Communiqué de presse d’ETHIC (Entreprises de Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance)
Sous certaines conditions, le mouvement ETHIC est favorable à la proposition de la Cour des comptes qui permet aux salariés de rédiger eux-mêmes leur arrêt de travail pour des périodes de un à trois jours de carence. Les chefs d’entreprise et chaque entreprise sont libres de rémunérer, s’ils le souhaitent, ces jours de carence.
C’est une vraie avancée libérale de la Cour des comptes qui permet :
- Une simplification administrative,
- De libérer du temps pour les médecins,
- Une économie de visite médicale, bénéfique pour le déficit de la sécurité sociale,
- D’éviter certains arrêts de complaisance donnés par les médecins,
- De responsabiliser le salarié dans sa prise de décision, même pour celui qui fait du télétravail,
- De renforcer la confiance entre le salarié et son entreprise.
Il convient toutefois de limiter très strictement cette liberté aux conditions évoquées ci-dessus (à déterminer plus avant).
« Le mouvement ETHIC s’interroge sur les motifs réels qui font que les syndicats sont a priori contre, ainsi que certains mouvements patronaux ; la responsabilité individuelle est pourtant le socle d’une économie responsable », déclare Sophie de Menthon, Présidente du Mouvement ETHIC.
