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Zone de turbulences pour la Ligue 1

Les supporters du Paris Saint-Germain (Photo Firas Abdullah/ABACAPRESS.COM)

Le week-end dernier reprenait la Ligue 1, notre championnat de France de football, la première saison à 18 clubs depuis 2002. Au-delà de cette particularité, 2023/2024 pourrait bien être une saison de tous les dangers.

Déjà pour les promus Havrais et Messins qui devront finir au pire 15e pour s’éviter un aller-retour ou le stress d’un barrage. Si le HAC a pu ramener un point encourageant de Montpellier, la sévère défaite du FC Metz ressemble à une alerte.

Ensuite pour Toulouse et Lens qui redécouvrent l’Europe et son calendrier à 2 matches par semaine. Malgré un mercato structurellement important, le TéFécé a su arracher un premier succès à Nantes. En revanche, les Sang & Or n’ont tenu qu’une mi-temps et reviennent de Brest avec plus de questions que de certitudes.

Surtout, les locomotives de notre championnat génèrent plus de questions que de certitudes à commencer par l’OL post Aulas. Défait à Strasbourg, on peut se demander si l’Olympique Lyonnais de John Textor saura sortir des griffes de la DNCG pour se renforcer et retrouver enfin l’Europe. 

Les départs successifs de Lionel Messi, Neymar, Sergio Ramos sonnent comme une révolution qui pourrait bien engendrer une année blanche pour le Paris Saint-Germain. Sans compter le vrai-faux bras de fer entre le club et sa star, Kylian Mbappé.

Quant à l’Olympique de Marseille, une partie de sa saison s’est jouée mardi dernier dans le match retour du 2e tour préliminaire de Ligue des Champions. Malgré un match plein des phocéens, c’est bien le Panathinaïkos qui défiera Braga pour intégrer les 32 bénéficiaires des 15,25 millions d’euros de prime de participation à la phase de poules.

Sur le plan économique, l’impact de l’élimination de l’OM à la plus lucrative des Coupes UEFA pourrait bien dépasser le cadre de la ville pour atteindre l’ensemble de la Ligue 1. Se qualifier aurait permis à unles chances de renforcer la 5e place de la France à l’indice UEFA, synonyme d’un 4e tickets pour la C1. Rien n’est perdu mais chaque rencontre européenne comptera.

Au-delà de ces considérations sportives, il y a donc l’économique. Qualifier un club de plus en Coupe d’Europe, c’est globalement plus de valorisation des joueurs et des sponsors, plus de billetteries, et plus de reversements UEFA. C’est aussi plus d’interêt pour les diffuseurs. Et c’est peut-être là notre plus grand danger car c’est à la rentrée que la Ligue va lancer sa chasse au milliard de droits TV … oui mais sans les champions du monde, Messi et Paredès, sans les stars Neymar, Sergio Ramos, Alexis Sanchez et peut-être même sans l’icône de demain, Kylian Mbappé.

Vincent Chaudel

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