Après 3 journées de météo maussade, avec parfois de grosses pluies par intermittence, faisant ainsi la « fortune » des sympathiques vendeurs de parapluies abordant les festivaliers en panne d’ombrelles, les rayons de soleil inondent de nouveau la Croisette depuis dimanche pour cette deuxième semaine du Festival de Cannes.
Durant ce week end, on a assisté à la belle standing ovation pour le film de Martin Scorsese, « Killers of the flower moon », projeté hors compétition, en présence du réalisateur, de Leonardo Di Caprio et Robert De Niro. Les applaudissements ont duré de longues minutes dans la salle du Grand Théâtre Lumière.
Plusieurs personnalités étaient sur la Croisette ces derniers jours soit pour monter les marches, soit pour présenter des longs métrages : Marion Cotillard, Isabelle Huppert, Natalie Portman, Julianne Moore, Carole Bouquet, Rossy de Palma, Salma Hayek avec son mari le chef d’entreprises et big boss du groupe Kering, Francois-Henri Pinault, l’acteur américain Tobey Maguire, la comédienne malaisienne (et femme de Jean Todt, l’ex patron de Ferrari ) Michelle Yeoh, venue recevoir le Prix Women in Motion, Cate Blanchett, Jennifer Lawrence, la top model américaine Gigi Hadid, la présentatrice de M6 Ophélie Meunier, l’influenceuse Nabilla, Cécile de France ou Pierre Niney. Ce dernier avait effectué le déplacement cannois pour la présentation de l’hilarante comédie de Michel Gondry, « Le livre des solutions » dans la section « La Quinzaine des Cinéastes ». Un regard désopilant et très original sur le monde du cinéma avec aussi Blanche Gardin et où Pierre Niney montre toute l’étendue de son potentiel comique. Quant à Cécile de France, elle est l’héroïne aux côtés de Vincent Macaigne et Stacy Martin de « Bonnard, Pierre et Marthe » de Martin Provost, proposé dans la catégorie « Cannes Première », consacré à la relation amoureuse, passionnée et tumultueuse entre le peintre Pierre Bonnard et Marthe, qui fut son épouse et sa muse. Une œuvre classique dans sa forme mais qui reste un joli moment cinématographique.
Dans la compétition de la Sélection officielle, c’est « Le jeu de la reine », le long métrage du cinéaste brésilien Karim Aïnouz, qui a séduit par sa belle mise en scène et son récit mené avec intensité et maîtrise. L’histoire du mariage du roi Henry VIII avec Catherine Parr offre une superbe confrontation entre l’acteur anglais Judd Law ( qui marque des points pour le Prix d’interprétation masculine) et la comédienne suédoise Alicia Vikander, qui était venue à Cannes avec son mari l’acteur Michael Fassbender.
De passage au Festival de Cannes, Rima Abdul Malak, la ministre de la Culture, s’est réjouie de la hausse de la fréquentation en salles depuis ces derniers mois : « Le mois d’avril a été exceptionnel avec 19 millions d’entrées, soit 3 % de plus que la moyenne entre 2017 et 2019. Cela ne veut pas dire que nous avons retrouvé tout le public et il faudra dresser un bilan sur l’ensemble de l’année 2023. Mais le redressement par rapport à l’année 2022 est spectaculaire, il y a un lien retrouvé entre le public et la salle et les spectateurs ont de nouveau désir d’aller au cinéma. »
Comme le Festival de Cannes est aussi synonyme de fêtes, la plage Magnum créera l’événement ce 22 mai avec le mini-concert ce soir de Bob Sinclar, l’un des plus grands DJ du monde, avec quelques invités triés sur le volet dont votre serviteur…
Et au programme de la compétition pour la Sélection officielle en ce 22 mai : « Anatomie d’une chute » de la réalisatrice française Justine Triet, « Club Zéro » de l’autrichienne Jessica Hausner et « Les feuilles mortes « du cinéaste finlandais Aki Kaurismäki.
À demain…en direct de la Croisette !
René Chiche
