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J-1 pour la commémoration du génocide arménien

Demain, le 24 avril 2024, pour son 109è anniversaire, le monde entier sera-t-il au rendez-vous pour honorer la mémoire des 1,5 million victimes arméniennes ? Rappelez-vous : ce 24 avril 1915 débute la rafle des élites arméniennes dans l’Empire ottoman. C’est le début du génocide. Israël, la Turquie et l’Azerbaïdjan refusent, toujours, de reconnaître cette barbarie. Eclairage sur le premier génocide du 20è siècle.

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Combien seront-ils cette année ? Ils seront peut-être près d’un million à se rendre en silence à Tsitsernakaberd. Situé sur les hauteurs d’Erevan, la capitale, le Mémorial ressemble à une immense couronne de granit gris posée dans son écrin forestier de 100 ha. De là, on aperçoit le mont Ararat qui se dresse fièrement, avec Masis et Sis, ses deux sommets, qui défient le temps et l’histoire de la barbarie humaine. Dire qu’il en a vu des massacres ce mont. Ce mont a vu, aussi, de belles choses : comme l’arche de Noé qui s’y accoste, selon la Bible. Cette montagne de Dieu est tachée du sang des innocents : celui des martyrs arméniens.

Les Arméniens ont si souvent été attaqués, massacrés et persécutés depuis 2000 ans, qu’on est en droit de se poser cette question : qui en veut aux Arméniens ? Est-ce pour cela que l’on appelle ce peuple pacifique : « le peuple de la croix » ?

En cette fin du 19è siècle, la barbarie est en marche. Les grands empires commencent à se faire et se défaire. Parmi ceux qui sont en chute libre, citons l’Empire ottoman. Parmi ceux qui se font, citons l’URSS.

L’Arménie, qu’elle soit « Grande » ou petite, a traversé depuis des millénaires de nombreuses épreuves. Jadis, le Royaume d’Arménie de Tigrane le Grand, celui du 1er siècle avant J.-C., s’étendait du Liban, à la mer Noire, jusqu’à la mer Caspienne. Aujourd’hui, l’Arménie que j’appelle confetti ne représente plus que 7% de ce royaume. Les Arméniens étaient pourtant là avant l’arrivée des peuplade turques venues des steppes d’Asie centrale. Ils étaient, déjà, là avant que l’Azerbaïdjan soit fondé. Peu importe, dans la nuit du 24 au 25 avril 1915 commence la rafle de l’élite arménienne à Constantinople, la capitale de l’Empire ottoman. En tout, selon Vahakn Dadrian, historien de référence décédé en 2019, ce sont près de 2 400 notables qui vont être arrêtés.

Avant le Vél’ d’Hiv’, la rafle des élites

Si la rafle des élites arméniennes n’avait pas eu lieu dans cette terrible nuit du 24 au 25 avril 1915, la rafle du Vél’ d’Hiv’ des 16 et 17 juillet 1942 aurait-elle eu lieu ? « Certainement pas » répondait en 2021 l’ancien directeur du Mémorial, le Dr Harutyun Marutyan. Il se souvenait, en effet, ce chercheur, de ce qu’avait dit Hitler en août 1939 à ses généraux, sceptiques, sur la guerre et la solution finale : « Qui se souvient de l’extermination des Arméniens ? ».

Les rouages de la barbarie sont en branle. Vers 20h00, la circulaire 3052 signée par le ministre de l’Intérieur, Talaat Pacha, donne l’ordre à ses sbires d’arrêter ces élites. Pourtant, ce sont ces-dernières qui ont participé au développement du pays. Qu’ils soient artistes, avocats, dirigeants d’entreprises, écrivains, éditeurs, enseignants, journalistes, magistrats ou politiques, tous sont surpris dans cette funeste nuit. Surpris et arrêtés juste après le souper. La grande duperie, le grand mensonge, la perversion des consciences et des esprits a précédé la signature de la circulaire du diable. Il faut une idéologie pour réaliser une telle barbarie.

Après cette première vague, et avant qu’un tsunami de haine s’abatte sur les 1,5 million d’Arméniens, à travers la Cilicie et l’Anatolie, la seconde vague, dans la semaine, se déverse sur 700 à 1000 nouvelles personnalités. Rares sont les Arméniens – principalement des hommes – qui vont être relâchés, comme le célèbre Komitas. La plupart vont alors être tués sur place ou partir en déportation. Leurs crimes ? Il n’y en a qu’un : celui d’être Arménien.

Parmi les victimes, citons la belle figure emblématique de Krikor Zohrab, un avocat, écrivain, professeur et député. Il connaît Talaat Pacha, qu’il fréquente au sein de la franc-maçonnerie. Pour cette raison, il ne sera pas arrêté le 24 avril. Le couperet de son arrestation tombera quelques semaines plus tard, le 2 juin. Il est arrêté en compagnie de Vartkès Séringulian, un autre député, proche des Jeunes-Turcs, un mouvement politique qui se retourne, aussi, contre eux.

Le génocide des Arméniens : une idéologie avant tout

Déjà à la fin du XIXè siècle, les premiers signes funestes étaient apparus, dans les écrits, puis, très vite, dans les faits abjects. Entre 1894 et 1896, à la suite du refus de payer un double-impôt au sultan Abdülhamid II, qui voit son empire dépérir, les populations arméniennes de Sassoun sont massacrées. Les Kurdes et les Hamidiés sont les bras-armés de l’Empire.

Au niveau international, la France est secouée. Elle entre dans un silence-complice que dénonce Jean-Jaurès et Anatole France. Le Royaume-Uni et la Russie préparent, eux, un débarquement qui ne verra jamais le jour. Les Arméniens sont seuls. Cependant, la pression internationale a fait son effet : ces premiers massacres cessent en octobre 1896. Le bilan est terrible : plus de 200 000 morts, soit 10 à 15% de la population arménienne de l’époque, selon les historiens Marat Kharazian et François Surbezy.

Une génération plus tard, en janvier 1915, lors de la Première Guerre mondiale, la 3è armée ottomane est défaite par la Russie. En représailles, trois mois plus tard, en avril, la ville de Van, composée principalement d’Arméniens, est attaquée par l’armée ottomane. Elle ne s’arrêtera plus dans ses massacres. La suite est connue : ce sera la nuit du 24 au 25 avril 1915. Le ministre Talaat Pacha ne s’en cache plus. Il assume d’être le grand génocidaire. Le 15 septembre, il s’exprime ainsi : « Le Gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence (…). Il ne faut tenir compte ni de l’âge ni du sexe. Les scrupules de conscience n’ont pas leur place ici ».

La longue agonie des condamnés

Dans des conditions atroces, barbares et inhumaines, 1,5 million Arméniens, des bébés, des enfants, des adolescents, des jeunes et moins jeunes, des parents et des grands-parents, des personnes âgées, vont périr. Certains seront égorgés, fusillés, pendus. D’autres, afin d’économiser les cartouches, seront noyés. Et le plus grand nombre décèdera en déportation, dans les déserts torrides de Syrie. Ils n’ont ni à manger, ni à boire. Leur mise à mort va s’étaler dans le temps. Pour certains, les plus résistants, elle va durer jusqu’en 1923. Mais pour la plupart, les chacals, les serpents et les scorpions sont en embuscade. Ils sont prêts à supprimer ce peuple martyr, qui n’a plus que les os sur la peau, à tel point que leur ombre les précède. Elle marche devant. Une marche funèbre.

Au niveau international, après l’effroi qui paralyse et rend lâches les forts, les assistances à peuple en extermination sont rares. La France est pourtant là. Elle intervient non officiellement pour sauver des populations qui ont décidé de résister, comme celles de la région d’Antioche. Elles résistent et se sont réfugiées sur les collines de Musa Dagh, dont les pentes plongent dans la Méditerranée. La mer pour seul horizon de survie. De l’autre côté, du côté de leurs terres ancestrales, c’est la mort assurée. Que faire face aux canons ottomans ? Le 12 septembre 1915, à court de vivres et de munitions, les pauvres familles arméniennes sont, finalement, sauvées par la marine française. Le vice-amiral Louis Dartige du Fournet n’a pas attendu la réponse de Paris. Il sauve 4 080 Arméniens de son propre fait. De son côté, la Russie est intervenue à Van. L’Allemagne, elle, se tait. Pire… Jürgen Gottschlich est un journaliste et un publicitaire allemand. Pour le centenaire du génocide (1915-2015), pour se souvenir, dans son livre, Complicité lors du Génocide, il écrit sur le rôle « complice » de l’Allemagne.

En marche vers le Mémorial

Si les grandes puissances de l’époque étaient intervenues pour arrêter le génocide arménien, la Shoah aurait-elle eu lieu ? Et, les génocides de Staline, de Pol Pot et de Mao ? Et celui du Rwanda ? Et les trop nombreux autres ?

Pour comprendre cette tragédie, il faut interroger l’histoire, la mémoire des survivants et se rendre au Mémorial. Dans son musée, qui ressemble à un tombeau ouvert où la lumière a peu d’espace et semble être happée par la cinquantaine de tableaux qui racontent l’horreur, il faut être prêt. Etre prêt ? Oui, être prêt à confronter son regard apeuré, curieux, interrogateur, digne et triste à la fois, avec celui des victimes photographiées par leurs bourreaux. Difficile de soutenir le regard d’une victime. Il est sombre, sans vie. La lumière n’y brille presque plus. Le regard est sans tain. C’est la victime qui vous regarde. Certes, le noir et blanc des photos renforce cette impression. De nombreux articles, des unes de journaux, des affiches, des caricatures et des dessins de l’époque témoignent de l’histoire macabre. Comment être dans le déni, après avoir vu tous ces visages ? Comment le déni est-il possible ? L’homme n’avait-il plus de conscience à ce point pour abattre ces êtres en haillons, comme de véritables agneaux sans défense ?

Sur place, dans le musée endeuillé, une famille avec ses trois enfants visite pour la première fois les lieux. La maman s’appelle Hasmik et le papa Gevorg. Ils racontent l’histoire de leur famille. Elle : « Mon grand-père a été le seul survivant de sa famille. Orphelin, il a été récupéré par une communauté religieuse. Puis, il a grandi à Beyrouth, au Liban. » Lui : « C’est ma grand-mère qui a survécu. Elle était de Diyarbekir. »

Dans les années 60

Le Mémorial a été construit entre 1965 et 1967. Au départ, c’est le mur commémoratif qui sort de terre. Puis, le sanctuaire où brûle la flamme éternelle avec la colonne de la Renaissance de l’Arménie, véritable flèche de cathédrale pointée vers le ciel, ouverte en son milieu sur toute sa hauteur.

En 1995, le musée s’est ouvert. En 1997, c’est au tour du parc commémoratif. Avant de parvenir à la partie centrale du monument, il faut le traverser, longer le mur d’une longueur de 100 mètres, sur lequel sont gravés les noms des villes d’Arménie occidentale et les noms des populations arméniennes massacrées par les Turcs. La flèche, haute de 44 mètres, symbolise la renaissance spirituelle, la résilience et la survie du peuple arménien. Au centre, le sanctuaire à ciel ouvert est composé de douze grandes portes en granit espacées les unes aux autres et formant un cercle. Après les avoir passées et descendu une dizaine de marches, la flamme éternelle se dévoile, brûlante en son foyer d’acier. C’est le cœur lumineux du sombre sanctuaire. Elle symbolise toutes les victimes du génocide.

Il y a 108 ans, un an après le génocide, Anatole France écrivait : “L’Arménie expire. Mais elle renaîtra. Le peu de sang qui lui reste est un sang précieux dont sortira une postérité héroïque. Un peuple qui ne veut pas mourir ne meurt pas. ” A J-1 du jour-anniversaire, ces écrits résonnent de nouveau.

Face-à-face : déni et reconnaissance

Demain, des commémorations vont avoir lieu dans le monde entier ou presque. Déjà, en France, depuis le week-end dernier, à Marseille et à Paris, les cérémonies ont commencé. Que fera la Turquie d’Erdogan qui ne reconnaît toujours pas sa responsabilité et le mot de génocide ?

Ce qui est certain, c’est que ces dénis n’empêcheront pas la diaspora arménienne présente dans 140 pays – selon Hranouche Hacobyan, auteure de La diaspora arménienne dans un monde en changement perpétuel -de commémorer ce triste jour. Il y a 9 ans, en 2015, lors du centenaire, seuls 21 pays, avec le Vatican, avaient reconnu officiellement le génocide. Aujourd’hui, selon l’Institut National Arménien, ils sont plus d’une trentaine à avoir soit voté une loi, soit adopté une résolution le reconnaissant. Parmi eux, la France officialise cette reconnaissance le 29 janvier 2001.

En 1965, le premier pays à l’avoir reconnu est l’Uruguay. En 1982, ce sera Chypre. En 1984, 1985 et 1987, les Etats-Unis, l’ONU et le Parlement européen, reconnaissent à leur tour le génocide. La France ira plus loin dans les années 2000, en pénalisant la négation du génocide arménien, adopté en 2011. L’année 2015, celle du centenaire, est l’année par excellence où les reconnaissances se multiplient. Le 12 avril 2015, au Vatican, le pape François déclare lors de la messe célébrée à l’occasion du centenaire : « Notre humanité a vécu, le siècle dernier, trois grandes tragédies inouïes : la première est celle qui est généralement considérée comme ‶ le premier génocide du XXè siècle ″ ; elle a frappé votre peuple arménien – première nation chrétienne –, avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les Chaldéens et les Grecs. » Le 23 avril 2015, en Allemagne, le président Joachim Gauck reconnaît le génocide des Arméniens. Lors de sa déclaration, les mots « complicité » et « coresponsabilité » sont prononcés.

Parmi les pays proches de la Turquie, qui refusent de reconnaitre le génocide, il y a Israël et le Royaume-Uni. Quelles sont les raisons d’un tel déni et d’un tel soutien à la Turquie ? Elles sont géopolitiques et économiques. Pour Israël, il s’agit de soutenir un allié, qui s’oppose à l’Iran. Même si depuis le 7 octobre, le vent d’Erdogan commence à souffler favorablement en direction du Hamas, et, donc, indirectement, en direction de l’Iran. Pour le Royaume-Uni, qui a des intérêts économiques en Turquie et en Azerbaïdjan, notamment avec sa compagnie British Petroleum, il s’agit de ne pas contrarier, également, ses alliés.

La longue marche vers Tsitsernakaberd

Comme chaque année, la nuit du 23 avril, celle qui précède le jour anniversaire du génocide, des milliers d’Arméniens venus de tout le pays et de la diaspora remplissent la place qui entoure l’opéra d’Erevan. Elle porte le joli nom de : place de la Liberté. Toutes les générations se retrouvent autour d’une fanfare vêtue de noire. Il y a, également, une centaine de scouts, des filles et des garçons impeccables dans leur uniforme. Ils portent le drapeau géant de l’Arménie. Un drapeau tricolore aux couleurs rouge de la grenade (le célèbre fruit), bleu du ciel et orange de l’abricot (Ծիրան – Tsiran en arménien).

Les discours y fusent, et, quand la nuit s’est véritablement installée, un cortège lumineux, celui d’un seul et même peuple, celui d’une humanité entière, marche vers le mémorial de Tsitsernakaberd. Dans son discours, il y a trois ans, Hagop Der Khatchadourian, venu tout droit du Canada, enflammait l’auditoire : « Le 24 avril n’est plus un jour de deuil, le 24 avril, c’est le jour de la justice. C’est, aussi, un jour de revendications. Ce jour notre peuple descend dans les rues du monde entier pour rappeler que nous avons un objectif commun : celui de construire notre patrie dans sa vérité historique et géographique. »

« Le génocide n’est pas terminé »

Il terminait son discours en parlant de l’Artsakh, cette terre ancestrale arménienne que Staline en 1921, il y a 103 ans, a décidé de spolier et de donner à l’Azerbaïdjan. En 1991, lors de la chute de l’ex-URSS, ce territoire du Haut-Karabakh proclamait son indépendance et se transformait en République d’Artsakh, non reconnue internationalement. L’année dernière, le 19 septembre 2023, après la terrible guerre des 44 jours de 2020 qui avait, déjà, amputé l’Artsakh de 70 % de son territoire, après plusieurs mois de blocus, l’Azerbaïdjan lançait une nouvelle attaque militaire foudroyante. En moins de 48h00, le reste de l’Artsakh s’effondrait, provoquant l’exode des 120 000 Arméniens. Les médias du monde entier évoquaient, alors, un « nettoyage ethnique ».

Pour le pasteur René Léonian, actuellement en Russie (il y a plus de 2 millions d’Arméniens qui y vivent) : « Hélas, avec ce nettoyage ethnique, nous ne pouvons que constater que le génocide n’est toujours pas terminé. »

Dernière minute : parmi les délégations de Nice, de Marseille, de Lyon et de Paris, il faut noter les présences inédites de Jean-Luc Mélenchon et du cardinal Jean-Pierre Aveline. Une première !

Antoine Bordier


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3 commentaires sur « J-1 pour la commémoration du génocide arménien »

  1. Merci M. Bordier pour votre article qui, j’espère, feront penser à la situation actuelle de l’Arménie qui continue à recevoir des menaces de la part de ces mêmes individus qui ont fait ce génocide de 1915. Ils veulent voler le reste de l’Arménie, Erdogan rêve de posséder Erevan, ville riche en culture : opéra, musée, littérature… sa Turquie n’a rien de tout cela. De nos jours, c’est l’occident qui est visé. Les attentats terroristes, les violences de toutes sortes en France et ailleurs sont fondés sur la même haine, celle envers les non musulmans. Quand on laisse l’Azerbaïdjan entrer dans la région du karabagh pour prendre place, on donne le feu vert à tous ceux qui veulent être maitres de la France, et de l’Europe. Le grand remplacement n ‘est pas un monstre imaginaire, il est bien réel. Surtout quand on ne dit rien.

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  2. Mes chers amis et frères bonjour.
    De quel droit au nom de la religion musulmane ottomane ont egorge les chrétiens. L’histoire nous prouve l’éternel recommencement. N’est-ce pas le même Dieu qui à créé l’homme et la femme parmi toutes les nations et sur toutes la terre ?
    Nous avons tous le devoir de mettre un terme définitif à cette barbarie, à notre époque et apprendre à vivre plus humainement et dignement.
    Réagissons tous ensemble, sauveont notre planète avant qu’il soit trop tard…

    Répondre
  3. Merci pour cet article
    Félicitations au journaliste qui l’a rédigé avec autant de précisions et de vérités historiques
    Grâce à mr Antoine Bordier je vais m’abonner net à entreprendre qui est le seul journal aussi intéressant ! Encore merci
    Angele Melkonian
    Présidente d honneur de la CCIFA

    Répondre

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