartes sur tout le continent européen
Les arguments avancés sont simples et se résument à des tarifs avantageux et une mise en avant des objectifs ambitieux de l’Europe en matière d’énergie propre, et ça marche !
Il faut dire, par ailleurs, que l’Union Européenne (UE), veut définitivement interdire les modèles thermiques d’ici 2035, un challenge qui n’est peut-être pas aussi facile à atteindre…
Les marques Chinoises leader du secteur
La réussite des marques chinoises repose sur un argument imparable, dans une période crise, le prix ! Les véhicules électriques provenant de l’Empire du Milieu sont nettement moins chers que les modèles européens, sans pour autant occulter le côté sécuritaire des modèles.
Vous n’avez probablement jamais entendu parler, de la Wuling Hongguang Mini EV, une mini citadine, concurrente des Citroën AMI et Dacia Spring. En Chine, elle est vendue l’équivalent de… 2 500 euros ! En France, la Dacia Spring débute ses tarifs à partir de 18 400 euros, on comprend l’engouement des européens pour les modèles chinois.
Le fantasque Elon Musk, lui-même à nommer les véhicules électriques chinois comme étant ses seuls rivaux pour l’avenir. Il pense, que si nous ne faisons rien, ils vont tout simplement anéantir toute la concurrence et dominer le monde.
Une « stratégie saute-mouton »
Les constructeurs chinois ont très vite compris l’intérêt des voitures électriques, bien avant nos européens. Ces derniers n’étaient pas très favorables aux pâles copies des modèles chinois et ne désiraient pas acheter de telles voitures thermiques. Qu’à cela ne tienne, la chine va pratiquer la stratégie du « saute-mouton ».
Les dirigeants chinois ont étudié le marché et ils ont rapidement conclu que s’ils développaient des moteurs thermiques, les Européens, avec une avance technologique, seraient toujours plus forts, alors ils sont passés immédiatement à l’étape suivante, les moteurs électriques… et avec une stratégie très au point, élaborée depuis fort longtemps, mettre la main sur les minéraux bruts, on parle ici de lithium, de cobalt ainsi que le manganèse, et ont développé des usines de batteries (90 % de la chaîne d’approvisionnement en batteries provient de la Chine).
Une stratégie « coup de maître »
En fait, les Constructeurs Européens de plus en première ligne, ils sont déjà loin derrière. La marque BYD est d’ailleurs devenue leader mondial de la voiture électrique depuis le début de l’année… Les européens ont encore le temps de réagir, mais ce n’est pas simple. Nos dirigeants doivent protéger nos constructeurs, certes, mais sans s’aliéner les autres, et sans froisser les constructeurs chinois, BYD ou SAIC, une mission complexe. Mais cela passera par une mise en place de certaines règles commerciales, pour limiter l’impact des voitures chinoises, en Europe, mais pas uniquement, le monde entier est concerné.
