Résumé de l’ouvrage :
«Bien sûr que j’ai souffert de m’appeler Le Pen quand j’étais enfant et adolescente. Cela a été très difficile, j’étais la fille du Diable. Les choses se sont atténuées depuis. L’opinion publique s’est retournée. C’est aussi le travail d’années et d’années de combat. Sur toute une série de sujets, beaucoup de Français ont tendance à penser comme n ous maintenant. Ce qui m’inquiète, c’est que nous allons être aussi une communauté. C’est très dangereux, ça veut dire admettre qu’on a perdu la liberté d’être chez soi. C’est un piège, c’est le syndrome du village d’Astérix… Le mondialisme et le nouveau totalitarisme. Pour prospérer, l’islamisme et le mondialisme doivent détruire toutes les attaches de l’homme. ». Dans cet extrait d’une interview que Marine Le Pen a accordée à notre confrère Michel Clerc, c’est le double visage que la Présidente du Front National semble montrer : la fille de Jean-Marie Le Pen, chef charismatique de l’extrême droite française depuis plus de 40 ans, et la leader du mouvement qu’elle préside désormais.